accouplement

chapitre 19

Il a fallu tout à Derek pour ne pas courir après lui. Mais Stiles avait besoin de lui, c'est tout ce qui comptait. "Boyd, appelle le shérif. Indépendamment des lois sur la revendication, tu n'es pas autorisé à blesser qui que ce soit," ordonna Derek. "Appelez également une ambulance et demandez-leur de nous rencontrer au bureau de l'infirmière." Il se précipita pour atteindre Stiles, le tirant dans ses bras. Son compagnon était étonnamment léger et il trouva qu'il aimait le tenir dans ses bras comme ça. Il souhaitait juste que ce soit pour le plaisir et non à cause de sa blessure.

Il se précipita vers l'infirmière, le traquant en suivant l'odeur d'antiseptique et d'eau de Javel.

« Tu vas bien, mon amour ? Il baissa les yeux sur Stiles et lui fit un sourire encourageant. Dès qu'il l'avait soulevé, il avait commencé apprendre la douleur autant qu'il le pouvait de son compagnon. Enlever sa douleur n'avait aucune incidence sur son état mental.

Stiles tremblait dans ses bras, conséquence de sa crise de panique. A part ça et la douleur dans son côté, il était étonnamment bon. Il acquiesca. « Merci d'être venu, Derek.

« Je suis juste content d'avoir décidé de rester dans la zone aujourd'hui. Je ne veux pas penser à ce qui aurait pu se passer si j'étais plus loin, » songea Derek, puis réalisa son erreur.

Stiles fut immédiatement englouti dans sa tête. — J'ai failli céder, murmura-t-il. "Je voulais juste que la douleur dans mon côté s'arrête et que la voix que j'ai entendue cesse de me crier dessus. C'est un brouillard dans mon esprit quand je suis coincé dans une crise de panique. Je veux juste me sentir en sécurité. Je savais que Théo était là . Si tu n'étais pas été là, j'aurais probablement dit oui juste pour qu'il me laisse tranquille ."

Derek refusait de se laisser noyer par la douleur car il n'était pas là pour  protéger son compagnon comme il se doit. "Mais je suis venu, donc nous n'avons pas à nous en soucier. Tout ce dont nous avons besoin de nous inquiéter, c'est de signaler Theo et de te guérir. J'ai besoin de toi en bonne santé avant notre Réclamation."

C'était comme s'il avait dit un mot magique. Dès que Stiles entendit 'Réclamer', son visage inquiet se transforma en un sourire ensoleillé et ses yeux brillèrent joyeusement dans ceux de Derek. "Tu vas me réclamer," dit-il avec une adorable suffisance.

Derek lui rendit son sourire. "oui en effet je vais te réclamer."

« Je vais être ton compagnon, » continua Stiles à se vanter.

L'alpha ne put s'empêcher de rapprocher un peu son compagnon pour qu'il puisse embrasser ces lèvres roses en peluche. "Tu l'es," sa voix était bourrue.

"Je vais être Stiles Hale," dit le garçon, sa voix maintenant rêveuse.

Derek s'arrêta dans le couloir. Il n'avait pas pensé à cette partie. Cela plaisait énormément à son loup. « Tu changerais vraiment ton nom de famille pour le mien ? »

Stiles fronça les sourcils. « Bien sûr que je le ferai. Tu savez que les humains voient les revendications comme un mariage. Si nous étions tous les deux humains et que nous nous mariions, je prendrais ton nom de famille. Pourquoi, ne Voulez-tu pas que je le fasse ? il parut soudain inquiet.

"Non, bien sûr que je veux que tu le fasses, j'adorerais ça, en fait," clarifia Derek. « Honnêtement, je n'y avais pas pensé. Tu êtes le seul enfant du shérif, êtes-tu sûr de ne pas vouloir faire de trait d'union ?

Son compagnon renifla. "Non. Il y a des cousins ​​Stilinski quelque part, laissez-les porter le nom de famille et toutes les taquineries qu'il apporte avec lui. Je suis toujours le fils de mon père et je peux toujours transmettre des histoires et des traditions familiales. Il n'a pas besoin d'avoir un nom qui y est attaché. De plus, je serai fier d'être un Hale », a-t-il déclaré.

"Et je serai fier que tu sois un Hale," dit Derek. L'odeur de Stiles devint aigre par la douleur et il essaya de ne pas montrer son inquiétude alors qu'il baissait les yeux et vit que sa main était couverte du sang de son compagnon. Il n'arrêtait pas de saigner ce qu'il pouvait souffrir et se dépêchait de marcher et en moins d'une minute, il franchissait la porte  de l'infirmière vide. Il déposa son précieux compagnon sur le petit lit et se dirigea vers le placard à pharmacie et attrapa une poignée de compresse. Doucement, il arracha le t-shirt de Stiles de la blessure et pressa le compresse sur la blessure. Les coups de griffes étaient profonds, trop profonds. Il craignait que l'infection ne s'installe. Les Shifters ne portaient pas de maladie ou de germes dans leur corps, mais à l'extérieur ? Sur leurs griffes ? Ils étaient certainement capables. C'était une arme courante et efficace contre les humains pour les puristes métamorphes. Aussi profondes que soient ces blessures, si une infection devait s'installer, elle pourrait affecter les organes de Stiles. Il refusait de penser à ce qu'il pouvait faire après cela. Réalisant que son compagnon était resté silencieux pendant trop longtemps, il leva les yeux de l'endroit où il scotchait le compresse en place pour voir que Stiles avait perdu connaissance. Bon sang!

Rassemblant son corps flasque dans ses bras et le bordant près de sa chaleur naturelle, il quitta précipitamment la pièce et courut vers l'avant du bâtiment. Juste au moment où il ouvrait la portière, la voiture du shérif suivie d'une voiture de secours s'arrêta jusqu'à l'allée. Derek se dirigea vers la voiture de secours et informa les travailleurs de ce qui était arrivé à Stiles. Le shérif accourut et écouta pendant qu'il parlait.

« Boyd a dit que c'était Raeken ? La voix de John Stilinski . Stiles tenait visiblement ses yeux de sa mère alors que son père avait des yeux bleu clair qui brillaient maintenant d'inquiétude.

"Oui. Il a poignardé Stiles avec ses griffes afin de le contraindre à dire oui à une réclamation. Heureusement, il n'a pas réussi," dit Derek alors qu'il aidait les ambulanciers à charger Stiles dans l'ambulance.

"Je te retrouve à l'hôpital," dit le shérif, les yeux froids. Il a sorti son bâton paralysant et est entré dans l'école.

Derek envoya un texto rapide à Boyd pour aider le shérif à localiser Theo et sauta dans l'ambulance pour accompagner Stiles. C'était difficile à regarder alors qu'ils lui inséraient une aiguille dans le bras pour une intraveineuse, mais il refusa de détourner le regard. Il surveillerait tout ce que son compagnon devait subir. C'était bien de se préparer maintenant parce qu'il savait que ce serait bouleversant pour ses sens une fois là-bas. La salle des humains n'a pas utilisé les produits chimiques spéciaux non parfumés pour nettoyer comme l'a fait la salle des métamorphes. Ils n'ont pas non plus utilisé les machines spécialement conçues pour être plus silencieuses pour le bien des oreilles des métamorphes. Cela allait être bruyant et très dur pour son nez, mais il pouvait le supporter tant qu'il pouvait rester avec son compagnon.