Irrésistible • B.Pavard

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Je me réveille à cause de la lumière du jour et je découvre Benji encore entrain de dormir à côté de moi. Il est sur le ventre, la bouche légèrement ouverte, avec le drap qui couvre la moitié de ses fesses. Il est vraiment sexy, je n'arrive pas à détacher mon regard de lui.
Je m'approche de son visage et lui caresse la joue avant d'y déposer un délicat baiser.

Benjamin: Salut, mon amour. Dit-il en se réveillant.
Moi: Tu as bien dormi?
Benjamin: Oui, mais je suis encore fatigué. Il est quelle heure?

Je prends mon portable qui est posé sur la table de nuit et je remarque qu'il est 11h30.

Moi: On a 1h avant d'aller déjeuner.
Benjamin: Ça va, on est large.
Moi: Tu vas pas te rendormir quand même?
Benjamin: Pourquoi pas?
Moi: Je pensais que tu allais te réveiller pour me faire un câlin au moins.
Benjamin: Oh mon coeur...

Il se redresse et me regarde avec une mine triste, puis il vient se coller à moi.

Benjamin: Pourquoi moi je suis nu et pas toi?
Moi: Parce que moi je dors avec un pyjama.
Benjamin: Oui mais généralement tu te rhabilles pas après...
Moi: Bah là je me suis rhabillé. On s'en fout, non?
Benjamin: Tu as raison.

En réalité je me suis rhabiller car j'avais peur pour le bébé. J'ai comme l'impression qu'avec une couche de vêtements il est protégé. Et même si je ne vois pas mon ventre s'arrondir pour l'instant, il serait capable de remarquer quelque chose. Je suis enceinte de 3 semaines ou 1 mois donc ça ne se voit pas. Mais Benjamin est spéciale, il remarque des choses improbables.
Je m'apprête à me lever mais Benji me retiens.

Benjamin: Reste encore un peu, je veux rester dans tes bras.
Moi: D'accord, juste quelques minutes.
Benjamin: En quelques minutes j'ai le temps, alors.
Moi: Pour rester dans mes bras, oui.
Benjamin: Je ne parlais pas de ça.
Moi: Tu parlais de quoi?

Il ne me répond pas et m'embrasse intensément, puis petit à petit il descend de plus en plus bas.

Il est 13h, on arrive au déjeuner.

Paul: Bah alors vous deux, vous avez sauté le petit déjeuner?
Benjamin: J'ai pas sauté que le petit dej, crois moi.

Toute la table éclate de rire, quel beauf celui-là!
Je lui tape l'épaule et je lui dis clairement qu'il est con avant de m'assoir à côté de lui.

Benjamin: Je te fais une assiette, que veux tu manger?
Moi: Là tout de suite, j'ai envie de mozzarella et de chocolat.
Benjamin: Euh...genre que ça?
Moi: Ouais.
Benjamin: Bah je te prends une mozzarella. Tu es sûr que tu ne veux pas de tomates avec ?
Moi: Non, t'inquiète. Prends moi du chocolat aussi!
Benjamin: En même temps que la mozza?
Moi: Oui.
Benjamin: T'es chelou parfois.

Il se lève et va chercher à manger.
Je suis d'accord, la mozzarella au chocolat c'est pas très appétissant mais je suis enceinte.
Quelques minutes plus tard, mon copain revient avec l'assiette que je lui avais demandé.

Benjamin: Et voici! Bon appétit, ma chérie.
Moi: Merci!

Après manger, Didier a préparé un entraînement pour les garçons. Nous jouons la finale demain. Je suis beaucoup trop excitée de voir ce match contre l'Angleterre.
Ils ont un avantage puisqu'ils jouent à domicile mais nous ne sommes pas trop loin de chez nous non plus.

Les garçons courent autour du terrain pour s'échauffer un peu et Didier vient me voir.

Didier: Tu lui as dit?
Moi: Pas encore.
Didier: Et tu comptes le faire quand?
Moi: Demain, tout le monde sera au courant. T'inquiète pas.
Didier: J'ai hâte de voir leur réaction.

Il continue d'observer les garçons et je fais de même.
Je n'arrive toujours pas à réaliser que je vais avoir un bébé, c'est juste incroyable.
En y réfléchissant un peu plus, je me dis que cet enfant je vais l'élever avec Ben. Je vais donc devoir revenir à Munich. Il sera impossible pour moi de faire des aller-retour les week-ends alors que je suis enceinte et encore moins avec un nouveau né.

Une fois l'entraînement finit, Benji vient vers moi.

Benjamin: Ça va, ma chérie?
Moi: Oui oui, j'étais dans la lune.
Benjamin: Ah...je vois. Tu pensais à quoi?
Moi: À nous.
Benjamin: Ah oui? Et quoi en particulier sur nous?
Moi: Rien d'important.

Il me lance un regard d'incompréhension puis je l'embrasse pour le rassurer.