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Je me réveille dans le lit de Benjamin. Ses bras musclés qui entourent mon corps et pouvoir sentir son parfum en posant ma tête dans son cou, tout ça m'avait manqué.
Il dort encore et je le trouve trop craquant comme ça. Mais il va bien falloir que je le réveille car il y a entraînement avant le match de ce soir.
Le Portugal, c'est une équipe très forte, redoutable qui a fait un début d'euro magnifique. Et puis ils ont le grand Ronaldo.

Je me décide à réveiller monsieur en le frappant.

Moi: Bouge toi!

Il se réveille et me regarde avec incompréhension.

Benjamin: Je peux pas avoir un réveil plus doux?
Moi: J'ai faim...
Benjamin: C'est à dire...dit-il avec un regard pervers.
Moi: Que tu es con. Dis-je en lui frappant le bras.
Benjamin: C'est bon je rigole.

Je me lève et enlève mon pyjama pour m'habiller.

Benjamin: Tu es trop belle.
Moi: Oh merci, mon cœur. Habille toi!

Il s'exécute et nous partons au petit déjeuner.

Paul: LES AMOUREUX SONT LÀ!
Moi: T'es pas obligé de crier!
Antoine: Ils sont beaux.
Ousmane: Tellement beaux.

On éclate de rire et je pars me prendre des œufs brouillés.
Je reviens à table et je m'assoie entre Kylian et Adrien, en face de mon chéri.
Je remarque que Rabiot a mauvaise mine, il a même l'air triste.

Moi: Tout va bien? Je lui chuchote.
Adrien: Euh...pas trop.
Moi: Tu veux me raconter?
Adrien: J'ai pas très bien dormi, je me suis un peu embrouillé avec ma mère hier soir.
Moi: Ah merde...
Adrien: Elle me met une pression de dingue.
Moi: Elle sera là ce soir?
Adrien: Oui...et ma mère c'est pas le genre de personne très aimable.
Moi: Faut qu'elle mange des carottes.

Il éclate de rire et je le prends dans mes bras.
On finit de manger et Didier nous donne rendez-vous sur le terrain pour l'entraînement.

Je regarde les garçons en pleine action, surtout mon petit Benji qui est bien trop sexy.
Après 1h30 d'entraînement sur le terrain, ils partent à la salle de sport. Benjamin me rejoint et entoure ma taille de son bras.

Moi: Pas trop fatigué?
Benjamin: Non ça va. Je peux même dire que je suis en pleine forme!
Moi: Tant mieux.

Une fois à la salle, Benji retire son teeshirt et se met aux machines.
Pendant ce temps là je vais voir Didier.

Moi: Vous avez réfléchis à la composition?
Didier: Oui, on a déjà fait notre choix.
Moi: Je te fais confiance.
Didier: Je vais mettre Jules Koundé à la place de Benji.
Moi: Tu déconnes?
Didier: Non.
Moi: Mais sérieusement, Didier! Koundé!
Didier: Je l'ai sélectionné, il faut bien qu'il joue.
Moi: Mais c'est le Portugal en face de nous!
Didier: Vu l'attitude qu'a eu Benji face à la Hongrie, je préfère mettre Jules.
Moi: Mais ça va pas dans ta tête?
Didier: Écoute Leslie, c'est pas parce que c'est ton petit ami que je dois le faire jouer à tous les matchs!
Moi: Oui mais là c'est évident!
Didier: Tu ne vas pas m'apprendre à faire mon travail, c'est clair?

Je ne lui réponds même pas et je pars rejoindre ma chambre.
Je suis énervée contre lui, vraiment. Je sais que Benji n'a pas eu un très bon comportement, mais ça reste un très bon joueur! Je n'ai rien contre Jules, il est adorable. Mais il est bien moins performant que Pavard.
Je me pose sur le lit et j'essaye de me calmer.
Puis la porte s'ouvre.

