Matinée normale.

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Le lendemain.

     Je me réveille, toujours un peu fatiguée. Je sens un bras sur ma taille, un torse contre mon dos et un souffle dans mon cou. Dès lors, les souvenirs de la soirée d'hier me reviennent.

     Je rougis comme une pivoine, en essayant de me lever. Automatiquement, les bras d'Igneel se resserrent autour de moi, comme pour m'empêcher de m'éloigner.

     Je souffle.

Moi : Igneel, réveille toi. Il faut que je parte me préparer.

     Il maugrée quelque chose d'incompréhensible, toujours endormi.

Moi : Igneel...

Igneel : pas envie. Je veux que l'on reste comme ça toute la journée.

Moi : et nos enfants?

     Il soupire.

Igneel : encore quelques temps, alors? S'il te plaît.

     Je me résigne, relâchant la pression sur mes muscles, et me tourne vers lui tant bien que mal.

Moi : trente minutes, pas plus.

     Il m'embrasse, le sourire aux lèvres.

Igneel : merci.

     Il me maintient contre lui, plongeant son nez dans mes cheveux pour en respirer l'odeur. Moi, je trace les contours de ses abdos parfaitement dessinés, les yeux dans la vague. Ma petite fatigue me rattrape. J'aurai besoin d'une heure de sommeil en plus.

     Bercée par les caresses de mon mari sur mon dos, je ferme les yeux, et m'endors doucement.

Une heure plus tard.

     Je sors de mon sommeil avec plus d'énergie que la première fois. Peu importe qu'Igneel me réclame quelques minutes de plus, je crois qu'il en a déjà assez profité.

     Je me lève doucement, ne voulant pas le brusquer, et ramasse les vêtements éparpillés, lançant les siens à Igneel, puis cours dans la salle de bains.

     Après deux heures, j'en ressors vêtue d'une robe à manches longues faites en dentelle, resserrée au niveau de l'abdomen. La jupe est violette et m'arrive aux genoux, tandis que le haut est blanc et boutonné. Le tout accompagné de ballerines blanches. Mes cheveux sont noués au bout.

Moi : je vais voir les petits. Profites-en pour t'apprêter, et dépêche toi.

Igneel : oui, ma reine.

     Je sors de la chambre, me dirigeant vers celle de mes anges. Je prends ma fille dans mes bras, pour lui donner le sein car je sais qu'ils meurent de faim. Je reproduis la même opération avec mon fils, qui lui, me mord quelques fois le téton.

     Une fois rassasié, je le fais roter. Ensuite, je prends le temps de lui faire son bain, de l'habiller chaudement, avant de le déposer près de sa sœur, qui a reçu le même traitement, sur un de mes nuages magiques. J'utilise ma magie de création, pour créer deux hochets, et leur donne.

     Je sors de la chambre avec eux et descends, puis vais à la cuisine pour nous préparer un petit déjeuner.

Zeleph et Natsu : salut maman.

     Je leur offre un sourire accompagné d'un signe de main pendant qu'ils s'approchent pour récupérer les enfants.

     Je vais donc à la cuisine et, pour le petit déjeuner, j'opte pour quelques chose de simple et rapide : une salade de fruits. J'y mets de l'ananas, de la banane, du kiwi, des fraises, et toute la lyre.

𝕷𝖊𝖘 𝕰𝖓𝖋𝖆𝖓𝖙𝖘 𝕯𝖚 𝕮𝖎𝖊𝖑. [TOME 2]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant