La magie disparue : Galaxia.

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Le lendemain.

PDV LUCY

     Après mon combat intérieur, je suis au bord de la fatigue suprême. Mon corps ne m'obéit plus depuis hier, et ma respiration est faible.

Igneel : je sais que tu ne dors plus.

     Grillée.

Moi : bonjour.

     J'ouvre les yeux et regarde les siens qui m'ont tant manqué. Il me sourit aussi tendrement qu'avant. Je crois que je pourrais fondre.

Moi : où sont mes bébés ?

Igneel : nos.

Moi : d'accord. Où sont nos bébés?

Igneel : ils dorment depuis hier matin. La fatigue a eu raison d'eux. Ils n'ont pas cessé de pleurer depuis deux jours. J'ai réussi à les calmer la nuit d'hier.

Moi : désolée.

Igneel : pourquoi tu t'excuses?

Moi : je t'ai fait souffrir en... Mourant...

Igneel : arrête. Ne t'excuse pas pour ce que tu n'as pas fait. Et puis, tu n'es pas morte. Arrêtons de penser à des choses négatives. Tu es là et c'est le plus important.

     Il m'embrasse le front, et se lève.

Igneel : je vais prévenir les autres.

     Il sort, et je me mets à contempler le plafond.

     Des pleurs d'enfants me sortent de ma torpeur. J'essaie de me lever, mais mon fichu corps refuse de bouger!

     Allez Lucy... Calme toi. Respire. Expire. Tu as déjà réussi à dompter les deux combattants en toi, et à les faire fusionner. Donc te lever ne devrait pas être bien compliqué.

     Après ce moment d'encouragement, je prends une dernière inspiration avant de m'assoir en m'aidant du matelas. Je dépose les pieds au sol, et pose ma main sur la tête du lit, pour me hisser vers le haut, et me lever. Je réussis assez facilement, et ne remarque que maintenant, que je porte un robe blanche légère.

     Je m'approche du berceau de mes trésors, et lorsqu'ils me voient, ils cessent de suite de pleurer.

Moi : vous m'avez tellement manqué.

     Je prends mon garçon dans mes bras, et lui embrasse le sommet du crâne.

     Après avoir nourri mes petits anges, je m'apprête à les redéposer dans le berceau, histoire d'aller me préparer, mais la porte s'ouvre avant.

??? : Lucy!

     Je sens un poids dur mon dos et une chevelure blanche.

Moi : doucement, Grandine.

Grandine : tu nous as trop manqué! Même Skiadram a versé des larmes. Et je peux le comprendre. Ne plus avoir sa sœur de cœur près de soi, c'est un enfer!

     Je souris doucement.

Moi : désolée.

Skiadram : tu n'as pas à t'excuser.

     Grandine me lâche, et prend ma fille dans ses bras.

Grandine : ils sont définitivement calmes. Igneel n'aura plus à subir des insomnies.

Igneel : enfin!

     Je ris. Qu'est-ce qu'ils m'ont manqué!

Weisslogia : on devrait te laisser te préparer. Les autres ont hâte de te voir.

𝕷𝖊𝖘 𝕰𝖓𝖋𝖆𝖓𝖙𝖘 𝕯𝖚 𝕮𝖎𝖊𝖑. [TOME 2]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant