Mère et filles partie 2

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 Une fois la porte refermée, les deux hommes étaient  seuls dans la pièce. America se situait près de la porte, il fixait intensément le Troisième Reich, comme s'il s'apprêtait à tout moment à se jeter sur lui pour lui flanquer de violents coups, peut être dans le but de se défouler ou pour assouvir toute sa frustration qu'il avait accumulée depuis la fin de la guerre.     

Il n'avait pas pu assouvir tout ce qu'il ressentait sur le moment. Tout son dégoût et son horreur lors de la découverte des camps de concentration et d'extermination, il s'était même rendu sur place tellement qu'il ne croyait pas les rapports qu'on lui avait fait parvenir, bravant les interdits de ses supérieurs.C'était l'occasion parfaite, pour pouvoir expurgeait tout ce qui le rongeait intérieurement. Cela lui ferait un bien fou de pouvoir sentir sous ses coups le corps de son ennemi se plier, bleuir, voir saignée tout cela ne serait que justice par rapport à tout ce qu'il avait causé comme souffrance en Europe.

Cependant, il fallait que le jeune pays se ressaisisse et ne se laisse pas dévorer par ses pulsions. America serra ses poings pour se contenir, il ouvrit deux fois la bouche mais aucun son ne sortit, il ne comprenait pas sa propre hésitation. L'homme qui était en face de lui n'avait plus de réelle puissance, plus personne ne pouvait le soutenir, alors pourquoi ne pouvait-il pas dire un mot.

Il fallait qu'il l'interroge, avant que les autres n'arrivent. Le jeune homme réajusta sa chemise comme s'il voulait par ce geste se redonnait de la confidence et renvoyait une certaine image de lui-même. Un peu comme s'il n'était qu'un acteur jouant un rôle sur scène, ici il jouait un homme confiant, qui n'a peur de rien.

- Bon, reprenons où on en était. Vu que les gamines sont partis. Que sais-tu de toutes les affaires actuelles ?

-J'ignore à quoi tu fais référence. Tout ce que je me souviens de mes dernières semaines c'est l'obscurité qui m'entourait à l'intérieur du bunker.

- Est-ce que c'est possible, que tu aies vécu pendant toutes ces années à l'intérieur de ce bunker. NON ! Cela est impossible...j'ai vu une photo de ton cadavre!!S'épouvanta America, qui avait du mal à cacher la panique montée en lui, perdant au passage son sang-froid lorsque le regard de l'autre homme se posa sur lui. Ces yeux bleu-gris brillant telle une étoile le fixait d'un air glacial, un regard qui le méprisait de haut en bas. America se sentait salie, humilié d'avoir perdu son calme. Il fallait qu'il se maîtrise. Cet homme n'était plus celui qui jouer avec la paix du monde occidentale.Il n'avait plus ce pouvoir entre ses mains.

Sur ces pensées rassurantes, America put se ressaisir et tel un lion il s'apprêtait à se jeter sur sa proie, cependant ce ne fut pas ce qui arriva.

- Qui te dit que j'étais réellement mort ?

Le regard glacé de Troisième Reich le transperça . America ressenti un frisson le parcourir, sa panique revenait en force du à cet homme. La panique céda sa place à la haine. Il avait encore une nouvelle fois était déçu par ce monstre qui avait revêtu une peau d'homme.

- J'en étais sure, URSS a falsifié ta mort ! ! Dans le but de ...La confidence d'America parti en éclat à ce moment-là. Honteux, il continua à délibérer ces accusations qu'il ne croyait pas lui-même ....D'avoir tes secrets ou passer un héros devant tout le monde et probablement pour impressionner France pour pouvoir mieux la baiser, that bitch ! Je m'en vais de ce pas l'interroger, non, il vaudrait mieux attendre, je n'en aie pas encore fini avec toi. .. Hey, tu m'écoutes?

- Tt... États-Unis d'Amérique, tu restes un imbécile ignorant même les relations entre les différents pays européens. Ton père ne t'aurait donc pas appris les bonnes manières . On n'insulte pas une dame. Et pour ta devise, France est ... comme je l'ai appris bien trop tard ... Ma grand-mère.

Une nuit à Paris (Countryhumans)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant