Chapitre 25

35 2 8
                                    

Je cours aussi dans les couloirs, mais un moment, j'entends des professeurs venir vers ma direction. Je décide de rentré dans la première salle qu'il y a mes côtés.

Il fait sombre dans la salle, alors je ne vois rien. Je m'avance vers la fenêtre pour ouvrir les rideaux. Cependant, juste avant que j'ai le temps de l'ouvrir, quelqu'un me plaque, violemment au mur de la fenêtre. Je lâche un cri de peur et surprise. La personne a sa baguette pointée sous mon cou, ce qui est bizarre mais aussi, pas rassurant. Je respire de plus en plus fort. Je ne sais pas c'est qui ? Pourquoi la personne fait-elle ça ? Qu'est-ce que je dois faire pour m'enfuir ? Le pire c'est que j'ai même pas de baguette pour me défendre car j'allais l'avoir au cours de sortilège. La personne parle, enfin.

-Tiens tiens, la connasse se retrouve perdu au mauvais endroit, dit-il amusé.

Je reconnais très bien cette voix, c'est Cédric. Où suis-je ? Je pense que je suis à l'infirmerie car c'est là qu'il est partit après l'événement de tout à l'heure.

-Lâche-moi, dis-je révolté.
-Crois moi que non. Je vais t'apprendre un truc. Tu vois quand t'a dis que tout est de ma faute et que j'étais la cause de l'accident. Bah tu as faux sur tout. C'est toi qui m'a dit « essaye sur moi », dit-il en imitant ma voix. Puis, il reprend:
-Donc, c'est au contraire, à cause de toi, si tu t'es retrouvé à l'infirmerie et que tu n'a pas pu rentré dans ton sale monde de moldus, dit-il avec plein de mépris.
-Et alors ? Lâche-moi maintenant, dis-je irrité et je bouge le rideau sans faire exprès, ce qui illumine un peu la pièce et je vois les blessures sur son visage.
-Et alors ? Pour le coup, t'es vraiment conne. Je veux que tu comprennes que c'est bien de ta faute tout ces événements et non la mienne, dit-il décidé
-Et ça change quoi que ça soit de ma faute ?, dis-je sceptique.
-Ça change beaucoup de chose parce que tout le monde croit que c'est de ma faute vue que c'est moi qui a lancé le sort mais c'est toi qui m'a obligé.
-Je t'ai obligé, juste j'ai dis que si c'est pas un sort grave fait le, et toi tu l'a fais alors que tout le monde dit que c'est un sort grave pour les moldus, dis-je soulé.
-Je le savais pas... fin si mais je m'en fout tu l'a bien mérité au final, dit-il fièrement.
-Quoi ? Tu le savais et tu l'a quand même fait... t'es un salopard, dis-je dégoûté.
-Ça m'a révolté de te voir toujours avec Draco alors que c'est un connard et que moi tu me calculais à peine alors qu'on est dans la même maison. Le fait que aussi, tu as changé d'avis pour que tu sois sous mon aile, sur des soit disante ouï-dire, et que à la place t'a choisi Draco, m'a rendu fou.
-Je-... je comprends pas pourquoi tant de haine envers lui ?, dis-je choqué.
-Pourquoi vraiment cette question ? Depuis le premier jour où tu es tombé face à moi...j'ai eu le coup de foudre...,dit-il déçu.
-Qu-... Hein ? Mais... je pensais juste qu'on était ami ? dis-je confuse.
-Oui mais enfaite j'ai su que c'était plus quand j'ai commencé à être jaloux de te voir avec le connard. C'est pour ça que tu vas rétablir la vérité et dire à tout le monde que chui toujours le mec sympa de Poudlard. Tu me dois au moins ça.
-Le rapport ? C'est pas de ma faute si t'es jaloux de Draco. En plus, que je dises ou pas aux gens, que c'est moi, qui t'a dis de me lancer le sort, ne change rien au fait que tu le savais que le sort était dangereux pour moi. C'est depuis le début, bien de ta faute et non la mienne, vue que c'était déjà t'a pensé avant que je te dise quoique ce soit. J'en suis sûr que si je t'avais dis non, tu m'aurais quand même lancé le sort, j'ai raison ? Dis-je confiante.
-...
-Je prends ton silence pour un oui, alors c'est entièrement tout de ta faute.
-Ne me dis pas ça ! dit-il en haussant la voix.
-Le fait que c'est tout de ta faute ? Bah si tu es la cause de tout mes problèmes, dis-je décidé.

Il pose immédiatement sa main à mon cou pour m'étrangler. Il est complètement taré. Je me débats pour qu'il me lâche mais sans réussite. Il continu encore jusqu'à que mes yeux commencent à se retourner. Puis, il me relâche pour remettre sa baguette sous mon cou.

-Je t'avais prévenue. Dis moi encore une fois ça, je te jure que tu vas y passer, dit-il enragé.

Je n'arrive même pas a dire quoique ça soit parce que je m'étouffe en essayant de toussant. Je peux même pas tousser tranquillement puisqu'il me bloque avec la baguette. Je décide cette fois-ci de pas me laisser faire et de m'enfuir mais il me bloque en collant mon épaule au mur.

-Fait encore ça, j'aurai pas de pitié avec toi, dit-il menaçant.
-On va rester comme ça toute la nuit ? Dis-je en se foutant de sa geule.
-Haaaa ça te fais rire...,dit-il excité.

Il me lâche et m'observe comme si qu'il attendait que je fasse quelque chose pour m'attaquer encore. Je réfléchis quelque seconde, comment je pourrais m'enfuir rapidement, sans qu'il me rattrape.

Humaine et sorcierOù les histoires vivent. Découvrez maintenant