Chapitre 1

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« La paix n'est pas l'absence de guerre, c'est une vertu, un état d'esprit, une volonté de bienveillance, de confiance, de justice

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« La paix n'est pas l'absence de guerre, c'est une vertu, un état d'esprit, une volonté de bienveillance, de confiance, de justice. » 1148-Baruch Spinoza 

                                                                                       ***

— Oui Madame, c'est de nouveau le cancer. On peut retenter la chimiothérapie et rajouter la radiothérapie en complément et ainsi augmenter les chances de réussite.

Comme si j'avais eu besoin de m'accrocher à une bouée de sauvetage, mes mains s'étaient crispées sur le siège. Le silence qui s'était ensuit, m'avait alors glacé le corps et l'âme.

— Non ! Coupa la voix chaude et calme de ma mère. Les chimio, c'est terminer et la radiothérapie, c'est totalement hors de question !

Je m'étais tourner vers elle, choquer par ces propos.

— Maman ?

Elle m'avait ignoré, fixant avant tout l'homme en face d'elle, le regard décidé.

— Je n'en veux pas. J'ai bien réfléchi. J'ai essayé vos méthodes et oui, elles ont marché une première fois mais, je ne recommencerais pas. Si je dois m'affaiblir et ne plus être en état de profiter de la vie et de ma fille, alors, ce traitement n'en vaut pas la peine. Si je dois mourir, ce sera en pleine conscience et en profitant de mes derniers moment, comme je l'entends.

Le médecin l'avait alors fixé, comme un Alien.

— On peut essayer d'autres traitements, des essaies thérapeutique. Ils sont cher mais...

Le rire de ma mère avait rempli aussitôt la pièce.

— Oh, vous allez me sortir que le droit à la santé est un droit fondamental? Oui, peut-être bien, mais uniquement pour ceux qui peuvent payer, ce qui, cher monsieur, n'est pas mon cas.

Et, après un soupir aussi long que mon bras, elle s'était levée de sa chaise, en récupérant ses affaires.

— Merci et adieu !

Sans que je puisse dire quoique ce soit, elle était sortie de la pièce. J'avais encaissé la nouvelle quelque seconde, avant de la suivre en courant dans les couloirs de l'hôpital.

— Maman, tu n'as pas le choix, tu dois accepter ! C'est le seul moyen d'être sauvé.

— Oh si, coupa ma mère, j'ai le choix, justement. Ecoute Ève, la chimio avait fait son travail mais, j'étais tout le temps fatiguée et j'avais l'impression de vivre dans un brouillard permanent. Nous savons toutes les deux les effets de la radiothérapie. Les traitements pourquoi pas mais, financièrement, c'est impossible pour nous.

— Tu n'as pas le droit, tu ne peux pas prendre cette décision et...

A ce moment-là, elle m'a prise les mains en affichant un sourire de bonheur sur son visage.

To HimOù les histoires vivent. Découvrez maintenant