Amour Incompatible

Chapitre 24

Je me réveilla en grimaçant a cause de la lumière présente dans la pièce en me demandant où j'avais encore atterris. J'étais sur un grand et majestueux lit noir très imposant. Tout comme le reste de la chambre. Et je portais une chemise blanche, et rien d'autre. 

L'esprit encore flou j'admirais cette chambre qui sans aucun doutes appartenait tout comme la chemise que je portais à l'homme endormis sur le fauteuil non loin de moi. J'avais l'impression que sa chemise portait son odeur, et moi avec.

Savoir que j'avais dormi dans son lit me retourna l'estomac. Et mon esprit bien trop créatif me donnait des images de lui qui me firent rougir.

Assise au milieu du lit je détaillais l'homme en face de moi. Il était très imposant et vraiment très beau. Endormis, ses traits détendus donnait une image de lui presque angélique. A milles lieux de ce qu'il était vraiment.
Il portait encore ses vêtements de la veille ce qui me laissa penser qu'il avait veillé sur moi toute la nuit. Savoir qu'il m'avais regardé dormir me provoqua une multitudes de frissons. Des frissons plutôt agréables.

Diégo était à ce jour l'homme le plus imposant et séduisant que je n'avais jamais vu. Sa carrure imposante et son corps battit dans de la pierre sans oublier son regard pénétrant et profond ne m'aidaient pas à rester loin de lui. Bien au contraire, c'est comme si mon corps était attiré par le sien.

Soudain il sursauta et se leva d'un coup en plantant son regard dans le mien. Ce qui mis fin à ma contemplation.

Tu est réveillé! Dit il en se précipitant dans ma direction. Il attrapa mon visage entre ses mains avant de m'inspecter sous tout les angles. Est ce que tu as mal quelque part ? Me demanda t'il inquiet alors que je secouait la tête.  Tu es sur ? Continua t'il en posant sa main sur mon front.

O-Oui je vais bien. Le rassurais je chamboulée de le voir si inquiet. 

Ca n'aurais jamais dû arriver. Murmura t'il en caressant ma joue avec une délicatesse qui me bouleversa d'avantage. Il se sentait coupable pour ce qu'il s'était passé alors que j'étais persuadée que toute cette histoire n'avais rien à voir avec lui. C'est surement après moi que ces gens en ont. Il n'y a aucun doute après la lettre que j'ai reçus la dernière fois. Rien que d'y penser un frisson d'horreur parcourra mon corps.  

Je baissa la tête en me sentant coupable à mon tour. Je m'en voulais de lui cacher la vérité. Mais je ne voulais pas l'impliquer là dedans ou qu'il ai pitié de moi.

C'était sans compter sur Diégo qui releva mon menton en cherchant des yeux mon regard. 

Je te promet que personne ne te fera de mal. Me dit il en soutenant mon regard. 

Pourquoi est ce que tu fais tout ça ? Lui demandais je, hésitante. 

Tu le sais très bien. Susurra t'il en  remettant une de mes mèches rebelles derrière mon oreille. 

A l'entente de sa voix sensuelle mon corps fût parcouru de frissons et une chaleur parcourra mon ventre. Incapable de réfléchir je me contenta de fermer les yeux en appuyant mon visage contre la paume de sa main. A ce stade il m'était impossible de lutter contre mes sentiments. Il me faisait oublier mes problèmes, avec lui je me sentais vivante. Mais il valait mieux pour tout le monde que je m'éloigne.

Je devrais probablement rentrer. Dis je après quelques secondes alors qu'il se recula en lâchant mon visage.

Non. Dit il précipitamment. 

Mais je.. Je commença en me relevant avant de rougir en sentant mes jambes nues. 

Tu ne bougeras pas d'ici tant que cette histoire ne sera pas réglée. Dit il d'un ton sans appel alors que je le regardais ahuris. Pas question que tu sois en danger alors je vais m'occuper de toi. Il continua en souriant avant de  baisser son regard sur mon corps.

Ce n'est pas possible je dois rentrer et aller travailler. Dis je en essayant de tirer sur sa chemise qui m'arrivait juste en dessous des fesses. 

J'ai parler avec Enzo  et nous avons convenu que tu seras plus en sécurité ici, avec moi. Il insista sur ces deux derniers mots sans cacher son sourire diabolique. 

Mais vous pouvez pas décider pour moi! Dis je en élevant la voix, indignée. 

Quand il s'agis de ta sécurité si! Dit il mécontant.  Ici personne ne pourra s'en prendre à toi!

Résignée et frustrée de ne pas avoir le dernier mot je croisa mes bras sur ma poitrine. Malheureusement cela eu pour effet de remonter encore un peu plus la chemise que je portais. Il me regarda avec son sourire vainqueur et j'essayais en vain de trouver d'autres excuses.

Je ne voudrais pas te te déranger dans tes obligations et et. Bafouillais je en triturant mes doigts.

Oh mais tu ne me dérange absolument pas bien au contraire. Cette situation semblait le rendre vraiment heureux alors que moi je ne savais plus ou me mettre. Soudain il s'approcha dangereusement de mon oreille. Mais pour le bien de cette cohabitation je te conseil de te changer trésor. 

J'ouvrai et refermai la bouche plusieurs fois ne sachant quoi dire. Mon rythme cardiaque ne faisait qu'augmenter et mes joues étaient plus que rouge.

Le rouge te va si bien au teint. Dit il en se moquant ouvertement de moi avant de se diriger vers la porte de la chambre. Il se retourna vers moi avant de fermer la porte et continua. A toute à l'heure ma rose. 

Et c'est ainsi que je me retrouva seule et pantelante au milieu de la chambre. Sa chambre.