Ils se détestent, ça c'est sûr, mais jusqu'à quel point ?
Venez le découvrir avec nous !
Une recherche d'identité, une trahison incomprise et une bonne dose d'amour vache, parfait.
Risque de spoil, vous êtes prévenus cher lecteur ;)
Le lendemain matin, je parti tôt, persuadée d'être maudite ou complètent malade.
(T/p) : Il a fallu que ça tombe sur moi cet alter pourave...
Je serra les dents et passa à côté du chemin boueux de la ferme pour ne pas salir le costume tout neuf que venait de m'offrir Sully. Des bottes en cuirs avec une tenue rouge nouée d'une ceinture corset noir et un masque ! Enfin !
J'ai aussi une veste en cuir que je porte sous mon bras et un sac à dos que m'as gentiment offert la mère de famille.
(T/p) : Il fait trop chaud ici pour que je me rajoute des fringues, surtout du cuir.
Mes cheveux coiffés en chignon, ma détermination en main et le bout de papier toujours en poche-je me rendit à l'arrêt de bus le plus proche pour vite changer de zone et ne pas plus attiré l'attention des caméras.
... : Décidément tu aimes les bus.
(T/p) : J'vous demande pardon ?! Cette voix...
Je repris difficilement mon souffle en voyant la silhouette qui se dressait juste à côté de moi, l'homme d'avant-hier que j'avais pillé me fixait, le regard indéchiffrable. A moitié caché sous un grand pull il semblait réfléchir à ce qu'il allait me dire.
... : S'lut ça ne fais pas longtemps qu'on s'est quitté.
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(T/p) : J'vous connais pas !
Dabi : J'mapelle Dabi enchanté, maintenant on se connais princesse, en plus vu que tu m'as volé le peu d'argent que j'avais ça m'étonne que tu ne me reconnaisses pas.
(T/p) : Tu rêves si tu penses pouvoir m'appeler princesse ! Et j'crois surtout que tu m'as suivie, j'crois pas à ton histoire débile.
Dabi : Je suis cramé ! En même temps t'était simple à suivre, c'était tentant.
(T/p) : T'as l'intention de faire quoi maintenant ?
Dabi : De base je voulais récupérer mon fric mais finalement j'ai changé d'avis...
(T/p) : Tss, tu vas essayer de me buter ?
Dabi : Essayer ?
Il pouffa de rire et tourna la tête,
Dabi : J'voulais savoir ce que tu foutais à chercher l'alliance des super vilains.
(T/p) : Comment tu ?!
Dabi : Tu l'as gueulé aux vilains à la planque ou t'as foutu le bordel.
(T/p) : Ah... oui... Pourquoi je te le dirais ? Ça te regarde pas.
Dabi : J'étais pt'être complètement torché ce soir-là mais j'me rappelle que j'ai vomi mes tripes après t'avoir parlé, alors j'ai cru que par culpabilité...
(T/p) : Ta gueule.
Dabi : Outch, tu me brise le cœur tu sais ?
(T/p) : C'est toi qui m'as attaqué.
Dabi : Et tu as volé ma boîte à musique.
(T/p) : Attend ?! Quoi ?!
Dabi rigola devant ma mine étonnée et tendit la paume de sa main.
Dabi : J'aimerais que tu me la rendes d'ailleurs.
(T/p) : Et si je dis non ?
Dabi : Bah tu fini en fumée.
(T/p) : Comme ta gueule ?
Dabi : Aie !
Il mina un tir en pleine poitrine et se rapprocha de moi, si bien que je senti son souffle sur mon front, je dus lever la tête pour le regarder dans les yeux tandis qu'il me lâcha froidement :
Dabi : Si je te le demande gentiment tu dis non... faut que je m'y prenne comment avec toi ?
(T/p) : Pas gentiment visiblement.
Il leva les sourcils, moqueur.
Dabi : je n'accepte pas le non.
(T/p) : Y a un début à tout.
Le bus klaxonna devant nous et le conducteur nous fit des grands gestes, visiblement très agacé.
(T/p) : Tiens le bus est là, ciao le chelou.
Dabi : Tu m'énerve.
(T/p) : Tu vas pleurer ?
Dabi : Tu m'énerve beaucoup.
Pendant quelques secondes nous nous dévisageons, aucuns de nous deux ne souhaitant interrompre le silence. Le bus se mit à klaxonné encore et encore et Dabi leva le bras pour tendre son majeur à l'intention du chauffeur, toujours en me regardant fièrement. En reprenant mes esprits je lâcha Dabi du regard et avança mon pied pour atteindre le bus avant que celui ne se décide à m'abandonner ici avec lui mais lorsque j'atteignit la porte le bus se mit à flamber par l'arrière, de grandes flammes bleues s'élevèrent dans le ciel et le conducteur se jeta du véhicule en hurlant.
Je recula rapidement et tourna la tête vers Dabi qui leva les bras au ciel, innocemment.
(T/p) : T'es sérieux ?
Dabi : Monte pas.
(T/p) : ça va être compliqué là de toute manière, rahhh !
