Visite à Moscou 3

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Tout était si étrange autour de la petite fille , elle avait l'impression que les murs n'arrêtaient pas de changer de forme mais aussi la tapisserie qui se trouvait dessus . C'était comme une masse informe qui l'engloutissait , Russie n'avait aucune idée si elle se trouvait sur le sol ou sur une de ses étranges tapisseries. Elle n'avait pas le temps de voir correctement le motif que celui-ci disparaissait quelques secondes après être apparu. Cela effraya la petite fille qui essaya de se protégé en rapprochant ses genoux de sa poitrine . Se faisant toute petite dans l'immense pièce .

Pourtant à un moment les motifs de la tapisserie s'arrêtèrent de changer , tout semblait se durcir et de reprendre leur forme originale. La petite fille ne savait pas ce qui venait de se passée mais une chose était sur c'était qu'elle n'était pas retourné en 1917. La pièce était dépourvus de meuble et la tapisserie était déchirée à plusieurs endroits . L'enfant avança sans faire de bruit vers la porte , l'ouvrant lentement de peur que celle-ci grince . Heureusement ce ne fut pas le cas et Russie put sortir de la pièce . Elle ignorait comment revenir à son époque .

Avec hésitation Russie se déplaça dans les couloirs éclairées par les lumières des bougies , les flammes projetaient de petites ombres sur les murs . Rendant l'atmosphère plus angoissante pour la petite fille qui avait l'impression que les ténèbres allaient l'engloutir. L'architecture du palais ne semblait pas avoir grandement changé au fil du temps si bien que Russie trouva rapidement l'escalier qui mène au grand hall . A peine avait-elle eu le temps de descendre les dits escaliers qu'elle entendit des cris venant d'en haut .

Pour se cacher d'un possible danger , la petite fille courra pour se mettre derrière à l'abri derrière une immense colonne en marbre blanc.

Les cris se rapprochaient et Russie put comprendre en partie ce que disait les deux inconnus.

- Comment as-tu pu faire cela ?! C'est de ton fils qu'il s'agit ! Hurlait avec fureur la voix féminine , on pouvait sentir la colère et le chagrin dans le ton de sa voix mais aussi la détresse de la jeune femme.

Son interlocuteur ne lui répondit pas tout de suite , il semblait réfléchir à ce qu'il allait dire.

-Ton frère s'il est fort, il survivra sinon il n'était pas digne d'être mon héritier. Répondit-il enfin d'un ton glacial, qui fit tremblé Russie .Mais la jeune femme ne le craignait pas et se moquait de ses tentatives d'intimidation

.

-Comment peux-tu dire cela sans ressentir le moindre remord ? Je te hais, père ! Finit-elle par lâché , ces mots qui lui pesaient tant sur son cœur. Mais son père ignora ses propos et fit comme si cela ne l'avait pas touché.

- Vas t'en rejoindre ton époux et qu'on n'en parle plus . S'il ne revient pas au bout d'un an , il n'était pas digne d'avoir la Russie ni de connaître nos secret familiaux. Et ce furent ces derniers mots prononcé d'un ton si sec et méprisant que cela ne fit qu'enrageait encore plus sa fille . Elle se mit à l'insulté sous tout les noms , de le traité de père indigne , de fou . Mais il continua à l'ignoré alors qu'il descendait ses somptueux escaliers. Russie en profita pour jeté un coup d'œil discret . L'homme était très grand , une longue barbe sombre qui s'arrêtait au milieu de sa poitrine mais Russie ne put l'observé plus longtemps il avait tourné la tête dans sa direction . Russie pensée avoir était vu , son petit cœur battait la chamade . Les battements de son cœur se mirent à accéléré quand elle entendit le grand homme crié dans sa direction.

- Est-ce toi Artiom ? Déjà revenu de cette chasse aux ours et aux loups , as-tu retrouvé ce que je t'ai demandé ?

Pour seul réponse le silence .

La pauvre petite fille tremblait de peur .

L'homme pensa qu'on lui jouait un tour et s'avança rapidement vers la cachette de Russie. Suivit peu de temps après par sa fille .

Une nuit à Paris (Countryhumans)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant