Chapitre 25

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Je déglutis en me dirigeant vers la porte de sa salle de bain. Je pris une douche avant de sortir vêtus d'une serviette de bain.

Mes joues étaient encore roses après cette .... discussion.


Il était clair que j'étais plus en sécurité ici que  chez moi avec un malade à mes trousses mais être ici voulait aussi dire être avec lui. Cette simple pensée me fit doucement frissonner d'appréhension mais aussi d'autre chose..

Lui en revanche était ravie de cette nouvelle et n'avait pas manqué de me le faire savoir. J'avais l'impression de découvrir une nouvelle parcelle de sa personnalité. Son côté séducteur.



Je cherchais des vêtements dans la chambre avant de voir une robe rouge suspendue à un cintre.

Il semblerait qu'il ait tout prévu, encore une fois.

Après avoir enfilé la robe je me regardai dans le miroir. La robe m'arrivait au-dessus des genoux. Elle avait de petites manches, elle était croisée devant ce qui laissait entrevoir la naissance de ma poitrine, elle était resserrée à la taille et partait en évaser. Elle était d'une incroyable douceur et très agréable à porter. Je devais admettre qu'il avait plutôt bon goût.




Je descendis les marches doucement en tendant l'oreille pour trouver mon nouveau colocataire. Mais il n'y avait pas un bruit, on pouvait entendre les mouches voler.



Je m'avançai dans le grand salon doucement puis me dirigeais vers un tableau de Diego. Le tableau était froid et sombre tout comme son expression.

Qui accroche un tableau de lui-même dans son salon enfin. Songeais-je incrédule avant de lâcher un rire.




Est-ce que tu te moques de moi? Je sursauta en entamant sa voix arriver derrière moi.




Je me retourna pour faire face à un visage autoritaire. Il regarda son tableau avant de planter son regard dans le mien. Je perdis mes mots face à son expression sérieuse.





N-non bien sûr que non. Répondis-je après quelques secondes en essayant de retenir mon sourire. Je n'oserai pas.






Ah oui? Dit il en levant un sourcil. La malice que je vois dans tes yeux m'indique pourtant le contraire. Tu fais décidément une piètre menteuse.




Je baissa la tête en me mordant la lèvre me sentant trahis par mon propre corps. Il lisait en moi comme dans un livre ouvert, c'était troublant.



Je vais oublier pour cette fois ... Me dit-il en me forçant à lever mon menton de son doigt. Mais la prochaine fois je me vengerai. Il continua d'une voix rauque en passant son doigt sur ma lèvre, que je mordais.



Et tout d'un coup un bruit peu élégant et très gênant venant de mon ventre affamé gâcha le moment. Je le regardai les yeux grands ouverts, moi-même surprise. Il se contenta de lâcher ma bouche en affichant un sourire moqueur.


Je crois que je n'ai jamais eu aussi honte de toute ma vie.



Et si on allait manger un peu ? Il me proposa en passant sa main dans mon dos.



Je me contenta d'hocher la tête en ignorant son regard. Je le laissai nous conduire à la cuisine et fus étonnée en voyant sur la table deux assistes assez appétissante.




Est-ce que tu as cuisiné ? Je lui demandai surprise.





Bien sûr. Ne sois pas si surprise, j'arrive à faire le minimum. Me dit il en m'invitant à prendre place en face de lui.




Je m'installai en face de lui et nous commençâmes à manger. Enfin, je mangeais et lui me regardait. Je fronçai les sourcils en relevant la tête.





Est-ce que j'ai quelque chose sur le visage ? Lui demandais-je en posant ma fourchette.





Non, je pensais juste au fait que cette robe te va à ravir. Tu es magnifique. Il me sourit en portant son verre à sa bouche.








*quelques heures plus tard*





Et pourquoi pas celle-ci ? Me proposa-t'il en me montrant une énième robe.




Oui, Monsieur s'est mis en tête de trouver une robe pour sa grande soirée. Après trois boutiques et une dizaine d'essayage je n'avais toujours pas trouvé chaussure à mon pied. Enfin, aucune robe n'a trouvé grâce aux yeux de l'incorrigible mafieux. J'avais pourtant essayé de très belles robes.





Je fis abstraction des paroles du mafieux et regardé autour de moi. Plus vite je trouve une robe plus vite je sors d'ici. Pensais-je souhaitant mettre fin à cette interminable séance shopping.





Perdu dans mes pensées, mon regard s'arrêta sur une magnifique robe en soie rouge. Elle avait un joli decolté et se portait assez près du corps. Elle avait aussi un superbe dos nu et une légère ouverture qui partait du dessus du genou.






Je sentis Diégo s'approcher de moi et il suivit mon regard avant d'ouvrir la bouche.





Celle-ci. Elle est parfaite. Dit-il en faisant signe à la vendeuse.





J'allais répliquer mais la détermination dans son regard me poussa à l'essayer.

Une fois la robe passée je sortis de la cabine et m'avançai vers le miroir. La lueur dans les yeux de Diégo à travers le miroir me donna une multitude de frissons.





Non je.. Elle est trop..





Magnifique. Termina-t'il d'une voix rauque. Elle te va si bien ce serait un crime de ne pas la prendre. Il s'approcha de moi en m'éludant de haut en bas.





C'est vrai que la robe était magnifique et que je me trouvais vraiment belle dedans. Mais si je portais ça j'allais passer tout sauf inaperçu. Je posai mon regard dans celui du mafieux à travers le miroir en réfléchissant. Après tout comment passer inaperçu auprès d'un homme tel que lui.

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