Chapitre 26

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Je dois me rendre à mon bureau quelques instants. Cela ne sera pas très long. Me dit-il une fois installé dans la voiture.



Oh. Dis-je nerveuse en triturant mes doigts. 



Est-ce qu'il y a un problème Rose? Me dit il en prenant mon menton pour arrimer son regard au  mien.



Nonn, bien sûr que non. Dis je en tentant un sourire timide.


Pourquoi essayes-tu de me mentir ? Dit-il en fronçant les sourcils.



Je ne mens pas. Je pinçais les lèvres en entendant ma voix beaucoup trop aiguë.





Tu vois même toi tu n'es pas convaincu. Son ton devenait un peu plus dur bien qu'un brin moqueur. Qu'est-ce que tu n'oses pas me dire?





Je je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée que je t'accompagne à ton bureau. Je me mordais la lèvre en le voyant réfléchir.




Et on peut savoir pour quelle raison ? Dit-il les sourcils froncés.




Je le détaillais soudain et je ne pu m'empêcher de le trouver terriblement séduisant.
Seigneur qu'est-ce qu'il me prenait.




Les gens vont croire des choses .. à propos de .. Je bégayais en fuyant son regard.





A propos de nous deux ? Il demanda d'un ton tranchant en attrapant mon menton.  J'hochais la tête un peu perdue.




Nous deux. A l'inverse de moi il n'avait aucun mal à le dire.



Et donc ? Tu as honte de t'afficher à mes côtés ? Il claqua le visage sévère.


Super, je venais de le vexer et il ne semblait pas vouloir comprendre mon point de vue.



Non non c'est juste qu'ils pourraient croire des choses qui n'existent pas. Je lui dis dans un murmure.


Qui n'existent pas ? C'est ce que tu penses vraiment ? Il me demanda irrité en lâchant mon visage.



Je déglutis et ouvris la bouche avant de la refermer, aucun mot ne semblait vouloir sortir. Mon cœur battait si vite, il semblait vouloir sortir de ma poitrine. Je ne m'attendais pas à une telle réponse de sa part. Est-ce qu'il essayait de me faire comprendre quelque chose.



Je je ne sais pas. Je soufflai perdu le regard dans le vide.



Nous deux ce n'était pas possible, on est trop différent. Je lui apporterai plus de problèmes qu'autre chose. Il ne connaissait rien de moi et moi rien de lui.


Il attrapa mon visage entre ses mains et approcha son visage du mien.



Tu ne ressens rien Rose ? Il me demanda, son visage à quelques centimètres du mien.
Je fermai les yeux, frissonnant à son contact.




C'est bien ce que je pensais. Il dit en me lâchant un sourit triomphant sur son visage. Je le regardais un peu frustrée remettre sa veste et sortir de la voiture. Je m'étais faite avoir encore une fois.



Il m'ouvrit la portière et me tendit sa main que j'hésitais à prendre. Il ne me laissa pas le choix et attrapait ma main m'entraînant dans ses locaux.


Il lâcha ma main et passa la sienne dans le bas de mon dos m'entraînant jusque dans son bureau. Je devrais m'éloigner de lui mais j'en étais incapable, il avait une telle attraction sur moi.

Quelques regards indiscrets dans notre direction me firent baisser la tête les joues rouges.



Ne baisse pas la tête Rose. Le mafieux m'ordonna sévèrement. Ils ne méritent pas que tu tortures comme cela.



J'hocha la tête silencieusement en levant la tête vers lui. Il était si beau dans son costume et cet aire concentré sur son visage.. pensais je avant de me ressaisir. Je devenais complètement folle face à cette homme. Soudain, il contracta ses mâchoires en me jetant un regard en coin signe que mes regards appuyés ne passaient pas inaperçu. Honteuse je détournais le regard en humidifiant mes lèvres.

Arrivé devant l'ascenseur je souffla discrètement et fus soulagé qu'il n'y ai personne. Mais à peine la porte de celle ci refermé je sentais deux mains me plaquer contre la paroi.



Tu joue à un jeu dangereux Rose. Me lancer de tels regards... Il me dit le souffle cours alors que je le regardais surprise. Je peine à me contrôler. Il continua en approchant son visage plus près de mes lèvres. Je déglutis tout les sens en alertes, luttant contre l'envie de l'embrasser.



Mais heureusement pour nous l'ascenseur s'arrêta et nous fûmes obligés de nous éloigner. Le mafieux pesta à côté de moi pendant que je tentais de remettre un peu d'ordre dans ma tenue la respiration haletante. Les porteurs s'ouvrirent et Diego attrapa ma main pour me guider jusque dans son bureau.



Une fois la porte de celle ci fermée il me lâcha puis chercha un dossier sur son bureau. Je fis le tour du bureau intrigué de découvrir son environnement professionnel. Son bureau était grand spacieux et surtout très sobre avec de grandes baies vitrées qui laissaient entrevoir une magnifique vue sur la ville. Je m'approcha des grandes baies pour l'admirer et inconsciemment je me retrouvait à quelques centimètres de Diego. Il semblait boucler à la hâte son dossier sûrement presser de partir.


La vue était à coupé le souffle et un silence apaisant régné dans la pièce.



Tu aimes la vue Rose ? Il me demanda en se tournant vers moi.



Oui. Je lui répondis en souriant.


Il attrapa ma main pour m'approcher de lui. Je m'adossa à son bureau en remettant une mèche derrière moi oreille.



Tu pourrais l'apprécier d'avantages si tu acceptes ma proposition. Il me dit avec un sourire malicieux. Il ne perdait pas le nord lui.



J'ai déjà un travail. Je lui dis en lui retournant son sourire.



Ton travail ici serait beaucoup plus plaisant. Tu aurait plus de liberté. Et surtout tu aurais la joie de me voir tout les jours. Il continua en se redressant, ses mains posées de parte et d'autre de mes hanches sur son bureau. Il se retrouva aussi proche de moi que dans l'ascenseur et mon cœur s'affola encore une fois.


Tu n'abandonnes jamais. Je lui soufflais en essayant de me ressaisir. Il glissa ses main le long de mon corps avant d'attraper mon visage entre ses mains.



Jamais. Il me susurra à l'oreille avant de faire glisser ses lèvres le long de ma joue. Soudain sa bouche s'écrasa sur mes lèvres avec force et il m'embrassa passionnément. Je gémis contre lui avant d'entrouvrir les lèvres incapable de résister au désir qui montait en moi. Il me plaqua contre son corps et je posa mes mains sur son torse.

De toute ma vie je n'avais jamais ressentis ce qu'il me faisait ressentir en un baiser.

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