Note d'auteur à la fin du chapitre. Bonne lecture de ce très long chapitre :)
« Salve, Mater »
La joie que ressentait France à ces simples mots, était indescriptible. Elle n'avait jamais imaginé pouvoir un jour retrouver un de ses si chers enfants, que la mort lui avait dérobé trop tôt . France se demanda si la malédiction à laquelle son ancien mari l'avait condamnée, avait été brisé par une force extérieure. Cependant, ce court instant de joie ne dura pas. Que déjà la pauvre enfant, tremblait fiévreusement, contre le sein de sa mère. Qui d'un geste maternel, se mit à caresser ses longues mèches rousses. Malgré la tentation de rester contre sa mère, Célanie se détacha violemment, avant de tomber tout de suite après sur le sol enneigé. Et sous le regard inquiet de sa mère qui se précipita à ses côtés, la pauvre enfant se mit à être prise par de fulgurants tremblements. Avant de se mettre à dégobiller une bile noirâtre, parsemé de petite éclaboussure rougeâtre.
Une fois qu'elle semblait avoir fini de déglutir, France aida la petite fille à ce relevée. Hélas, l'enfant encore tremblante, fut prise par une violente quinte de toux. Ses yeux larmoyant, cherchaient aveuglément France. Mais, ils ne purent percevoir que l'obscurité. Et avant, que Célanie ne puisse se rendre compte, qu'elle sombrait petit à petit dans l'inconscient. Sa mère se mit à pousser un cri de désespoir, en tenant le corps inanimé de sa chère fille. Les lourdes paupières de Célanie se fermèrent.
La neige recommença à tomber lentement, ses frêles flocons se posaient délicatement sur le chétif enfant. Il fallait agir vite, avant que la vie ne quitte à nouveau ce jeune corps . Ainsi, sa pauvre mère du la prendre dans ses bras, et captura en passant sa valise. Chacun de ses pas lui était difficile. Le froid commençait à s'engouffrer dans ses chaussures, par le biais de minuscules trous. Mais ce n'était pas le plus important pour le moment. Non . France pouvait sentir le faible corps de Célanie devenir de plus en plus froid. Elle s'arrêta. Ouvrant sa valise avec sa seule main disponible. Et alors que les vêtements tombaient dans la neige, elle cherchait désespérément de quoi réchauffer et couvrir son enfant. Dans cette masse de vêtement, France aperçu un de ses pulls blanc, et sans perdre une seule seconde, elle le captura de ses mains gelées pour en vêtir son enfant. Regardant de nouveau dans sa valise, la pauvre mère remarqua le petit bonnet rose à pompon de Russie, qui heureusement ne fut pas trop petit sur Célanie. Sachant que le pull ne serait pas suffisant, pour protéger sa fille du vent glacial, France regarda de nouveau dans son tas de vêtements, soulevant plusieurs bas en laine, elle prit ses longues chaussettes pour couvrir les pieds quasi dénudé de sa fille. Ses petites sandales étant tombées durant leur marche. Par miracle, France trouva un plaid bleu, elle avait oublié combien Russie avait insisté pour le prendre car c'était un cadeau de sa tante Grèce .
Cependant, France du se résigner à ne pas se plonger dans ses souvenirs de ces jours heureux, chaque seconde comptait pour sa petite Célanie, elle ne pouvait pas la perdre de nouveau. Sans perdre plus de temps, France enroula sa fille dans le plaid et la reprit dans ses bras. La marche pouvait recommencer.
Elle dura encore pendant une heure, dans ce désert glacial. À de rares moments et pour de court instant, Célanie entrouvrait une de ces frêles paupières pour regarder sa mère avant que la fièvre ne la replonge dans l'inconscience.À plusieurs reprises , France se mit à douter de la situation dans laquelle elle se trouvait, et se mit à penser « et s'il n'y avait plus rien à faire, qu'il fallait laisser le froid les engloutir dans son manteau de neige. Qu'elle ne pouvait pas retrouver le chemin de la gare. Est-ce que tout ceci était réel ou était-elle de nouveau plongée dans un affreux cauchemar ? »Ses questions restèrent sans réponses. Les minutes passaient et toujours aucun signe de la gare ou d'un quelconque chemin. France regarda sa fille, son petit visage était extrêmement pâle. La pauvre mère sentit son cœur se serrer, elle ne voulait pas revivre pour la deuxième fois ce désastre. Elle ne pouvait laisser ce froid hivernal lui voler de nouveau la vie de son précieux enfant.
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Une nuit à Paris (Countryhumans)
General FictionLes cloches sonnaient la fin de la seconde guerre mondiale, il était temps de reconstruire sur les terres dévastés d'Europe, de réparé le coeur des Hommes et restauré leur foi dans l'Humanité. Dans ce nouveau champs de bataille, une femme où plutôt...