Chapitre 20

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Nous arrivons au bureau de Dumbledore et nous nous asseyons face à lui.

-Tenez Aleyna, buvez cela. Ça va vous permettre de calmer vos nausées. Aussi, tenez.

Il me donne aussi un mouchoir pour essuyer mes dernières larmes.

-Draco faites voir vos mains. Aïe aïe aïe. Episkey !, dit-il en bougeant sa baguette et une étincelle vient sur les mains de Draco.

Ses blessures commencent à s'effacer comme s'il n'avait rien eu. Moi, je bois le vert qu'il m'a donné et il a un goût horrible, que j'en tousse.

-Oui, je vous ai pas dis sinon vous l'aurez pas bû. Alors, qu'il permet d'effacer les douleurs qui ne se voit pas physiquement.

C'est incroyable, qu'on peut soigner tout dans ce monde. Et c'est vrai, je commence à me sentir mieux, moins fatigué, moins frustré et moins offensé par les propos de l'autre.

-Bien ! J'espère que vous vous sentez mieux et que votre camarade aussi. Vous pouvez disposer.

Nous restons ici, avec Draco, à l'observer d'incompréhension. Il nous demande pas qu'est-ce qu'il s'est passé ?

-Professeur, vous nous avez pas appelé ici pour nous demander ce qu'il s'est passé ?, dit Draco comme si qu'il avait lu dans mes pensées.

-On le saura bientôt, dit-il avec un sourire et toujours calmement.
-Vous me sanctionnez pas ?, dit Draco qui veut, on dirait, absolument être punit.
-Si vous le souhaiter, je peux.
-Non merci, enfaite ça va aller.

Il se lève et je fais comme lui. Pourquoi j'ose rien dire ? Est-ce que je suis encore choqué par tout ça ? Mais pourtant j'ai bu la potion. Une question hors sujet me vient à la tête.

-Professeur ?
-Oui ?
-Euh... comme je n'ai pas pu rentrer hier et qu'aujourd'hui aussi, je pense que ça va pas être possible. Est-ce qu'il y a une possibilité,  d'envoyer une lettre, à mon amis moldus, Clary, pour ne pas qu'elle s'inquiète de mon retard.
-Oui, je peux. Je le fais après votre départ de mon bureau.
-Merci...

Nous sortons avec Draco et quand nous descendons les escaliers du bureau, nous restons en silence. Il regarde ses pieds et moi à droite à gauche et en tortillant mes doigts. Arrivé en bas, il m'arrête net avec sa main, mes mains, ce qui me fait un peu sursauter. Il tourne sa tête vers moi et je fais de même.

-Tout va bien ? Ne stresse plus. On est pas punit et on lui a pas donné de comptes. On a plus à s'inquiéter.
-Je-

Il me prends dans les bras. Entre tout ce qu'il s'est passé aujourd'hui, je crois c'est de son geste que je suis le plus étonné. Mais je fais de même pour signe de remerciement. Nous restons enlacer  quelque seconde. Ce qui m'apaise vraiment, enfin. Il me relâche et continue son chemin. Quoi ? Mais ? Il m'a pas regardé, pourquoi il fait ça et part comme si c'était normal. Bon, je le suis, sans rien dire.

Nous allons vers la grande salle pour manger. Je veux vraiment pas rentré dans la salle car tout les regards et les chuchotement vont se poser sur nous. Juste avant de rentrer dans la salle, je m'arrête. Draco voit que je le suis plus et il revient vers moi.

-Pourquoi tu t'arrête ?
-Euh-

A chaque fois, j'essaye de parler, il fait un geste qui me surprends. Là, il prend mes mains, dans sa main et me rassure, en me disant, de ne pas calculer les gens et de continuer mon chemin, tête haute. Et si, on me demande pourquoi il y a eu ce bazar, je ne réponds pas. J'acquise d'un geste de tête et il prends une de mes mains, entre ses doigts comme ils font les couples amoureux. Puis, il me tire derrière lui, quand il commence à marcher. Je suis encore plus, intimider de marcher comme ça devant toute la salle. Je sais que les gens vont encore plus parler et peut être inventer des rumeurs.

A l'intérieur, comme je l'avais dit, certains élèves, nous regardent et d'autre parlent de l'oreille à l'oreille, tout en nous observant. Je ne sais pas où, on va s'assoir vue que Draco, n'est pas amis avec mes amis et moi avec ses amis. Mais, enfaite, il me dépose et me laisse, sans rien dire à la table des Gryffondor, à côté du trio et lui il part à sa table.

-Aleyna !, dit Hermione, en se levant et en me faisant un câlin.
-Assis toi, dit Harry.

Je m'assois à leur table et certains des Gryffondor m'observe.

-Regardez vos poulets, dit Ron aux autres, lorsqu'il voit ma gêne.

Je lui fais un sourire de remerciement. Nous commençons à manger et je les remercie vraiment de m'avoir pas poser de question par rapport à tout à l'heure. J'imagine qu'ils ont vue ce qu'il s'est passé ou entendu. Je mange un peu, puis je commence à leur raconter, ce qu'il s'est passé depuis, le jour où Cédric m'a jeté un sort. Ils sont étonnés que je parle du fameux sujet, sans qu'ils me le demandent. Mais ils ont aussi, l'air d'être content que je leur fasse confiance. Toute façon, pour moi, c'est eux mes vrais amis et pas les filles de mon dortoir. Ils m'écoutent attentivement, en faisant des petits commentaire d'étonnement. Il y aussi, Fred, Georges et leur soeur qui viennent à côté de nous pour écouter à partir du moment de la bagarre.

-Ginny, part ce n'est pas de ton âge, dit Ron.
-Mais, je suis curieuse, je veux savoir, dit sa soeur.
-Ce n'est rien Ron. Si je te fais confiance, je fais confiance aussi, à ta famille.

Il me fait un large sourire, puis je continue de raconter, tout en mangeant.

Humaine et sorcierOù les histoires vivent. Découvrez maintenant