Son regard me faisait encore froid dans le dos, j'en avais la chaire de poule. Si bien que les personnes autour de moi n'étais plus qu'un vague souvenir. Et quand enfin il se décida à bouger, ce ne fût pas dans ma direction.
Non, il détourna le regard du miens et continua ce qu'il avait commencé. Il salua d'autres personnes. Je ne sais pas à quoi je m'attendais. Il n'allait pas venir me sauver sur son cheval blanc et m'emmener loin de mon infame patron. Mais je ressentis tout de même une pointe de déception au fond de moi.
Mademoiselle ? M'interpela un homme plutôt jeune qui venait de saluer mon patron. Je lui adressa enfin un regard et saisis sa main avant de me présenter.
Vous êtes ravissante. Me dit il en souriant avant de se tourner vers mon patron.
N'est ce pas. Lui répondis celui ci avec son éternelle sourire écœurant qui ne le quittait plus. J'inspira profondément préférant me taire plutôt que de m'attirer ses foudres.
Seulement la réponse du jeune homme me fit défaillir et l'indignation me gagna pour de bond.
Ou l'a tu trouver ? Demanda t'il en se mordant la lèvre.
Eh bien mon ami un peu de tenue. Se mit à rire mon patron à son intention tandis que j'affichais j'en étais sure une mine effarée. C'est ma secrétaire. Ajouta t'il le visage impassible. Dans quoi je m'étais embarquée. Encore.
Alors tu ne vas pas partager ? Lui dit il avec insolence. Cet échangé était trop pour moi, je me sentais humiliée, j'avais l'impression d'être un vulgaire objet.
Mesure tes paroles si tu ne veux pas que je m'occupe de ton cas. Je releva la tête, le souffle coupé par son intervention. Il allait peut être me secourir finalement. Il avait le visage crispé de colère, il faisait peur à voir. J'en avais des frissons.
Diégo. Il perdit son sourire en faisant face à l'homme qui bousculait mes sens et je m'en délectais. Après tout, c'était bien mérité.
Diégo le fumait littéralement du regard, yeux dans les yeux il semblait le menacer et le jeune homme n'en menait pas large. Bien au contraire au fur et à mesure il semblait apeuré. Et c'est ainsi qu'il se tourna vers moi tout en déglutissant. Il n'osait visiblement même plus me regarder dans les yeux.
Excusez mon impolitesse Mademoiselle. C..Cela ne se reproduira plus. Il tourna la tête en direction de Diégo et partit tel un agneau fuyant le loup.
Alors que moi je retais là sans rien faire, sans rien dire. Diégo ne me regardait plus, non à présent il fixait mon patron de ses yeux noirs. Son visage dur était crispé et la colère défigurait ses traits. Il n'y avait aucun doutes quant à ses pensées. Il détestais cette homme, qui pourrait lui en vouloir. Mais en plus de cela il semblait vouloir sa tête.
Il aurait pu le tuer en un instant si ses yeux étaient des mitraillettes. Je devrai être apeurée, pourtant les frissons que je ressentais je savais au fond de moi que c'étaient tous sauf de la peur.
Mon patron essayait de soutenir son regard haineux mais même moi je pouvais distinguer les prémices de sa perte. Il n'était rien à côté de Diégo, et j'imagine qu'il le sait. Et j'ai la désagréable impression qu'il m'a emmener ici non pas par nécessité mais par envie. L'envie de le défier.
Que faites vous ici ? Lui demanda Diégo d'un ton qui se voulait calme et dur à la fois.
La même chose que vous j'imagine. Mon supérieur lui réponda avec insolence et une lueur de défis pris place au fond de ses prunelles.
Et pourquoi mêler Rose à vos magouilles ignobles ? Je tourna ma tête vers lui à l'entente de mon prénom et ma bouche s'entrouva de surprise.
Je n'ai aucuns compte à vous rendre, mademoiselle Morella est ma .. il fit une légère pause durant laquelle il me regarda de haut en bas avant de reprendre secrétaire. Il continuait de le défier du regard alors que celui-ci bouillonnait.
A votre place, je ferai attention. Vous ne faites pas le poids. Dit il en le menaçant du regard.
A présent, il fulminait et j'aurais juré qu'il se retenait de le tuer. Non pas par principe mais parce qu'on étaient entourés. La menace sembla fonctionner puisque mon patron baissa le regards après quelques secondes et se recula légèrement en se raclant la gorge.
On a du travail! Venez. Il m'ordonna en se retournant vers moi.
Pas la peine. Elle reste ici. Sa réponse claqua comme un ordre et elle ne faisait pas appel à une éventuelle réponse. Il le comprit et il parta sans un regard à l'autre bout de la pièce, me laissant seule avec Diégo.
Visiblement, je n'avais pas mon mot à dire. Encore une fois. Furieuse pour la forme, je tourna les talons décidé à lui faire faut bon.
C'était sans compter sur sa détermination. Puisqu'il attrapa mon poignet en moins de temps qu'il n'en fallait pour le dire et je me retrouva face à lui.

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Amour Incompatible
RomansaFuyant son sombre passée, Rosalia accepte de faire profil bas sous la protection de Lorenzo et sa famille. C'était sans compter sur sa rencontre avec le plus grand mafieux d'Italie. Malgré son charme indéniable Rose tente par tous les moyens de rep...