Irrésistible • B.Pavard

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Benjamin et moi arrivons au petit déjeuner main dans la main. Tout le monde est déjà là.
On va prendre à manger au buffet et on s'assoit à notre table habituelle.

Adrien: Vous avez fait du bruit cette nuit, c'était insupportable.
Paul: Ah ouais! On entendait tout.
Moi: Non? Vraiment?
Kylian: Ah oui!
Moi: Mais t'es à l'autre bout du couloir, Kylian!
Presnel: Je confirme, on entendait beaucoup.
Moi: Merde! Je suis vraiment désolée.
Antoine: Moi j'ai rien entendu.
Paul: Toi t'entends jamais rien!
Benjamin: Vous avez vraiment mal dormi a cause de nous?
Adrien: Bah c'est surtout à cause de Leslie qui faisait que de crier.
Paul: Oui mais bon, si Benjamin n'était pas là elle n'aurait jamais crié comme ça.
Adrien: C'est vrai.
Moi: Arrêtez, ça me gêne!
Antoine: Ça me gêne aussi, changeons de discussion!

Je suis rouge de honte. On a toujours fait du bruit mais je ne pensais pas qu'on pourrait nous entendre jusqu'à l'autre bout du couloir.
Ils changent de discussion rapidement en attaquant un sujet de foot.
Je sens Benjamin déposer sa main sur ma cuisse, et un sourire se dessine sur mon visage.

Didier: Bon, les gars! Vous avez fait un bon match hier. Aujourd'hui je vous propose un entraînement peu intensif pour bien relâcher les muscles. Donc au programme, il y a piscine et séance d'étirement en groupe avec cylindres et tout ce qui va avec. J'espère que cela vous convient, de toute façon vous n'avez pas vraiment le choix.

On finit de manger et les garçons montent se préparer. Je reste un peu avec Dylan.

Moi: Comment tu vas?
Dylan: Bien et toi?
Moi: Ça va. Tu m'avais pas dit mais avec cette Mathilde...
Dylan: Ah Oui! On s'est embrassé la dernière fois qu'on s'est vu.
Moi: Sérieux?
Dylan: Oui! Mais le lendemain j'étais dans l'avion. On a pas pu avoir une claire discussion sur ce qu'on est actuellement, mais on s'envoie beaucoup de messages.
Moi: Je suis trop contente!
Dylan: Tu vas retourner vivre en Allemagne?
Moi: Euh...je pense pas...
Dylan: Sérieux?
Moi: À Paris j'ai mon appart et mon boulot. Et puis...je ne suis pas si loin de l'Allemagne non plus.
Dylan: C'est vrai.
Moi: Je pourrais y aller les week-ends et m'arranger pour faire peut-être du télétravail quelques fois.
Dylan: Ça pourrait être une bonne idée.
Moi: En plus je suis mieux à Paris, je parle la langue, je fais bien plus de choses.
Dylan: T'as raison. Faut que tu le fasse comme tu le sens. Mais vous en avez parlé avec Benjamin?
Moi: Pas encore, mais il ne sera pas contre, j'en suis sûr.

On se dirige vers la salle de sport et les joueurs se mettent en place sur les tapis positionnés au sol.
Les entraîneurs donnent des consignes pour faire les étirements.
Je suis derrière le groupe et je peux avoir une belle vue sur leurs fessiers. Ils sont actuellement entrain de s'étirer à quatre pattes et c'est bien trop drôle.
J'avoue que le petit cul de mon chéri est très appétissant.

Paul: Leslie je te vois!
Moi: Oh ça va toi!
Antoine: Arrête de matter mon cul!
Moi: C'est pas le tiens que je regarde, mon chou.
Antoine: Ahhh c'est celui de Pavard.

J'éclate de rire et Benjamin aussi. Il me regarde et mime un bisou dans ma direction.

Après cette séance d'étirements, on se donne rendez-vous à la piscine.
Dylan et moi nous nous mettons en maillot et on arrive devant le bassin.

Moi: On plonge?
Dylan: Quelle question!

On se positionne et nous plongeons tout les deux.

Paul: Toujours aussi synchronisés vous deux!
Moi: T'as vu ça!

On rejoint les joueurs et Paul se précipite sur moi pour me couler.
Pourquoi toujours vouloir me couler? C'est si drôle que ça? Moi ça m'énerve parce qu'ils y arrivent toujours!
Après m'être fait couler quatre fois par une pioche je vais me réfugier dans les bras de Benji.

Benjamin: Oh mon bébé! T'as pas trop bu la tasse?
Moi: Très drôle! Bien sûr que j'ai bu la tasse.

Il me fait un rapide bisou et pose ses mains sur mes fesses.

Paul: Je vois tes mains, Pavard! Fais gaffe!
Moi: Tu fais le protecteur mais cette nuit tu n'es pas venu toquer à notre porte pour nous dire d'arrêter.
Paul: Ça aurait été bien trop gênant, pour vous et pour moi.
Moi: C'est vrai.

Je profite de ce petit moment Avec mon copain pour lui parler de l'avenir.

Moi: Je voulais te dire, pour plus tard...
Benjamin: Oui?
Moi: Je compte pas te suivre en Allemagne cette fois. Maintenant j'ai mon appartement à Paris, j'ai mon travail et j'ai aussi mes amis. Mais je suis pas très loin de Munich donc je pourrai venir les week-ends et même demander à mon patron pour faire du télétravail comme ça je pourrai rester plus longtemps qu'un week-end.
Benjamin: Je vois.
Moi: Tu sais comment ça s'est finit la dernière fois et j'ai pas envie que ça recommence.
Benjamin: Moi non plus. Je sais que tu t'ennuyais. Je préfère que tu sois à Paris heureuse plutôt que mal à Munich.
Moi: Mais ça ne changera rien entre nous. On se fait confiance et puis je trouve que justement on sera content de se retrouver à chaque fin de semaine.
Benjamin: Je suis d'accord. Tu viendras quand même me voir jouer?
Moi: Mais oui! Ça peut se faire, t'inquiète!
Benjamin: Je t'aime tellement.
Moi: Moi aussi.

Je l'embrasse. Je suis tellement contente d'avoir eu le courage de lui dire et de ne pas tout garder pour moi comme je l'avais fait la dernière fois. Benjamin est quelqu'un de compréhensif et je n'aurais jamais dû penser le contraire. Je l'aime et je sais que même si on ne vit pas ensemble notre relation va marcher parce qu'on est fait pour être ensemble.
Nous deux c'est une évidence.