Epilogue.

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Turning page - Sleeping At Last

Never Gonna Love Again - Lykke Li 


NDA : A vous mes lecteurs, je vous demanderais de ne pas sauter les deux autres "chapitres". Un mot vous y est adressé, ainsi qu'une FAQ qui pourrait peut-être réponse aux questions que vous voudriez me poser à moi, ou bien...:)


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La notion de temps avait toujours été une question rhétorique.

Jamais personne n'avait pu y répondre, et jamais personne n'avait saisi le sens premier de la question.

Qu'est-ce qu'était le temps ?

On pouvait toujours passer des heures et des heures à chercher une réponse, sans jamais la trouver.

Ou bien, comme d'autres, on pouvait se passer d'avoir réponse à tout, et simplement profiter de ce que la vie pouvait nous offrir.

On pouvait toujours attendre des milliers d'années, sans jamais être préparé à tomber sur le privilège de sa vie.

De tomber sur l'amour.

Qu'est-ce qu'était l'amour ?

L'amour avait toujours connu des millions de formes, mais le plus souvent, on pouvait l'accorder avec la chaleur d'un souffle ou d'un simple contact, à la joie d'un sourire. À la façon dont des lèvres se tordent de plaisir, ou bien encore à la manière dont un nez se froisse, où à de petites joues qui rougissent.

On ne pouvait jamais savoir, tout comme le temps, quand est-ce l'amour allait frapper.

Dans une autre vie, on pourrait tout d'abord commencé l'histoire en disant que le Diable avait eu deux fils. L'un étant né des cieux, l'autre des enfers. On pourrait conter que Hadès lui-même aurait eu la chance de donner naissance à deux êtres qui auraient été la fierté d'un père.

Et on pourrait conter cette histoire en disant que j'avais été un des ces enfants, et que jamais je n'avais connu d'autre maison que celle des cieux, ou plutôt, des enfers.

Et voici la façon dont j'aurais pu vous raconter notre histoire.

Mon histoire.


*


J'aimais beaucoup ma maison.

Elle n'avait rien d'extraordinaire, mais souvent, nos aînés nous disaient que nous étions chanceux d'y vivre.

À l'école, on nous parlait souvent de la Terre. J'avais trouvé ça beau comme nom, la Terre. C'était un tout autre monde pour moi, un endroit auquel je n'avais jamais eu d'autre accès que dans les livres.

C'était intéressant, et en grandissant, j'avais vraiment commencé à devenir curieux à propos de ces gens qui vivaient là-bas.

Ils avaient l'air d'être si proches, mais pourtant si loin.

C'était la raison pour laquelle je m'étais si souvent rendu à cet endroit, qui me permettait de les voir. D'ici, je pouvais regarder toutes ces personnes vivre leur vie, selon le temps qui leur était accordé.

TOO BAD TOO SWEET ᵗᵏᵏOù les histoires vivent. Découvrez maintenant