Chapitre 19

28 3 0
                                    


PDV de Keiga.

Je suis en train de devoir dormir chez mon prof. Super génial.

Il semble vouloir me dire quelque chose mais il n'ose pas. Il pourrait un peu porter ses couilles putain.

-Keiga : Bon de quoi voulez vous tant me parler mais dont vous n'avez pas eu le courage de me dire. Merde, je ne vous demande pas d'être Richard Cœur de Lion mais quand même, un minimum de courage, vous êtes censé être un héros. Vous imaginez si Superman hésitait à aller affronter Doomsday alors que là il risque bien d'y passer. Vous avez peur de moi, un de vos élèves. Merde, un peu de courage dans la vie. En revanche n'utilisez pas cette excuse pour aller picoler, je ne veux pas que l'on dise que je vous ai poussé dans l'alcoolisme.

Je crois que je vais finir par mettre la prohibition en œuvre ici. J'ai maintenant tellement de vision de mon père quand il picolait quand j'étais môme qui me reviennent que je me rends compte que même s'il n'a jamais été méchant. Il a toujours été bizarre quand il était bourré voir creepy, genre me regarder dormir. Maintenant, il me refait ça, j'aurais un frisson dans le dos. Lui, il aura juste une poêle dans la gueule.

Il faut croire que le fait que je vois souvent Tenshi avec une poêle a fini par se graver dans mon esprit.

-Katsuki : Pendant l'attaque, tu m'as sauvé et tu m'as dit des trucs sur mon passé, des choses que seuls Deku savait. Des choses que tu ne m'avais jamais dit que toi tu savais grâce à ta sorte de mémoire.

Il prend une grosse inspiration. Je ne vois pas trop ce qui le fait flipper là-dedans. Je le vois trembler comme tout. Il n'a quand même pas froid, lol. Natsu ramène toi pour venir le réchauffer.

-Katsuki : Tu m'as dit que tu allais prendre possession de se corps. J'ai alors compris que ce n'était pas toi qui parlais mais Deku. Deku veut revenir et te prendre ton existence. D'ailleurs, je crois qu'en plus il me veut moi comme mari. Mais pas de la manière conventionnelle, j'ai cru entendre qu'il allait m'attacher comme un chien.

Ah oui quand même, je comprends un peu mieux ses craintes.

Il veut prendre mon corps, il le peut, est-ce que je ne suis pas censé être sa réincarnation ? Je n'y comprends plus rien.

Un sentiment pesant tombe sur la pièce. Que sommes-nous sensé faire ?

Renaissance ou malédictionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant