Renaissance ou malédiction

Chapitre 8

PDV de Keiga.

Je suis en train d'attendre le prof à la sortie des cours. Je n'aime pas cela. Pourquoi faut-il que j'aille dormir chez mon prof ? Il a foutu quoi Tenshi dans la maison.

Il n'a quand même pas fait une partouze avec mon paternel. Et d'autres gens accessoirement.

J'ai prévenu mon très chers ami Akuma que je ne vais pas chez moi. Il m'a dit de lui envoyer des messages via une nouvelle appli.

D'ailleurs il m'a proposé que l'on joue à une jeu vidéo en coopération dès que l'on a fini de faire nos devoirs.

Le connaissant, il aura fini ces devoirs en un rien de temps. Il les fait rapidement et en plus il a le culot de bien les faire. On avait déjà eu à faire un travail de groupe. Dès le premier Week-end de la sortie du devoir, il avait pratiquement fini. Il est du genre à ne rien lâcher. En même temps, il faut être travailleur quand on veut viser les sommets. Ce qu'il est, un véritable bucheur hors toute compétitions.

Je repense un peu ce qu'il s'est passé avec la fratrie de la famille Todoroki. Je n'ose même pas imaginer à quoi doivent ressembler leurs repas de famille. Des vraies guerres, même Rambo dirait face à cela, ce n'était pas ma guerre.

Ou alors ils n'en font pas. Ce qui est quand même un peu triste.

Je vois le prof arriver sans sa tenue de prof. Il a l'air déjà plus naturelle sans sa tenue de héros qu'il porte ici en tant qu'enseignant. Cela doit quand même être coton d'écrire avec ses gantelets de héros.

Je parie que cela doit être presque aussi dure que d'écrire avec des gants de boxe.

Il me fait signe de le suivre.

Je monte sur sa moto, c'est vraiment grisant de sentir le souffle du vent sur ma peau. Au moins il ne roule pas comme un idiot. Il ne tente pas de faire un dérapage.

Peut-être qu'il le fait normalement mais vu que je suis là, il n'ose pas le faire. Que cela soit parce qu'il risque de me blesser et que je pourrais cafter par la suite. Ce qui ne serait pas bon pour sa réputation.

Il me fait rentrer dans son appartement.

J'y vois une photo qui me fait glacer le sang dans mes veines.

On voit les deux garçons de mes rêves.

Le persécuteur et sa victime. Le petit pétard et le petit buisson.

-Katsuki : Qu'est-ce qu'il y a ?

-Keiga : Vous êtes celui qu'il prénommait Kacchan dans mes rêves.

Je pointe la photo du petit garçon.

-Katsuki : Qu'es-tu en train de raconter ?

-Keiga : Cela déjà depuis un petit moment où j'incarne dans mes rêves ce garçon. J'ai vécu son suicide. Jusqu'à maintenant je croyais juste que j'avais un problème.

Il n'a pas l'air de me croire.

-Keiga : La mère de se garçon se nomme Inko. Tu l'as une fois embrassé sur les lèvres quand vous étiez petit. D'ailleurs, il t'a vu la mater plusieurs fois lorsque vous étiez en vestiaire. Je le sais parce que ce débile le disait tous haut dans sa chambre dans une des parties de ces souvenirs dont j'ai accès.

-Katsuki : Ce n'est pas possible. Es-tu Izuku ?

Je hausse les épaules. Suis-je vraiment sa réincarnation ?

La soirée se passe bizarrement.