Chapitre 2

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Je me réveille, confuse dans un lit à baldaquin en fer forgé de noir qui ne m'appartient pas

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Je me réveille, confuse dans un lit à baldaquin en fer forgé de noir qui ne m'appartient pas. J'ai un mal de tête affreux et la nausée qui gronde dans mon estomac, ne me permets pas de me redresser et de réfléchir. Pourtant, je suis sûr d'une chose, je ne suis pas chez moi. Je tourne la tête sur le côté, il y a une table de chevet noir ou est posé des médicaments et un réveil ou il est affiché 11h30. J'essaie de me redresser, mais je retombe lourdement sur le matelas. Je frotte mes yeux avec ma main, mais mon bras me pique un peu, j'ai une perfusion dans mon bras.

—Comment te sens-tu ?

Surprise, je regarde dans la direction de la voix et découvre un homme, d'un certain âge, peut-être la quarantaine, habillé d'un costume gris clair. Quand il s'approche de moi, il se met dans le rayon de lumineux et je remarque alors deux choses : La première, c'est qu'il est blond et la deuxième, ce sont ses yeux particuliers, d'un vert tacheté, comme les miens.

—Comment te sens-tu, Ève ?

—Bien je crois.

Ma voix croasse comme une grenouille et elle est assez douloureuse. Il s'approche de moi, me tend un verre d'eau et m'aide à boire en me soutenant la tête.

—Tu vas avoir besoin de temps pour récupérer, c'est normal ! Il s'assoit sur un fauteuil à côté du lit. Je me présente, je m'appelle James.

—Qu'est-ce qui s'est passé ? Où suis-je ?

Je touche ma tête, j'ai un bandage.

—C'est à cause du coup que tu as reçu à la tête. La commotion cérébrale n'est pas grave, mais nous l'avons quand même bien surveillée de près. Tu as évité le pire.

Une commotion ? Ah, oui, je me souviens. L'accident de voiture ! J'ai fait sortir deux hommes du véhicule et après j'ai glissé et je me suis pris l'arbre en pleine tête. Tout ça à cause de la pluie et de la boue sur le pont qui mène à la jeter. Attends de la jeter, ma mère était là-bas !

Je me redresse de mon lit, prise d'une soudaine panique. Est-ce que Miranda est avec elle?

—Ève, tu ne peux pas te lever, pas encore !

—Je ne peux pas rester, ma mère...lui dis-je en repoussant sa main.

Il pose ses mains sur mes épaules pour que je me rallonge. Il secoue la tête et se penche vers moi et me parle d'une voix douce, comme celle que l'on prend pour s'adresser à un enfant.

—Oh, Karen va très bien, je lui ai dit d'aller se reposer dans une des chambres à côté. Elle a veillé tard cette nuit avant que je ne prenne le relai.

Le relai ? Mais qui est -il ? Je regarde dans tous les sens, je ne suis pas dans un hôpital.

—Qui êtes-vous et ou est-ce que je suis ?

—Je pense qu'avant d'avoir cette conversation, tu devrais prendre du repos ! Je peux te certifier que tu es en sécurité ici et je répondrais à toutes tes questions le moment venu.

To HimOù les histoires vivent. Découvrez maintenant