Retour dans le passé 2

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Ce chapitre est en lien avec ma nouvelle : La fin de la guerre d'indépendance  , qui se trouve dans  le livre : Countryhumains nouvelles

Il apporte quelques indices pour  le comportement d'un des personnages et de ses réels buts.

Bonne lecture


America regardait autour de lui, il ne pouvait pas le croire . Il avait remonté d'une centaine d'années dans le passé . Il regardait autour de lui, cherchant où était l'immeuble qu'il avait quitté quelques minutes plus tôt . Pourtant, là où aurait dû se trouver l'immeuble qu'habitait Confédéré, cet immeuble avait été modifié tout semblait encore plus vieux, la brume semblait lui permettre de remontée encore plus lointaine dans le passé. Ce fut avec choque qu'America comprit qu'il était sans doute piégé dans ce monde pour l'éternité. C'était peut-être la vengeance de Confédéré qui ne l'avait sûrement pas pardonné de l'avoir tué. Mais à cette époque , il n'avait pas le choix . Il devait faire vite , terminer au plus vite cette guerre de sécession, ce n'était pas que pour libérer les noirs de l'esclavage, il s'en moquait royalement mais plutôt pour son économie .Il fallait évoluer vite pour ne pas être considéré comme faible alors que les empires européens étaient en pleine expansion. Ils se seraient mêlé de cette guerre et il serait devenu de nouveau une colonie. Sa mémoire lui faisait défaut sur le temps où il était une colonie, il se souvenait seulement de ce que lui avait raconté ses présidents sur ce qui s'était passé avant la guerre d'indépendance . America ignorait pourquoi les pères fondateurs ne lui avaient pas tout dit sur ce passé.

Alors qu'America était plongé dans ses pensées, un jeune homme s'approcha de lui et mit sa main sur son épaule. Le contact de cette main glacé, fit frissonner America qui se retourna pour faire face à un homme qu'il n'avait jamais connu.
L'inconnu lui sourit mais ses yeux verts étaient remplis de tristesse et d'une profonde mélancolie. Ce sourire n'était pas sincère . America regarda la tenue de cet homme qui avait un drapeau similaire au sien à quelques différences près. Sa tenue lui faisait penser aux vêtements portés au XVIIIe siècle dans l'aristocratie européenne. Le jeune homme , avait enlevé sa main de l'épaule d'America pour la remettre dans une de ses poches . Puis voyant, qu'America n'avait aucune idée de qui il était, le jeune homme se présenta.

-Je suis Treize Colonies . J'ai été ton prédécesseur dans la gestion et la représentation de ce qu'on appelle maintenant les États-Unis.
Ce fut avec difficulté , qu'America lui répondit d'une voix hésitante :

-Er ... Je comprends mieux pourquoi je ne me souviens de rien de ce qui s'est passé au temps de la colonisation. Mais ... Pourquoi les pères fondateurs ne m'ont rien dit à propos de ta mort , ni même les autres pays.

-Que ce que tu peux être naïf . Murmura Treize Colonies en regardant son successeur, c'était évident la raison pour laquelle aucun des royaumes ou empires ne lui avait rien révélé, mais de toute manière il n'avait pas de temps à perdre à ces enfantillages . Il fallait qu'America retourne dans le monde des vivants au plus vite. Tu sais, America on en reparlera plus tard de ces vieilles affaires . Il n'y a pas l'utilité pour le moment de réveiller ces fantômes du passé qui accompagne certains souvenirs extrêmement douloureux. Treize Colonies s'arrêtèrent de nouveau un instant, avant de reprendre à nouveau. Ce qui importe maintenant c'est de te faire sortir d'ici , et je t'aiderai pour plusieurs conditions.

-Pourquoi veux-tu m'aider et quelles sont tes conditions ? Demanda America d'un air soupçonneux, il ne faisait pas confiance à cet homme.

-C'est simple, j'ai besoin de toi pour pouvoir faire certaines choses dans le monde des vivants. C'est-à-dire que je vais t'accompagner dans le monde des vivants, je ne m'occuperai pas de tes affaires politiques ou intérieures, je m'en moque . Non, ce que je veux faire ce sont de toutes petites choses . Des broutilles, vraiment . Mais vois-tu elle me tienne à coeur . Je te demande juste de me laisser les moyens de les accomplir .

America ne le sentait vraiment pas, il avait l'impression qu'il allait faire une immense erreur mais d'un autre côté il n'avait pas le choix que de cédé face à Treize Colonies. Il trouverait bien un moyen une fois rentré chez lui de pouvoir empêché cet homme de faire des dommages irréparables. Car après tout ce n'était sans doute pas pour des broutilles qu'il voulait à ce point revenir sur terre, non, America pouvait sentir que c'était un mensonge qui cachait une vérité bien plus sombre sur un passé dont il ignorait l'importance. Avec un sourire America serra la main de Treize Colonies, le serment était ainsi acté entre les deux hommes . Pourtant au même moment, ils croisaient leurs doigts de leur main libre qui se cacha derrière leur dos.

Une nuit à Paris (Countryhumans)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant