Irrésistible • B.Pavard

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Je suis réveillée par un Antoine qui prend trop de place. Mais qu'est-ce qu'il fout là lui?

Moi: Antoine! Dis-je en le poussant.

Il ouvre les yeux puis je vois Paul se réveiller.

Paul: Pourquoi t'es là toi?
Antoine: J'étais jaloux.
Moi: Jaloux?
Antoine: Oui. Parce que mes deux meilleurs amis dormaient sans moi. Du coup je suis venu et je me suis calé entre vous deux.
Paul: Tu es venu à quelle heure?
Antoine: 4hoo je crois.
Moi: T'es un grand malade.

Je regarde mon téléphone, il est 8h30.

Moi: On doit aller au petit déjeuner, dépêchez vous! Tout le monde doit déjà y être.

Je me lève et m'habille. Paul et Antoine ne tardent pas à faire la même chose, puis nous partons tous les trois au petit déjeuner.

Didier: Voici les 3 mousquetaires!
Moi: C'est ça!
Didier: Vous venez de vous levez, non?
Paul: C'est de la faute d'Antoine.
Antoine: Sans moi vous vous seriez réveillé trop tard!
Moi: Ouais mais on aurait mieux dormi!
Didier: Allez manger.

On va se servir au buffet, pour moi ce sera une salade de fruit pour changer.
On va ensuite s'asseoir au bout de la table, là où il reste des places.

Kylian: Coucou!
Moi: Bien dormi, petit chat?
Kylian: Oui, je me suis juste couché un peu tard.
Moi: Toi au moins tu ne t'ai pas fait réveiller par un Antoine.
Kylian: Il a fait quoi?
Paul: On s'est réveillé, il dormait avec nous.
Antoine: Mais je vous ai dis! Je trouvais ça pas juste que vous dormiez ensemble. J'ai juste voulu qu'on dorme tous les trois.
Moi: T'es bizarre parfois.
Paul: Attention Leslie, ne regarde pas à ta droite.
Moi: Quoi?

Je tourne ma tête et je vois Benjamin et Camille à côté. Ils sont entrain de rigoler ensemble. Cela ne m'affecte pas plus que ça, ils ont le droit. Mais j'avoue que mon cœur commence à battre de plus en plus vite.

Kylian: Ça va?
Moi: Oui oui.
Paul: T'es sûr?
Moi: Vous inquiétez pas. Il a le droit de rigoler avec une fille.
Antoine: Enfin là ils sont proches quand même.

Je retourne ma tête vers Benji et Camille et ils ont entrelacé leurs mains toujours en rigolant. Ils sont sérieux là? C'est pas comme s'ils n'avaient pas vu que j'étais là.

Antoine: Les regarde pas, on s'en fout.

Je détourne le regard et je continue de manger.

Les garçons se préparent pour l'entraînement et moi aussi. Je vais courir pour me vider la tête et pour ne pas rester sur le banc en compagnie de Camille qui ne va pas arrêter de prendre des photos de Ben.

On se met en piste et on commence à courir.

Didier: Je vous dirai stop pour marquer la fin de la course.

Je suis à côté d'Antoine les premières minutes, mais ce dernier décide d'aller plus vite. Je veux garder mon rythme car je veux tenir.
Benjamin arrive ensuite à côté de moi.

Benjamin: Ça va?
Moi: Oui.

Au final je ne vais pas garder mon rythme, je vais avancer.

Benjamin: N'essaye pas de m'éviter, je cours plus vite que toi. Dit-il en arrivant à ma hauteur.

Je décide d'aller encore plus vite mais ce dernier me rattrape encore et encore.
J'accélère puis mon genou cède. Je tombe au sol et tout le monde s'arrête.

Benjamin: Leslie! Ça va?
Moi: Putain de merde!

J'ai très mal. Mon genou a toujours été fragile depuis mon accident mais je ne pensais pas qu'il l'était autant.
Les médecins arrivent à toute vitesse.

Médecin: Fais moi voir ça.
Moi: Aïe!
Médecin: Ce n'est pas cassé, par contre c'est légèrement fracturé. Avec une genouillère tu devrais t'en remettre facilement.

Il m'aide à me relever et m'emmène jusqu'au banc.

Didier: Reprenez votre course! Mon dieu Leslie.
Moi: M'engueule pas!
Didier: Je ne peux pas t'engueuler la.
Camille: Ça va, Leslie?
Moi: Oui ça va!

Elle m'agace! Si elle n'avait pas fait de rentre dedans à Benjamin ce matin je n'aurais pas essayé de l'éviter durant la course et je ne me serais pas fait mal.
Le médecin m'apporte une genouillère et m'accompagne jusqu'à la chambre de Paul.

Médecin: Repose ton genou aujourd'hui, la douleur ne devrait plus être présente demain.
Moi: Merci beaucoup.

Il part et je reste sur le lit à regarder une série toute la matinée.

Pdv de Benjamin

Je m'en veux. J'ai l'impression que c'est de ma faute. Si je l'avais laissé tranquille elle ne se serait peut-être pas blessé.
Quand on finit l'entraînement sur le terrain, on va a la salle de sport.
L'entraîneur nous dis ce qu'il faut travailler aujourd'hui et on s'y met.
Je me mets à une machine pour muscler les jambes et Camille arrive vers moi.

Camille: Tiens je t'ai apporté une bouteille d'eau.
Moi: Oh! Merci beaucoup.
Camille: Tes jambes elles sont tellement musclées!
Moi: Je suis footballeur, Camille. Dis-je en rigolant un peu gêné. Je suis bien obligé d'avoir les jambes musclées.
Camille: C'est vrai.

Elle s'assoit à côté et me regarde faire. Ça ne me gêne pas tant que ça, c'est plutôt satisfaisant.
Elle prend son appareil photo.

Camille: Je peux?
Moi: Bah oui! C'est ton métier non?
Camille: Oui mais peut-être que t'as pas envie que je te prenne en plein entraînement.
Moi: Ça ne me dérange pas, t'inquiète.

Elle commence à prendre quelques photos, puis elle les regarde et sourit.
Je me lève de la machine.

Moi: Fais voir.
Camille: Mmh...non. Dit-elle avec un sourire malicieux.
Moi: Non? Tu es sûr?
Camille: Sûr.
Moi: Très bien.

Je me précipite vers elle mais elle court alors je court après elle.
J'arrive à la rattraper par les hanches puis on tombe tout les deux au sol.
On éclate de rire.

Olivier: Bah dis donc vous deux! Ça s'amuse bien à ce que je vois.
Moi: Laisse nous tranquille! Dis-je en rougissant.

Avec Camille on se relève et elle finit par me montrer les photos.

Moi: C'est super bien réussi! T'as vraiment du talent.
Camille: Merci!

Je lève la tête et je vois Paul et Antoine debout les bras croisés entrain de me regarder.
Je sens que je vais me faire engueuler moi.