mon sang coule dans tes veines | sanemi.s✔

[25]: Ma lumière dans l'obscurité.

Une heure plus tôt..

PDV Sanemi :

J'étais dans la grande salle, en train de manger un plat de ramens, quand j'ai entendu qu'Hanako essayais de parler à Muichiro. Il ne veut toujours pas l'écouter.. Je me demande vraiment ce qu'il a contre elle, sérieusement. C'est sa soeur, merde !

Je continua alors mon repas, avant de sortir prendre l'air. Je passa ma soirée ici, à penser à Hanako. Il faudra quand même que je mette tout au clair avec elle, un jour..

Après avoir pris l'air, je suis revenu dans la grande salle. Il y avait déjà Shinobu et Giyuu, qui avaient l'air de bien discuter tout les deux, mais aussi Obanai et Mitsuri...

Muichiro n'était plus là, il avait dû partir se coucher. Je partit alors voir vite fait dans la chambre d'Hanako, voir si elle dormait. Je traversais les sombres couloirs sur domaine, seulement éclairés de la lune.

J'arriva alors devant sa chambre, et toqua. Personne ne répondit. J'essaya alors d'ouvrir la porte, et vit qu'elle n'était pas là. Merde. Où elle est ?! J'espère qu'elle ne vas pas.. Non. Si elle voulait vraiment le faire, elle l'aurait fait depuis longtemps, pas vrai ?

Je retourna rapidement dans la grande salle, informer les autres, au cas où. J'entra alors, et me dirigea vers eux, quand Muichiro arriva dans un grand bruit.

Tout le monde se retourna, et le vit. Essoufflé, des larmes coulant sur son visage, une lettre à la main. Il avait un regard apeuré et inquiet. Et si.. Non. Impossible.

Moi :
« Qu'est-ce qu'il y a Muichiro ?! »

Shinobu :
« Oui, que se passe-t-il ?! »

Il reprit son souffle avant de commencer à parler.

Muichiro :
« C'est.. H-hanako.. R-regardez... »

À l'entente de ce prénom, mon coeur rata un battement. Non.. Ne me dites pas que..

Il nous tendit alors une lettre, que je pris directement. C'était l'écriture d'Hanako. Mon visage se décomposa, et je lu ce qu'il y avait d'écrit.

« Muichiro,
Grand frère. Au moment où tu liras cette lettre, il sera sûrement déjà trop tard. Je serais sûrement déjà décédée.

Je sais ce que tu te dis, et non, ce n'est pas de ta faute, ni de la faute de personne. Je suis la seule et unique responsable de ce choix.

Depuis maintenant quelques semaines, je vais mal, très mal. J'ai perdu toute confiance en moi, j'ai perdu pied. J'ai l'impression d'être rentré dans ce gouffre. Ce gouffre, tu m'avais aidé à en sortir, et nos parents aussi. Mais il faut croire que j'y suis retombée.

J'ai perdu toutes les couleurs de ma vie, tout était sombre autour de moi. Plus rien ne m'apportait de la joie. J'étais perdue, vide.

Ce qui m'a blessé énormément, c'est le fait que tu ne parles plus. Je t'avoue que je ne comprends pas.. J'aurais aimé comprendre, que tu m'expliques, pour que je puisse tout arranger. Mais tu ne l'a pas fait. Et je suis restée dans l'incompréhension. Si même la seule personne qu'il me reste ne veux plus me parler, à quoi bon continuer de vivre ?

Après tout, mon n'existence n'est importante aux yeux de personne.

Je veux quand même te remercier. Je te remercie d'avoir cru en moi, d'avoir su me faire sourire, me faire rire. D'avoir su retrouver la personne que je devais vraiment être.

Si tu me cherches, je serais dans un lieu dont seul Sanemi connais l'existence. C'est le lieu de notre première rencontre. Ne viens pas me chercher, il sera trop tard.