Le début du récit d'America avait profondément marqué France, elle essayait de comprendre qui pouvait être la « remplaçante » de ce dernier car elle ne se souvenait pas de l'avoir rencontré ni que quelqu'un lui en ais parlé. Tout cela était fort étrange, tout comme le fait que Célanie soit revenu d'entre les morts . Même son cœur s'était remis à battre. Il fallait qu'elle lui demande si elle se souvenait de comment elle était revenu à la vie . Mais est-ce qu'elle le voulait vraiment ? Et si le fait que Célanie soit de nouveau là soit dû au fait que Russie s'était évaporée . Non, secoua de la tête France . Elle ne pouvait pas admettre que les deux événements étaient liés d'une façon ou d'une autre . Tout son corps tremblait à cette idée repoussante, elle ne voulait pas de nouveau choisir entre la survie d'un de ses enfants et condamnait l'autre.
Non, elle ne le pouvait pas . La pauvre femme replia ses jambes contre sa poitrine, puis y plongea sa tête . Des larmes commençaient à couler sur ses joues. Progressivement l'anxiété la rongeait . Elle ne savait plus quoi faire ni penser . Lentement elle regarda ses douces et petites mains, sa peau porcelaine était devenue blafarde. Son regard ne quitta plus ces fines veines qui se dessinaient sur ses mains . Que pouvait-elle y voir ? Qu'est-ce qui l'obsédé autant à propos de ces veines ? Que représentaient-elles vraiment pour France ? Avaient-elles une fonction qui allait au-delà de leur but principal ? Tout cela, seule France aurait pu nous éclaircir mais son esprit était tellement concentré sur ces veines, qu'elle ne faisait plus attention à l'univers qui l'entourait . Il aurait pu y avoir un avion qui s'écraser dans le jardin, qu'elle ne l'entendrait ni ne réaliserait ce qui serait arrivé . Cependant ce ne fut point un avion qui pénétra dans la pièce, mais son cher et tendre amant . Qui s'inquiétait de l'état émotionnel dans lequel pouvait se trouver France . Après la quantité d'événements qui s'était enchaîné en très peu de temps mais aussi la gravité de ceux-ci . Un autre événement avait eu lieu dans ce court laps de temps, néanmoins aucun des protagonistes ne l'avait encore révélé à France, car cela leur paraissait comme étant encore un autre problème spatio-temporel, et nul ne voulait se plonger dedans, il y avait déjà assez de problèmes plus importants à résoudre en premier. Celui-là pourrait attendre ou mieux encore, être totalement oublié par tous . Et puis France s'en apercevra bien toute seule, et ce sera alors son affaire à résoudre si elle le souhaite . Même si son état mental n'était pas encore prêt pour cela, non, elle était trop occupé à toutes ces pensées, à tout ce qui lui est arrivé .
Et cela, URSS le remarqua très vite, quand il l'a vit, assise sur son lit, contemplant d'un regard brumeux ses blanches mains. Le pauvre homme ignorait ce qui devait être fait dans pareille situation . Cependant, avant qu'il ne puisse faire un pas de plus, il ressentit soudainement une douleur dans son crâne, semblable à une migraine, et dans ce court instant il y eut comme un flash rapide .
Tout devenait brumeux autour de lui, et alors qu'il cherchait où se repérait, peu à peu URSS distingua une jeune femme . Elle était coiffée d'un petit chignon, ce qui mélangeait ses mèches blanches et azur . La jeune femme lui souriait tendrement, mais URSS ne parvient pas à distinguer le haut de son visage ni ce qu'elle disait .
Alors que sa vision commençait à s'éclaircir, URSS perçu petit à petit une sorte de murmure très fin presque inaudible, et se concentra sur ces quelques mots qui semblaient se répétait en boucle :
"XXX, ne t'inquiète pas tout ira bien . Je suis là pour toi ... Dis-moi ce qui ne va pas ... Allons, est-encore ce XXX qui ... ou alors XXX. Allons, ...et exprimes-toi sur ce qui te fais mal. Je ne te jugerai pas ..."
URSS tenta de lui répondre, seulement il y avait comme une vitre qui les séparait . Et très vite, un nouvel éclair l'aveugla . Et il se retrouvait dans la demeure du Royaume-Uni , à quelques pas de France qui n'avait pas bougé d'un pouce . Le pays se décida à balayer cet étrange souvenir si cela en était un . Malgré tout , il avait le sentiment de connaître cette inconnue à la peau azur et qu'un lien perdu les unissait d'une manière ou d'une autre. Cependant, ce n'était pas le moment pour s'attarder dans ce genre de questionnement à propos de ces obscurs souvenirs ou rêves, France avait besoin de lui.