Adrien: Je t'ai vue partir en courant, ça va?
Moi: Non ça va pas.
Adrien: Dis moi...
Moi: Didier ne fait pas jouer Benji, il met Koundé à la place.
Adrien: Sois pas énervée pour ça...c'est pas grave! Koundé n'est pas nul, il a été sélectionné. Et puis comme ça Benjamin pourra se reposer.
Moi: Mais j'ai peur qu'on se prenne des buts parce qu'il a mis Koundé.
Adrien: Mais arrête tes conneries! De toute façon vu les scores des autres groupes on est déjà qualifié.
Moi: C'est vrai, tu as raison.
Adrien: Moi non plus je ne joue pas.
Moi: ATTENDS QUOI?
Adrien: Il nous a annoncé le 11 de départ après que tu sois partie. Mais t'inquiète pas, la composition est très bien. Benjamin n'a rien dit, il s'en fiche.
Moi: Si tu le dis...

Il me sourit et part de la chambre. Benjamin arrive quelques minutes après avec Ousmane.

Ousmane: Mauvaise nouvelle.
Moi: Benjamin ne joue pas ce soir, je sais.
Benjamin: Non pas ça.
Ousmane: Le médecin a examiné ma blessure du match contre la Hongrie, je suis forfait.
Moi: PARDON? Pourquoi autant de mauvaises nouvelles d'un coup? C'est pas possible, mon Ousmane.

Je le prends dans mes bras et je le sers très fort.

Ousmane: Ça m'a vraiment fait plaisir de te revoir, tu es une fille extraordinaire et pleine de qualités. Et de défauts aussi mais ça c'est pas grave.

Je ris légèrement.

Moi: Je ne te l'ai peut-être jamais dit mais t'es un de mes meilleurs amis ici, vraiment.
Ousmane: Tu peux dire que je suis ton préféré, je ne le dirai à personne!
Moi: Aha, si tu veux. Tu es mon préféré.
Benjamin: Je suis toujours là!
Ousmane: C'est bon toi tu l'as dans ton lit, je peux l'avoir comme amie!
Moi: Quel poète!
Ousmane: T'as vu ça. Ma valise est prête, faut que je descende.
Moi: Tu pars maintenant?
Ousmane: Oui.

Ousmane va chercher sa valise et Benjamin vient m'embrasser.

Benjamin: Ça va aller?
Moi: Oui.

On se sourit et on rejoint tout le monde en bas.
Ils prennent tous un par un Ousmane dans les bras. Il ne faut pas que je pleure, je dois retenir mes larmes. Aller Leslie t'inquiète!
J'essaye de me rassurer autant que je peux.

Ousmane: Tu vas vraiment me manquer, Leslie.
Moi: Toi aussi.

Je le prends une dernière fois dans mes bras et il monte dans la voiture en direction de l'aéroport.
Je suis triste, super triste. Ousmane était quand même un de mes piliers ici.

Benjamin: Ma Leslie...dit-il en me serrant dans ses bras.
Moi: Je suis triste.
Benjamin: Je sais, moi aussi.

Il prend mon visage dans ses mains et pose ses lèvres sur les miennes.

Paul: Mais arrêtez de vous rouler des pèles quand tout le monde est là! C'est dingue ça!
Moi: Tu vas arrêter de nous faire chier quand ?
Paul: Mmh...jamais je crois.
Antoine: Leslie? Comment ça Ousmane c'est ton préféré?
Moi: Tu vas pas t'y mettre?
Didier: Son préféré c'est moi de toute façon! Je peux te parler, Leslie?
Moi: Oui.

Je le suis et on se pose dans un canapé de l'accueil.

Moi: Je suis désolée de m'être énervée.
Didier: Je comprends tout à fait ta réaction. Tu aurais aimé voir Ben sur le terrain pour te rincer l'œil, je sais.
Moi: N'importe quoi toi!
Didier: Tu as le droit à une place sur le banc à côté de moi pour le match.
Moi: Sérieusement?
Didier: Oui!

Je le prends dans mes bras. Je suis trop contente! Ça fait depuis la coupe du monde que je ne suis pas allée sur le banc aussi près du terrain. Je vais vivre ce match d'une manière, je vous dis pas!

Irrésistible • B.PavardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant