Une nuit à Paris (Countryhumans)

Matin

Les doux rayons du soleil, caressaient la peau de France qui se retournait dans ses draps. Son corps était nu, encore collant dû aux activités de la soirée passé . À ses côtés, son amant dormait profondément, il avait une de ses mains qui touchait la cuisse de France. Elle ouvrit lentement ses yeux gris, qui furent légèrement aveuglés par les rayons de soleil. France gémit en se levant mais elle retomba en arrière à cause d'URSS qui la capturait pour la prendre dans ses bras. Elle soupira tandis qu'il mettait sa tête contre son cou, la couvrant à nouveau de baiser. France sourit, et se retourna pour embrasser les lèvres d'URSS . Tandis qu'ils s'embrassaient, URSS se mit à caressait de nouveau le corps de France, appréciant chacune des courbes de son corps . Regardant le cou de son amante il remarquait alors une très fine cicatrice de forme circulaire. URSS commença à la couvrir de baiser, France remarquant qu'il avait vu sa cicatrice, décida qu'il était temps d'arrêter leur petit jeu . Avec un petit sourire, elle décida de sortir de son lit complétement nu pour se dirigée vers la salle de bain.La matinée se passa tranquillement, URSS avait quitté la jeune femme avant l'heure du déjeuner. Il devait rencontrer d'importantes personnes dans un restaurant gastronomique français.Après, qu'il fut parti de l'appartement. Une ombre furtive passa dans les escaliers et sonna à la porte. France savait déjà de qui il s'agissait et elle alla lui ouvrir la porte avec toute la nonchalance qu'elle avait .

Royaume-Uni se tenait là, portant encore ses vêtements de la veille, il semblait avoir repris quelques couleurs et sa voix était plus posée.

-Ma chère France, nous devons immédiatement discuter de ce qui est en train de se passer.

Sans un mot, France le laissa entrer dans son appartement, les deux pays s'installèrent dans la salle à manger. France mettait la table pendant que Royaume-Uni, lui racontait les dernières nouvelles.

-Hier soir, je voulais te prévenir que Troisième Reich était porté disparu. Et qu'America, voulait que tous ceux qui sont ses alliées lui communiquent les dernières informations, si on en possède.

-Très bien, je me ferrai un plaisir à lui en dire que le strict minimum.

-Tu sais où il se trouve, pas vrai? SDit Royaume-Uni en se servant un verre d'eau. France ne répondit pas tout de suite et elle alla dans son réfrigérateur chercher de quoi composer leur repas. Elle revient les bras chargé de différentes boîtes, qu'elle posa en douceur sur la table. Royaume-Uni put voir qu'elle avait des traces de morsures sur son fin cou , elle portait encore son très fin ruban de tissus blanc .

-Il n'est pas allé de main morte , hier soir. Fit remarquer Royaume-Uni , en ouvrant une des boîtes qui contenaient des morceaux de poulet fumé.

-Non, et puis cela m'a permis d'oublier ce qui s'est passé durant la guerre. Je trouve qu'il est plutôt bon au lit.

-Je me demande, combien de temps vas-tu rester avec lui avant de te lasser? Demanda Royaume-Uni , en servant France qui était occupée à ouvrir les autres boîtes remplit de légumes.

-Je ne sais pas. On dirait que je te manque déjà? Répondit en souriant , France.

-Bien, sûr que tu me manques. Déjà, pendant la guerre j'ai bien cru que je n'allais jamais te revoir vivante. Il faudra que tu m'expliques un jour comment tu as fait pour être à deux endroits à la fois.

-Une femme à ses petits secrets. De plus , je ne dévoile jamais toutes mes cartes. Tu dois bien être un des rares pays encore de ce monde , qui connaît plusieurs de mes grands secrets.

-Dans les rares moments, où tu as  bien voulu  te confier à moi.

- Que veux-tu, j'ai toujours été ainsi, je ne vais pas me mettre à changer maintenant.

-Tout ce que je vois, c'est que comme toujours tu suscites la tentation et le désir chez les autres pays. Et bon nombre s'en sont mordu les doigts à vouloir te posséder entièrement. Je suis étonné qu'America n'est pas tenté de t'avoir.

-Pourquoi? Il me regarde comme si j'étais la dernière catin ou coqueluche en vogue.

Royaume-Uni dut se retenir de rire en entendant les paroles de France et la moue dégoutée qu'elle avait en imaginant America lui faire l'amour.

-De plus, tu sais très bien que je le considère toujours comme un enfant capricieux.

-Oui, oui, je sais . Mais France, tu le hais toujours pour ce qui est arrivé à....

-Tais-toi ! Je ne veux plus en entendre parler. Le passé est à présent révolu. Et jamais elle ne me sera rendue ou reviendra vers moi. Je l'ai longtemps cherché dans l'autre monde sans jamais la trouver. Tout ce qui me reste d'elle c'est son portrait de jeune fille et quelques une de ces affaires de son enfance.

Le reste du repas se fit en silence. Royaume-Uni, ne raconta pas la conversation téléphonique qu'il avait eue avec America. Il la quitta aux environs d'une heure de l'après-midi.

France fit sa vaisselle, puis s'en alla sur son canapé avec une bouteille de vin , qu'elle but en sanglotant avant de s'endormir, seule.