Irrésistible • B.Pavard

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Nous sommes tous dans l'avion pour rentrer en France. Je dors à moitié sur l'épaule de Benjamin, hier soir nous avons fait la fête jusqu'à très tard. Je pensais que j'allais vite fatiguer mais au final je m'amusais bien.
J'ai mes écouteurs et la chanson Fake Plastic Trees de Radiohead passe, cette fameuse chanson. Je me remémore alors tous les souvenirs de cette aventure.
Mon arrivée à Clairefontaine où j'ai rejoint Paul et Antoine, ma relation avec Adrien qui heureusement s'est bien finis, les moments compliqués avec Benji qui se sont arrangés, Dylan qui m'a conseillé et soutenu jusqu'au bout et tout les autres avec qui j'ai partagé cet Euro mémorable.
Mais en ce moment nous sommes dans l'avion, ce qui signifie que tout ça est finit.
Ce soir, je ne dînerai pas avec tout les joueurs et je ne prendrai pas le petit déjeuner avec eux demain. Cela m'attriste beaucoup, mais ce soir je me coucherai avec Benjamin et je me réveillerai aussi avec lui.

Nous arrivons à Paris, le bus attend les joueurs pour descendre la place de la concorde afin de célébrer cette victoire avec tout les français, comme il y a 20 ans. Le président de la république a aussi donné rendez-vous aux garçons pour déjeuner après.

Benjamin: Tu restes avec nous, hein?
Moi: Oui, ne t'inquiète pas.

Il me prend la main et nous montons dans le bus. Ils montent en haut pour présenter la coupe aux supporters, moi je suis en bas entrain de regarder la foule.
Nous avons mis 2h30 pour rejoindre l'Élysée.
J'ai assisté au changement de tenue de Benjamin, il est en costume.

Moi: Qu'est-ce que tu es beau comme ça.
Benjamin: Merci, toi aussi tu es belle.

Je lui souris et nous entrons au palais de l'Élysée, c'est juste magnifique.

Paul: Il a de la chance d'habiter ici le président.
Moi: Aha, c'est clair!

Je suis fatiguée, ce déjeuner chez le président était génial. Maintenant c'est le moment que je redoutais le plus, dire au revoir.

Kylian: J'espère qu'on va vite se revoir, Leslie.
Moi: Bien sûr qu'on va vite se revoir! Dis-je en le prenant dans mes bras.
Kylian: Tu vas me manquer.
Moi: Toi aussi.

Je me détache de lui et je vois Presnel.

Moi: Tu vas me manquer toi aussi, mon presko.
Presnel: Fais moi un câlin.

Je vais dans ses bras et je le sers très fort.

Moi: On va vite se revoir.
Presnel: Oui.

C'est ensuite au tour d'Adrien.

Moi: Merci pour tout.
Adrien: Tu vas me manquer. Dit-il en me prenant dans ses bras.
Moi: Toi aussi.
Adrien: Je te souhaite que du bonheur avec Benji, vraiment.
Moi: Merci.

En me détachant de lui, je vois Paul et Antoine me regarder, je ne peux m'en empêcher et je commence à pleurer.

Antoine: Oh non, Leslie.
Paul: Pleure pas.

Je vais les prendre dans mes bras.

Moi: Vous allez tellement me manquer.
Paul: On va se revoir.
Antoine: Mais oui.
Moi: Merci d'avoir été là pour moi.
Antoine: C'est normal.
Paul: Tu es notre petite sœur.
Antoine: Tu vas rentrer à Munich avec Benji et te reposer, vous allez vous marier et avoir cet enfant.
Paul: Et on viendra te rendre visite.
Moi: Je vous aime.

Je vais dire au revoir aux autres et je termine par Didier.

Didier: Tu me promets de revenir à Bayonne quelques fois?
Moi: Mais oui, bien sûr.
Didier: Je t'aime.
Moi: Moi aussi.
Benjamin: Tu es prête?
Moi: Oui, j'arrive.

Je fais un dernier signe de la main aux garçons et je monte dans le taxi avec Benji.

Benjamin: Ça va aller, ne pleure pas.
Moi: C'est dur.
Benjamin: Je sais, viens là.

Je pose ma tête dans son cou et il me caresse le dos.

Moi: J'ai un appartement ici.
Benjamin: Je sais.
Moi: Demain faut que je passe au bureau.
Benjamin: Je n'ai pas pris d'hôtel, je me disais qu'on pouvait dormir chez toi.
Moi: Bien sûr.

Le taxi nous dépose devant mon immeuble parisien et nous montons.

Moi: Et voilà! C'est là où j'ai habité pendant un certain temps.
Benjamin: C'est très joli.
Moi: Là tu as le salon qui donne sur la cuisine puis la salle de bain. Ici une première chambre puis en face ma chambre.
Benjamin: Le lit à l'air plutôt pas mal...
Moi: Tu veux l'essayer?
Benjamin: Je ne dis pas non.

Après cette phrase il n'attend pas une seule seconde pour se jeter sur mes lèvres.