Chapitre 28

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Et nous voilà déjà vendredi, le soir du grand bal. Diego était surexcité et de très bonne humeur. Quant à moi j'étais super stressé par cette soirée.

Je n'étais pas naïve au point de ne pas connaître les enjeux de cette soirée. Tout le gratin de la mafia italienne enfin du moins les amis et alliés de Diego serait là permis tous les invités. Il affirmerait son pouvoir et en même temps, ses associés et tout ce que qui contribuent à sa société serait là aussi afin de renforcer les contrats et alliances.

Et moi je serais là au milieu de tout ce monde. La soirée s'annonçait formidable.




Es tu prête ? Diego semblait s'impatienter derrière la porte de la salle de bain.


Oui une seconde. Je lui répondis en scrutant une dernière fois mon reflet dans le miroir.




Je portais la robe acheté quelques jours plus tôt avec Diego, et contrairement à ce que je pensais il avait raison. Elle m'allait vraiment très bien. Elle sublimait mon corps et mes courbes. Ce soir je me sentais belle, très belle même.


Je soufflai une dernière fois avant de me tourner vers la porte et de l'ouvrir. Son regard exprimait de manière assez précise ce qu'il pensait de la tenue. Je me sentais désirée et séduisante. Je le vis déglutir avant d'attraper ma main pour que je vienne vers lui.







Tu es incroyablement belle. J'en reste sans voix. Il dit en m'admirant de ses yeux sans retenus.





Toi aussi. Je lui dis complément rouge. Enfin je veux dire que tu es .. hum très élégant et que tu tu es très beau dans ce costume pas que tu es... je n'eus pas le temps de terminer ma phrase qu'il m'attira à lui pour m'embrasser.





Je crois que j'ai compris. Dit-il avec sourire satisfait après avoir lâché mes lèvres. Tu es envoûté par mon charme.





Je riais pour toute réponse avant de nier de la tête.





Tu as vraiment un ego démesuré. Je lui dis quand il attrapa ma main pour nous diriger vers la salle de réception.





Peut-être mais tu ne me contredis pas. Il dit en passant son bras autour de ma taille pour me tourner vers lui. Il attrapa un magnifique masque noir et m'aida à le mettre. Et voici le dernier accessoire.





Je souriais en touchant le masque du bout des doigts avant d'attraper le sien pour le lui mettre. Il semblait encore plus beau et mystérieux comme cela.





Nous voilà fin prêt. Il dit en me tendant son bras que je pris avant de nous diriger face à l'entrée de la salle de réception.





Mon souffle se coupa en passant le pas de la porte, la salle était immense et remplie, et une grande partie regardait dans notre direction pour accueillir l'hôte de la soirée.

J'aime de plus en plus ce masque. Pensais-je.





Respire Rose. Il me dit avant de s'élancer dans la fosse au lion.





Hum. Je dis tout bas. Je ne pensais pas qu'il y aurait autant de monde.





Ne t'inquiètes pas, je ne laisserais personne te manger. Il dit avant de nous attraper deux coupes de champagne j'imagine. Enfin, à part moi. Il dit en dardant sur moi un regard langoureux et sensuel.

Je déglutis sous ses rires avant de détourner le regard. Me voilà rassurée, je pensais ironiquement.






Il y avait énormément de monde, tous avaient joué le jeu et portaient un masque. Je ne reconnus personne dans un premier temps puis mon regard se fit happer par un autre non loin de nous. Je reconnus facilement Enzo et peut-être bien son père à côté de lui. Il me sourit avant de me faire signe qu'il m'avait à l'œil et je lui souriais pour toute réponse un peu rassurée.

Je regardais encore autour de moi et sentis la main de Diégo m'attirer à lui quand un couple arriva dans notre direction.





Cette soirée est un succès mon ami. L'homme semblait avoir un peu abusé du champagne, si bien que la femme à ses côtés me lança un regard gêné.





Je te remercie Carlos, laisse-moi te présenter Rose. Il dit en me souriant avant de détourner le regard vers ledit Carlos.





Oh, oui j'ai eu vent de ton attachement pour une femme dernièrement. Il me lança un regard un sourire en coin. Je suis heureux de rencontrer la compagne de mon ami, enchanté. Il ajouta alors que je retenais un hoquet de surprise, peu habituée à être nommée ainsi.





Oui tout à fait. Diégo lui répondit avec un sourire arrogant dans ma direction qui n'assurait rien de bon. Il me rapprocha encore un peu plus de lui. Qui sait peut-être même ma future femme. Là je ne pus retenir la surprise me pris de court.





L'homme se mit à rire avant de nous saluer et de rejoindre le centre de la pièce pour danser. Je me tournai vers Diégo, les joues cramoisies.





Arrêtes ça tout de suite. Je lui dis discrètement en essayant d'écraser son pied avec mon talon, sans succès.





Pourquoi c'est si jouissif de te voir comme cela. Il ria en attrapant ma main pour nous emmener près des autres couples qui dansaient.





Je ne suis pas un jouet. Je lui dis en fronçant les sourcils, n'appréciant guère de le voir se moquer de moi. Sa future femme... qu'est ce qu'il lui prenait.





Il se positionna face à moi et s'approcha rapidement de moi pour placer ses mains dans le bas de mon dos. Automatiquement mes mains se posèrent sur son torse face à la soudaine force de ses gestes. Il semblait mécontent mais se contenta de danser sans rien ajouter pendant quelques secondes avant de me faire tourner et de me mettre dos à lui.





Je ne pouvais pas être plus collé à lui qu'en cet instant, je pouvais sentir dans mon dos son corps sculpté se dessiner. Dans cette positon je voyais le reste de la salle et certains regards dans notre direction. On nous observait sans discrétion.





Tu vois tous ces regards sur toi, il me demanda en approchant sa bouche de mon oreille. Tu crois que ça me met dans cet état parce que tu es mon jouet. Il dit en me remettant face à lui. Je relevais la tête vers lui et constatais effectivement une haine dans son regard face aux regards posaient sur moi. S'il pouvait les tuer en un regard...





Il plongea ensuite son regard dans le mien et je ne sentais plus cette haine mais une pointe de colère.





Comment peux-tu encore penser ça? Il dit. Tu es tout sauf mon jouet. Je pensais ce que je disais tout à l'heure. J'ouvris la bouche surprise et fronçais les sourcils. Et je t'interdis de me sortir encore tes conneries sur le fait qu'on n'est pas du même monde. Tu es à moi et ce qui ne le savent pas encore sont sur le point de le comprendre ce soir. Il ajouta avant de se jeter sur moi pour presser ses lèvres contre les miennes avec passion et je ne pus retenir un gémissement. A coup sure après cette officialisation personne n'oserait m'approcher.

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