J'entends quelqu'un sortir de la salle de bain.Moi : Tu est rentré il y'a combien de temps ?
Lui : 30 min comme sa. Sa va ?
Moi : Hmm...
Lui : Je voulais pas te réveiller endort toi.
Moi : *je lui tends mes bras* viens dormir avec moi, tu m'a manqué cette nuit.
Mon téléphone sonne. Je me roule sur le lit comme un verre de terre pour l'attraper. Je décroche.
Moi : Allô ?
: Kenza.
Mon cœur bat la chamade.... C'est lui.
Moi : .... Oui.
: Je suis peut-être fou de t'appeler... mais je repense à nous et.... tu me manques.
Moi : Tu as bu ?.... tu n'est pas au Canada ?
Kaïs me lance un regard. Je détourne le regard pour me concentrer sur sa voix.
: Je pense à toi nuit et jour Kenza. Dit moi comment te sortir de ma tête ? Comment faire disparaître tous ses souvenirs qu'on a partagé ?
Réda.... je ne peut pas expliquer ce que je ressens. C'est à la fois de la joie, de la tristesse, mélangée à de la nostalgie. Je ne comprends pas ce coeur qui s'emballe au son de sa voix.
Moi : Reda... je pense que tu n'est pas toi même. Ou est-ce que tu es ?
: Tu m'a déjà aimé Kenza?
Moi : Réda je...
Il raccroche.
Kaïs : Qu'est-ce qu'il voulait ?
Moi : Rien.....
Kaïs : Sois honnête avec moi.
Moi : C'est compliqué Kaïs...
Lui : Qu'est-ce qui est compliqué Kenza ?
Je reste silencieuse...
Lui : Ce que tu ressent après cet appel ?
Moi : Arrête...
Lui : Tu n'a pas besoin d'en dire plus.
Moi : Je ne m'attendais juste pas à cet appel.
Lui : Qu'est-ce qu'il t'a dit ?
Moi : ....
Lui : Ok. Je vois.
Moi : Que je lui manque. Qu'il n'arrive pas à m'oublier. T'es content ?
Il me lance un regard que je n'arrive pas à déchiffrer avant de retourner dans la salle de bain.
Merde......
Je me lève et je le rejoins.
Moi : Kaïs quoi que Reda puisse me dire....
Il ouvre la porte.
Lui : J'en ai rien à foutre.
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Une Fierté plus forte que L'amour
Romansa- Il te faut peu pour douter de nous et c'est ce qui me blesse le plus. Sa prouve qu'on a rien bâtit de solide alors qu'on est passé et qu'on passe encore par tellement de galère. « On se fera sans cesse du mal, on s'aimera sans cesse pour revenir...