Doucement, il s'assit à côté de France et prononça très faiblement son prénom. Avant de lui caressait lentement le dos, tendrement et avec affection. Il sentit sous ses doigts le frêle corps de son amante, être pris de tremblement. URSS prononça quelques paroles rassurante . Cela le peiné de voir celle qu'il aimait être dans un pareil état . Il tentait de son mieux de montrer qu'il était là et qu'elle pouvait se confier à lui .
Lentement, France releva sa tête et ses yeux larmoyants croisèrent ceux d'URSS. Il lui ouvrit alors ses bras et elle fonda contre son torse . Poussant des gémissements et des mots incompréhensibles pour son compagnon . URSS resta ainsi, la serrant contre lui et caressant ses cheveux et son dos, tout en écoutant ces sanglots jusqu'à ce que la fatigue l'emportât sur la pauvre France . Qui les yeux rougit par les pleurs, ferma ses lourdes paupières contre le torse chaud et rassurant d'URSS.
Ailleurs dans le manoir, America recherchait parmi les différents ouvrages de Royaume-Uni s'il y avait des explications sur ce qui se passait actuellement. Il parcourait du regard les nombreux titres des livres entreposées sur les bibliothèques . Mais rien ne semblait indiqué à première vue ce qu'il cherchait . Le jeune pays, se décida à prendre une des premières éditions de l'encyclopédie pour passer le temps. Il parcourait sans grand intérêt les pages jaunis par le temps . Lorsqu'il aperçut sur une page des inscriptions écrite à la plume et qui semblaient être du latin . Il retranscrit sur une feuille de son carnet, ses phrases de latin et sur la page où elles se trouvaient, celle du mot « Ténèbres », et dans quel tome de l'encyclopédie il les avait trouvé .
Mais ses recherches furent stoppées, lorsqu'il entendit sonner à la porte d'entrée. America ressenti comme un frisson qui le parcourait . Son regard se porta immédiatement sur une fenêtre qui donnait sur ces plaines étendues de neiges . Et avec effroi, il remarqua que la tempête s'était accentué. Le jeune homme tenta de se raisonner que cela pouvait être le vent qui frappant contre la porte d'entrée lui avait donné l'impression que quelqu'un était là, les attendant sur le seuil de la porte. Peut-être même qu'on venait pour lui . Que sa remplaçante avait eu vent de sa présence et surtout de sa cachette . Et qu'elle ferait tout pour l'éliminer afin de garder sa place et son existence . Il fallait qu'il se reprenne, il ne pouvait pas laisser la panique s'emparait de sa raison . Oui, cela avait dû être le vent . Cela ne pouvait être que ça . Personne ne pouvait voyager par un temps pareil.Ding Dong
La sonnerie de la porte d'entrée retenti de nouveau, un homme se tenait sur le seuil . Son chapeau noir couvrait une partie de son visage, l'autre partie étant recouverte par une écharpe dorée .
Royaume-Uni s'empressa d'ouvrir à ce visiteur infortuné, s'attendant presque que ce ne fut que le vent qui l'attendrait . Si bien que lorsqu'il entrouvrit sa porte, il fut surpris de voir quelqu'un.L'homme lui paressait étrange et que pouvait-il bien transporter dans cette épaisse couverture.
D'une voix calme et maîtrisée, Royaume-Uni demanda :
-Bonsoir ! Qui êtes-vous ? Est-ce que vous vous êtes per...? La voix de Royaume-Uni s'interrompit, l'inconnu souleva son chapeau, permettant à l'hôte du manoir de voir en partie son visage.Royaume-Uni poussa un faible cri qui s'étouffa rapidement dans sa gorge tandis que la couverture tombait légèrement, laissant entrevoir quelques mèches bleues.
Il ne pouvait rien faire d'autre que de laisser le diable entré dans sa maison.
J'ai eu un assez long mois de juillet , mais j'ai réussi à avoir un petit job d'été . L'inspiration m'est enfin revenu après plusieurs semaines de difficulté à écrire, la chaleur et les changements de température n'aidant pas. Mais bon , voici enfin le chapitre du mois de juillet , publié légèrement en retard.
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Une nuit à Paris (Countryhumans)
General FictionLes cloches sonnaient la fin de la seconde guerre mondiale, il était temps de reconstruire sur les terres dévastés d'Europe, de réparé le coeur des Hommes et restauré leur foi dans l'Humanité. Dans ce nouveau champs de bataille, une femme où plutôt...