Humaine et sorcier

Chapitre 18

Je me réveille, je vois face à moi Cédric avec sa baguette à la main.

-J'ai pas réussi à te tuer hier, alors ça sera aujourd'hui, dit-il.

Alors, je le vois faire un geste rapide avec sa baguette, dit une formule et jette le sort sur moi. En une fraction de seconde, ça me touche et je sens une douleurs effroyables.

Je me réveille et je cris de toute mes forces avec ma main sur mon cœur comme si que j'ai eu l'impression d'être morte. Heureusement, que j'étais là seul ce matin à l'infirmerie, sinon j'aurais réveillé tout le monde ici. Je reprends mes esprits et je vois à côté de moi, assis sur une chaise, Draco, inquiet.

-Aleyna ? Tu vas bien ? Qu'est-ce t'a ? Tu as fais un cauchemar ? Dit-il tout paniqué.

Je respire un peu pour essayer de comprendre ce cauchemar, qui avait l'air tellement réel.

-Euh... je crois que oui j'ai fais un cauchemar...
-Raconte moi, tu n'a pas l'air d'être bien. T'es toute blanche.
-Ah oui ?

Je prends un miroir qui est sur la commode. Effectivement, je suis blanche comme une morte.

-T'a mal au coeur ?
-Comment ça ?

Je regarde ma poitrine et je vois que j'ai toujours ma main posé sur mon coeur. Je l'enlève et je me lève pour aller boire de l'eau. Mais en me levant, j'ai failli m'écrouler. Heureusement, Draco s'est levé en même temps que moi et il m'a rattrapé par mon bras.

-Oula, rassis toi. T'a besoin de quoi ?

Je comprends pas trop, d'où sort cette gentillesse en lui, mais puisque je suis vraiment pas dans mon état là, j'y pense pas trop et je ne lui fais pas la remarque.

-Euh oui de l'eau... stp.
-Tout de suite.

Il part vite me chercher de l'eau et il revient. Je bois comme une assoiffé.

-Calme... tu vas t'étouffer.
-Merci, dis-je après avoir tout bu.
-Alors ? C'était quoi ce rêve pour te mettre dans cette état ? Tu m'a fais peur honnêtement. J'étais pas prête à un crie de géant, dit-il avec un petit sourire hésitant.

Je lui souris aussi, vue qu'il fait tout pour me changer l'esprit. Au moment, que j'allais lui répondre que ce n'était rien de grave, Mme Pomfresh rentre à l'infirmerie pour voir comment je vais.

-Alors, Mademoiselle, comment était votre nuit ?
-Bien, dis-je avec un petit sourire.
-Bon, je vous donne une vitamine que vous prenez maintenant et si vous avez mal quelque part, prenez ce médicament, dit-elle en me désignant les comprimés.
-D'accord.

Après ça, elle ressort et moi je prends mes médicaments.

-T'a mal où? Me demande Draco.
-Bah nul part.
-Bah pourquoi tu prends l'autre comprimé ? Dit-il avec un regard interrogateur.
-Ha... j'ai oublié.
-Peut être que t'a mal nul part mais tu es vraiment dans les vapes.

Je ne réponds pas. Je sens que la journée va être très longue ici.

-Enfaite, pourquoi tu es là, au lieu d'aller en cours ? Ça commence dans 10 min non, je demanda à Draco.
-Ha euh... je vais y aller.
-Ha okay, je pensais que tu n'allais pas j'ai eu peur.
-Pourquoi ça ?
-Bah qui va prendre en note mes cours, dis-je avec logique.
-Oui... c'est vrai. Bon bah j'y vais de ce pas, dit-il en se levant.

Aujourd'hui, normalement, je ne devais pas rester à Poudlard mais étant donné qu'il y a eu l'accident d'hier, je n'ai pas pu rentrer le soir. Alors, comme je suis ici, encore, le cours de ce matin est sortilège. Je suis dégoûté, de ne pas être présente pour ce cours, qui m'intéressait le plus. En plus, c'est un des profs, les plus sympas de Poudlard.

Aussi, je devais rentrer chez moi pour poster mes peintures et dire à Clary que je vais bien. Elle doit être inquiète, en ce moment même. J'espère que Draco, n'a pas oublié d'aller demander à Dumbledore une lettre.

La journée passe très lentement. A l'heure de midi, Draco est passé me voir, pour me raconter qu'ils ont travailler sur Expelliarmus, le sortilège de désarmement. Je me rappel de ce sort car Cédric me l'avait montrer hier. Il me passe ses notes pour que je jette un œil dessus. Lorsqu'il décide d'aller à son prochain cours, je lui demande s'il peut me ramener des livres de la bibliothèque, puisque je m'ennuie et que je dois m'occuper.

Le temps qu'il revient, je mange mon repas. Le repas de l'infirmerie est moins bon que la grande salle. Il y a plus de légumes. Je mange quand même tout comme si que j'avais pas mangé depuis des jours, j'avais très faim. Il revient quelques instants plus tard avec deux livres. L'un est sur la naissance des sorciers et l'autre parle des créatures. Je lis cela jusqu'à fin aprèm. Jusqu'à qu'on me dise que je peux sortir d'ici.

Alors, je pars dans mon dortoirs pour me changer avant que les élèves rentrent des cours. Puis, je me dirige dehors, dans la cours pour prendre l'air. Je reste ici, environ une demi-heure, jusqu'à que des élèves commencent à passé.