Une nuit à Paris (Countryhumans)

Une nuit brûlante

France interrompu le baiser pour reprendre sa respiration. Les deux amants se regardèrent droit dans les yeux. Et d'un geste soudain, URSS souleva France, elle dut s'accrocher à son épaule pour ne pas perdre l'équilibre.

Il se dirigea vers ce qui semblait être la porte de la chambre de la jeune femme, il poussa la porte entrouverte avec son pied, pour éviter de la casser. Il déposa son amante sur le lit . France émit un petit rire, avant d'embrasser le russe. Ce  dernier commença à caresser la jolie dame, en glissant sa main sous le chemisier doré qu'elle portait. Touchant délicatement sa douce peau, il s'aventura vers la poitrine de son amante. A sa grande surprise elle ne portait absolument rien. Le russe décida de la taquiner, en passant ses grandes mains froides contre les seins de la française, pinçant la pointe de ses tétons. Il pouvait la voir se courber lorsqu'il appuyait plus fortement sur sa sensible poitrine.

La française ne se laissa pas faire, et décida de répliquer. En attrapant la chemise d'URSS, elle le fit basculer sur le lit. A présent, il était l'un en face de l'autre sur le grand lit. France, posa sa main contre la cuisse du grand homme, la remontant tout doucement vers son ventre. Elle se mit d'aussitôt à embrasser son cou, le mordillant vers sa pomme d'Adam. Ce qui fit réagir, le russe, qui avait laissé échappé un léger gémissement de plaisir.

Pour ne pas rester passif face aux agissements de France, le jeune homme arracha sans trop de difficulté le chemisier de son amante. Faisant rebondir la poitrine de cette dernière.

Un léger frisson parcourra la française dont la poitrine dénudée à l'air libre, lui fit rappeler qu'elle avait complétement oublié de fermé la fenêtre dans le salon. 

Elle se leva brusquement.

- La fenêtre! J'ai oublié qu'elle était ouverte. Je vais la fermer et on reprendra où on en était.

URSS éclata de rire à cette situation inattendue. Il se décida d'observer la française courir vers le salon, enfilant un simple châle sur les épaules.

Arrivé à la fenêtre, France se pencha légèrement pour fermer ses volets, lorsqu'elle entendit une voix l'appelant en bas de l'immeuble. C'était Royaume-Uni qui tenait dans une de ses mains un sac provenant probablement d'un magasin de luxe.

- FRANCE, IL Y A UN PROBLEME URGENT!! EST CE  QUE TU PEUX DESCENDRE? Cria l'anglais.

- NON. JE SUIS OCCUPE CE SOIR. REVIENS DEMAIN MATIN SI C'EST SI URGENT. Répondit la française, qui n'avait aucunement envie de descendre en bas, pour une broutille. Elle ne croyait plus à son excuse que quelque chose était urgent.

 - MAIS MA CHERE FRANCE, CROIS-MOI. C'EST VRAIMENT GRAVE!!

La française roula des yeux. Elle sentit une main contre ses fesses, qui la caressait. Son amant glissa sa main, sous la jupe du pays, et lui donna une légère fessé. Ce qui fit frissonner de plaisir, France. Elle se demandait jusqu'où il irait alors qu'ils étaient à sa fenêtre.

Il se mit à la caresser plus profondément, passant sa main contre sa culotte. Ce fut à ce moment-là que France, décida de couper court aux plaintes du Royaume-Uni, en lui criant qu'elle le verrait demain matin et qu'il pouvait retourner dormir à son hôtel pour la nuit. Une telle réponse choqua l'anglais. Il n'eut pas le temps de répliquer que France avait déjà fermé ses volets. Les deux amants repartirent vers la chambre de France.

L'anglais repartit dans les rues éclairées de Paris, réfléchissant à ce qui venait de se passer. Il se sentait offusqué par le comportement de son ex-épouse, et par colère il décida de jeter le cadeau qu'il allait lui offrir, dans une poubelle.

Ses pas le guidèrent vers une cabine téléphonique, il se décida à appeler son fils ainé, America. Il introduisit quelques francs, et composa le numéro dans le cadran, au bout de quelques minutes il put entendra la voix roque de son fils. Qui venait sans doute de se réveiller.

- Bonjour, mon fils. Comment vas-tu?

- Euh... Pourquoi m'appelles-tu? Je ne t'avais pas chargé à dire à cette coqueluche française, les dernières nouvelles? A moins que ce bâtard de coco ait fait quelque chose?!

-Non. Répondit brièvement Royaume-Uni.

- Non à quoi?!!  Demanda avec énervement le jeune pays.

- A toutes tes questions. France à refuser de m'écouter. Je crois qu'elle avait de la visite, ce soir. Enfin, je verrai bien demain matin lorsque je passerais la voir.

- Donc elle ne sait pas. Bon... Si tu n'as  rien d'autre d'important à me dire, le vieux. Je raccroche. Car j'ai des choses importantes à régler.

-Je te tiendrais au ... Royaume-Uni n'eut pas le temps de finir de terminer sa phrase que son fils avait déjà raccroché.

Royaume-Uni s'en alla s'asseoir sur un banc, une fine pluie commençait à tomber. Il repensa à tout ce qui s'était passé. Si la guerre n'avait pas éclaté, ils seraient toujours mariés. Au plus profond de son coeur, il souhaitait que France redevienne son épouse, sa camarade, celle avec qui, il passait de beaux moments. Le pays se remémora le jour de leur première rencontre, le soleil brillait derrière sa pâle figure, elle était vêtue d'une robe aux couleurs pastel et elle semblait beaucoup s'amuser au milieu de la foule. Pourtant cette vision fut entachée par la présence d'un homme, dont Royaume Uni avait jusqu'à ce jour toujours ignorait le nom. Cet homme, qui discutait avec aise auprès de sa bien-aimé, cela le rendait fou. Chaque attention, qu'elle recevait de la part des autres hommes, cela l'énervait, il ne pouvait le supporter. Il voulait la garder dans leur petite maison, rien que tous les deux. Ce projet, il lui avait fait part. Et pour une raison qu'il ignorait cela lui avait déplu. Puis 39-45 éclata, et ce fourbe d'Allemand, la força à divorcer en plein milieu de la guerre durant l'occupation. Elle avait sans doute du le faire, pour protéger son peuple chéri. Le pays ne souhaitait pas imaginer toutes les horreurs qu'elle avait pu subir de la main de ce bourreau de Troisième Reich.

La pluie continua à tomber, plus fortement. Et Royaume Uni partit rejoindre son hôtel pour finalement se reposer.

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