Réveil

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... : Hé ! Ouvre les yeux non ?

(T/p) : Hmm...

J'émergea difficilement, très mal installée et le dos en compote. 

... : T'es en sucre ou quoi ?!

(T/p) : Qui que ce soit, fermez-la.

J'ouvrit les yeux, à moitié sonnée. Dabi se trouvait là, asssis juste en face de moi, me cachant la chaleur de la cheminée.

(T/p) : Une cheminée ? J'suis ou ?

Dabi me regarda me relever, et poussa un soupir peu contrôlé.

Dabi : Chez moi, et je suis pas ravi. T'es resté inconsciente toute la journée, j'croyais que t'était morte en vrai.

(T/p) : La faute à qui ?

Dabi : J'aurais été content, c'est pas le problème, mais j'aurais du inventer un truc bidon pour l'alliance et j'ai pas que ça à faire. Donc dépêche de prendre tes clics et tes clacs et déballes d'ici.

J'essaya de me relever, agacée de cette mauvaise humeur, mais ma tête en décida autrement et j'esquissa une grimace de douleur avant de me rasseoir au sol dans un mouvement robotique. Mon hôte grogna et s'affala de tout son être sur le sol jusqu'à ne faire qu'un avec le tapis tandis que je le regarda faire, la tête bourdonnante. Il étendis ses bras, s'étira avant de bâiller sans retenue, tourna la tête après quelques instants et ricana devant ma mine renfrognée. Sans que je comprenne il me dis en regardant le plafond.

Dabi : On se connait non ?

(T/p) : J'me souviendrais d'un connard comme toi si j'en avais déjà croisé un.

Il pouffa.

Dabi : Moi j'te connais alors.

(T/p) : T'es vraiment cinglé !

D'un coup sec je me leva et entrepris de partir d'ici quand il m'attrapa par la jambe, toujours le regard rivé au plafond. Je voulu me défaire de sa prise quand il continua de parler.

Dabi : Tu crois que j'avais pas prévu le coup ?

(T/p) : Mais de quoi tu parle ?!

Dabi : C'est ton alter, le contrôle du temps non ? Alors explique moi ce que tu m'as fait !

(T/p) : Lâche-moi ! et j'ai rien fait merde !

Il tourna la tête vers moi avant de me lâcher la jambe et de s'asseoir. Je le regarda, surement comme un attardé d'ailleurs.

Dabi : Laisse moi juste aller chercher quelque chose, tu pourras partir après.

 (T/p) : Heu okay..

A son tour, il se releva et parti en direction de sa chambre, j'entendis un bruit de tiroir que l'on ouvre puis que l'on referme et je le vis de nouveau réapparaitre, le visage imperturbable. Il s'arrêta juste devant moi, un vieux livre dans les mains, il détourna le regard amusé que je lui connaissait quand je le fixa et  sembla vouloir dire quelque chose en se triturant les mains, anxieux.

Je pris sur moi pour le laisser commencer à parler tandis qu'il ouvrait le livre qui semblait à présent être carbonisé de l'intérieur.

(T/p) : Qu'est ce que c'est que ce truc poussiéreux ?

Dabi : Un journal.

(T/p) : Intime ? 

Je me retenue de rire difficilement mais ses iris braqués sur moi comme des fusils me dissuadèrent rapidement de tous commentaires.

(T/p) : Il me fais peur là..

Dabi : C'est toi (T/p) ?

(T/p) : Hein ?! Comment il peux se souv- ?!

Dabi : Je l'ai écrit là dedans, mais je m'en souviens plus. Alors je te le répète. Qu'est ce que tu m'as fait ?

(T/p) : Fais voir ce truc !

Dabi : Répond à ma question.

(T/p) : Donne !

Dabi : Est-ce qu'on était amis ? Amants ?

(T/p) : Mais tu racontes que des conneries ! Donne moi ça !

Dabi : Tu était qui ! Dis moi !

(T/p) : Va te faire fou- !

Je me jeta sur lui pour lui arracher des mains ce maudit livre, mais il ne se débâta pas et je pris le livre sans difficultés. Les bras ballants il me jeta un regard de chien battu tandis que je m'éloigna pour parcourir le journal entre mes mains, son écriture me frappa par sa volupté et j'alla directement à la dernière page. (*Journal*)

*J'sais pas trop pourquoi mais j'aime bien cette fille, elle est drôle et au moins j'me fais pas chier tout seul* *J'me demande quel est son alter, celui qui m'a fait craché mes trippes, elle veut pas me le dire* * C'est vraiment une tête de mule* * J'comprend pas pourquoi elle veut tant que ça trouver l'alliance* 

Je sauta des phrases, rapidement.

*Depuis qu'elle est là j'ai moins de crises, je brule plus de rage, mais jsp de quoi je brûle enfaite, ça me fais chier, en plus j'ai faim là*

*On s'est embrassés aujourd'hui...*

Dabi : C'est toi hein.

Je releva la tête, négligemment quand je le vis s'écrouler au sol, dans un bruit sourd. J'échappa le journal et me précipita à ses cotés quand je l'entendis soupirer avant de s'évanouir, la bouche en sang et le regard fermé :

Dabi : J'suis content que tu sois de nouveau à mes cotés, (T/p)...

Dabi x ReaderOù les histoires vivent. Découvrez maintenant