**Promenons-nous dans les bois / Partie 3**

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La cour se termina à 12 h 30 et aux élèves rangements leurs cahiers dans leur sac avant de les poser sur leur bureau et de ce lever.

- Tu peux laisser ton sac ici.

- D...d'accord

-Personne ne viendra pas toucher à tes affaires

-Comment ?

- Nous avons l'œil Yiko *Rit* Allons manger Karken nous rejoindra après je t'invite.

- Non non, ce n'est pas la peine.

- J'insiste.

Yiko se résigna devant le regard de Sasuro qui se tourna légèrement vers Karken.

*Je vais veiller sur elle Alpha*

*Rien de plus*

*Je n'oserai pas Alpha*

Sasuro partit avec Yiko vers la cafétéria.

- Dit pourquoi tu as un bleu sur le front ?

Yiko paniqua remettant nerveusement sa mèche devant.

-Je...Je suis tombé.

-Tu es vraiment nulle pour les mensonges Yiko.

-Ce n'est rien.

-C'est cette femme.

-Non, ce n'est rien, je te jure.

-Depuis quant ? La mort de ton père ?

-Sasuro s'il te plaît

-Ok Ok, mais si tu as besoin de te confier, je suis la Yiko

-Pourquoi ?

-Pourquoi quoi?

-Pourquoi vous êtes comme ça avec moi ?

-Parce que j'en ai envie et puis tu fais partie de ma classe et il est normal de se serrer les coudes entre nous non.

-Merci

Yiko se mit à pleurer sous le regard de Sasuro qui paniqua.

-Attends pourquoi tu pleures ? * si l'alpha l'apprend je suis dans la merde * calme toi

Yiko entendit des pas derrière eux avant que Sasuro et elle ne se retourne voyant la jeune femme blonde avec ces copines qui gloussèrent fortement. Avant que la jeune femme ne s'arrête.

-Yiko, je suis désolé * s'incline * je suis désolé pour tout ce que je t'ai fait c'était nul et tu ne le méritais pas.

-Qu'est-ce qui te prend Karime ?

-La ferme, je suis en train de parler là.

Les deux filles se turent choquées.

-Je sais que mes excuses ne sont rien en comparaisons à ce que j'ai fait mais j'espère que tu les accepteras

-je l'ai accepte et je te remercie.

Karime sourit doucement puis regardait Sasuro qui la regardait de haut, son regard intense fit perdre le sourire à la jeune femme qui reprit rapidement son chemin avec ces copines. Yiko soupira, des excuses elle n'en voulait pas surtout quand elle n'était pas sincère, elle n'était pas dupe à ce point.

-Tout va bien.

-Pourquoi les gens mentent comme cela ?


-Chacun a sa façon de modifier sa façon de voir et de raconter les choses ont va manger, tu veux


-Oui *Sourit * Merci Sasuro


Ils se dirigèrent vers la cafétéria avant que Sasuro n'amène Yiko du coter des plats payants qui avaient beaucoup plus de choix.


*Maison de Yiko*


La sonnette retentissait déjà depuis 10 minutes quand une silhouette sortit d'une chambre, se rhabillant d'un simple peignoir. Elle s'arrêta devant la glace avant de remettre une couche de rouge à lèvres.

-Je ne vous attendais pas avant une h...


-Madame Hirsu,

-Je ne suis plus marié, appelez-moi Goriku que puis-je faire pour vos jeunes hommes


La femme ne fut poussée à l'intérieur avant que plusieurs hommes ne pénétrèrent dans la maison et se mirent a fouille les pièces.


-Que... que faites-vous ?

-Où est la chambre de votre fille ?

-Ce n'est pas ma fille. Cette garce est à l'origine de ça.


Le jeune homme prit la femme par le cou.

-Surveille tes mots, ou je te brise le cou pour te faire taire la trainer. Toi dans la chambre sors où je te sors moi-même

La porte de la chambre s'ouvrit et un jeune homme sortit la tête baisser avant de quitter la maison.


-Hey attend, tu ne m'as pas payé.


Le jeune homme avait déjà disparu laissant la femme seule, reprenant sa respiration devant le jeune homme brun qui se tenait debout face à elle.


-Depuis quand tu la frappes la vieille ?

-Vieille ? Non mais pour qui tu te prends


Son regard glaçant fit déglutir la femme, mais elle ne se laissa pas impressionner.

-Cette garce ne fait rien comme il faut lui rappeler les règles.

L'homme brun infligea une énorme gifle à la femme qui tomba au sol se tenant la joue.

-Nous avons trouvé ces affaire


-Emmener tous et saccager le reste

-Bien

La maison fut littéralement retournée, les meubles volèrent dans tous le sens, les hommes brisèrent et cessèrent tous les objets qui appartenaient tous à cette femme, elle n'avait rien gardé appartenant à son défunt époux. Les hommes quittèrent en file indienne la maison. Le jeune homme brun s'accroupir devant la femme

-Disparais de la ville et de sa vie où je reviendrais et là ce ne serra pas tes meubles qui se briseront.


Le jeune homme se releva et partit en direction de la porte avant de jeter un dernier regard à la femme.

-Ne me fais pas répéter.

La femme rassembla des affaires rapidement et se rhabillait en vitesse avant de partir en courant de la maison sortant dans la rue où l'attendaient les hommes qui avaient saccagé sa maison.

-Accompagner la vieille à la gare

Quatre hommes entrèrent dans la voiture en compagnie de la femme. Le véhicule démarra et disparut du regard du jeune homme.

-Apporter les affaires à la chapelle et informer le père Williams que ce soir, nous aurons un couvert en plus

-Bien Alpha

-Et personne ne les touches

-Bien Alpha

Les hommes montèrent dans les deux autres voitures qui disparurent à leur tour, le jeune homme soupira avant de sortir un briquet de sa poche et une cigarette. Il la fuma rapidement avant de la jeter au sol encore allumé, le feu prit rapidement dans la trainer d'essence qu'avait fait l'un de ces hommes qui avait mis de l'essence dans toutes les pièces.

Le feu remonta le petit escalier de devant la porte d'entrée avant de s'engouffrer dans la maison. Une explosion se déclencha pendant que le jeune homme brun s'éloigna de la maison les mains dans les poches.

*Alpha que fait ton de la veille.*

*Qu'elle disparaisse définitivement *

*Bien, ce sera fait Alpha *

* Loin d'ici je ne veux pas qu'elle soit retrouvée, et revenait à la chapelle avant la nuit*

* Oui Alpha *

Le jeune homme alluma une nouvelle cigarette marchant vers le lycée le sourire aux lèvres.

La meute des boisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant