Dabi x Reader

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Je m'arrêtais en pleine rue.

(T/p) : Et je dors ou moi du coup ?...

Je shootai dans une cannette vide en ronchonnant. Sans aucun chemin particulier, je tombais sur des ivrognes qui sortait des bars et qui me bousculait en rigolant, des voitures mal garées et des vieux papiers et déchets qui tombait lentement sur le sol. Pour me détendre j'attrapa mon baladeur et fourra mes écouteurs dans mes oreilles avant de prendre une direction inconnue pour me perdre dans cette ville qui était devenue elle-même ma maison.

A un moment un vieux empestant l'alcool se colla à moi.

Vieux ivrogne : Hey miss... Tu viens chez moi ?

(T/p) : Il va aller à la sieste le vioc.

Je lui explosai les bijoux de famille et continua ma route calmement.

Après avoir trouvé un vieux logement lugubre et complètement vide, je repensai à mon alter, ça ne faisait que quelques années qu'il s'était miraculeusement déclaré, malheureusement pour moi c'est à la fin du lycée qu'il est apparu, tout mon cursus scolaire été terminé et j'avais subi toutes les moqueries, je l'ai haï pour ça. Depuis ça a bien changé, le temps a fait que je m'y suis habituée, j'ai appris à le contrôler et maintenant je me débrouille avec, je n'ai pas eu trop le choix.

Je me retournai sur le vieux matelas qui été posé à terre et jura entre mes dents :

(T/p) : Tss. Fais chier.

J'avais froid, ici les fenêtres étaient fracturées à tout endroits, Il n'y avait pas de porte, y avait rien pour se couvrir...

(T/p) : je n'arrive pas à dormir avec ces souvenirs qui se bouscules dans mon esprit, j'aurais peut-être dû attendre... En tout cas faut que j'arrête d'y penser.

Quelques minutes après que je me sois endormie une tempête éclata et me réveilla en sursaut, je reçu une trombe d'eau en pleine face et je me décalai loin des fenêtres. La tempête ne me fit pas fermer l'œil et à 3h du matin, je me levai, bien décidée à m'occuper jusqu'à que le sommeil ne se pointe.

(T/p) : Puisque c'est comme ça je vais en profiter pour aller courir, l'eau ça va me réveiller !

Je sorti enfin de ce bâtiment maudit et me mit en route, la musique de mon baladeur dans les oreilles. Je courus aussi loin que je le pouvais, je sentais l'eau ruisselé sur mon visage, je sentais l'air qui me fouettais le visage, je sentais mes pieds frappés le sol à toutes allure, je courais à en avoir mal aux poumons, je courais pour me sentir vivante.

Soudain je butai contre quelque chose mais dans les rafales de vent et d'eau je ne distingua rien d'autre que le trottoir, je repris ma route sans trop m'en soucié, ce n'est qu'au moment où une musique survint à quelques mètres derrière moi que je fis demi-tour et me baissa dans la direction de l'objet. Je l'attrapai sans regarder et courus me mettre à l'abris sous un abri de bus sur ma route. J'examina attentivement l'objet trempé entre mes doigts.

(T/p) : C'est une boite à musique ?... Qu'est-ce qu'elle foutait sur le trottoir ?

J'essuya la boite à musique et tenta de comprendre comment elle continuait de fonctionner même remplit d'eau. Pendant mon examinations périlleuse le bus passa et s'arrêta juste devant moi. Le conducteur me regarda, je le fixai et il rigola avant d'ouvrir la porte.

(T/p) : Pourquoi il rigole ce con ?

Conducteur : Je crois que la tempête vous a pas loupé mademoiselle !

(T/p) : Sans blague.

Je m'avançai pour monter dans le bus mais une main ferme se referma sur mon épaule.

... : Ne monte pas.

(T/p) : Que- ??!