Humaine et sorcier

Chapitre 44

PDV d'Aleyna
Je n'ai plus de force à mes bras, je sens que je vais tomber. Draco essaye de m'aider mais comment veut il m'aider alors que lui même est dans la même situation que moi. Cédric nous a laissé ici, du coup, il n'y a plus personne pour nous aider. Même si que je comptais pas sur son aide, étant donné que c'est lui, qui nous a mis dans cette situation. Je suis apeuré, je ne sais plus quoi faire. Je suis à deux doigts de pleurer mais je me retiens car dans cette situation, pleurer ne nous sauvera pas.

-Aleyna, il faut qu'un de nous monte sur son balais, pour pouvoir aider l'autre, dit Draco serein.
-Je sais je sais, mais comment on va faire ?
- Il faut que je me balance de droite à gauche mais j'ai plus de force là.
-Si t'a plus de force comment on fait ? Dis-je désespéré.
-On peut attendre que quelqu'un se manifeste sur le terrain.
-Personne va venir, c'est l'heure du goûter, tout le monde doit être dans la grande salle, dis-je blasé.
-Bon okay okay, je vais essayer de trouver une solution.

Moi je n'espère plus rien car je sais qu'on va tomber brutalement. J'espère juste qu'on ne meurt pas par la chute.

-Draco, je vais lâcher, dis-je avec les larmes qui montent.
-Non non non non, panique pas, fin t'inquiète pas du moment que je suis là, rien ne t'arrivera, dit-il pas rassuré.
-J'en ai juste marre que tout ça arrive par ma faute.
-Mais ce n'est pas ta faute ! Écoute tout ça c'est à cause de Cédric. Tu vas pas prendre tout sur toi. Si tu décides de lâcher, je m'en voudrais à moi même et cette fois-ci c'est moi qui dirais c'est de ma faute.
-Non.
-T'a vue ça fait quoi de dire que c'est de sa faute alors que pas forcément.
-Je sais mais...
-Je sais que t'en ai capable de tenir encore un peu.
-Et toi t'en ai capable ? Je sais que toi aussi tu n'a plus de force alors pourquoi résister, autant tomber et on verra les conséquences après.
-Tu ne sais plus ce que tu dis. Remets ton esprit en place, pense positivement même que c'est compliqué dans cette situation.
-Venant de toi, je suis assez étonné que tu restes serein et positif.
-Et moi, je suis étonné que c'est tout le contraire pour toi alors que de base c'est toi tu me dis des choses positif.
-Merci, fin je sais, dis-je en rougissant.
-Prend pas trop la confiance, dit-il en souriant.

Son sourire me redonne de la force mentale mais pas de la force physique. Ce qui me démoralise immédiatement après ça.