Méfiance

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L'ouverture m'amena à un croisement étroit, je poussa la première porte et découvrit une petite salle de bain, baignoire, toilette et lavabo, rien de grandement spécial mais quand je regarda plus attentivement je remarqua un miroir fracturé de part et d'autre au fond de la pièce.

(T/p) : Chelou mais bon, essayons l'autre porte.

J'ouvrit doucement mais surement la porte de gauche et le chat fila à toute allure à l'intérieur. Rien de glauque, rien de dégoutant. La pièce été plongée dans une ambiance calme et relaxante, un canapé blanc faisait face à une petite télé, des lampes murales baignait la pièce dans une couleur tamisée et encore une fois de doux tapis recouvrait à peu près toute la pièce. Je remarquai cependant l'absence de fenêtre et la présence d'autres miroirs fracturés à quelques autres endroits de la pièce. Doucement, je m'approchai d'une cheminée qui contenait un doux feu bleuté et me réchauffa les mains prudemment.

(T/p) : Attend un peu... Comment ça se fait que ce soit encore allumé ?

Dabi : C'est une bonne question.

Je ne l'avais pas entendu arrivé. Une pizza coulante de fromage dans une main et deux bières dans l'autre il me regardait joyeusement tandis que je fixa le feu, perplexe.

(T/p) : Et la réponse à la question ?

Il posa négligemment la pizza sur la table basse et m'ignora royalement en décapuchonnant les bières, d'un coup de main contrôlé. Je me raclai la gorge bruyamment et il revînt à la réalité en me répondant.

Dabi : Disons que c'est un entrainement que je suis qui me permet de gérer à volonté mes flammes.

Il sembla réticent à plus m'en parler alors je changea de sujet maladroitement :

(T/p) : Alors ton chat il s'appelle comment ?

Dabi : Enfaite je l'ai recueilli y a pas longtemps, il n'a pas de nom.

(T/p) : C'est un mâle ? Femelle ?

Dabi : Un mâle je crois.

Il souffla et s'assit dans le canapé en me faisant signe de le rejoindre. Je me releva et vînt m'assoir à mon tour, je pris une part de pizza et le regarda, méfiante.

(T/p) : Tu as rien mis dedans hein ?

Dabi : Rah tu m'énerve à être aussi blessante !

Il s'allongea sur le dos et mis un bras sur sa tête.

(T/p) : Humm, tu manges pas ?

Dabi : Pas trop faim.

Je le regarda fixement et il tourna les yeux vers moi d'un air fatigué.

(T/p) : Tu as l'air épuisé.

Dabi : Disons que j'ai assez mal dormi cette nuit, je pense que je vais aller prendre un bain et me coucher. T'inquiète je te laisse la chambre, je prends le canap. Elle est là.

Il montra la dernière porte que je n'avais pas encore ouverte juste à côté.

(T/p) : J'aimerais prendre un bain rapide aussi mais je sais pas si tu voudras enfin Heuuuuuu... c'est ton bain quoi.

Il rigola sèchement et chassa l'air comme pour me dire que ce n'était pas grave.

Dabi : Tu restes ici... autant de temps que tu veux du coup ... considère toi chez toi...

Doucement il s'endormit sur le canapé sans même avoir mangé, je le regarda quelques instants et pris le chemin de la salle de bain en essayant d'être la plus discrète possible. Je pris un bain très rapide et au moment de me glisser dans mes vêtements je capta mon erreur.

(T/p) : Je vais pas dormir en costume quand même.

J'enroula une serviette autour de moi et me dirigea vers le salon, encore trempée, lorsque j'arriva à hauteur du canapé je vis que Dabi n'était plus là, je le chercha du regard, tremblante de froid, mais ne le vis pas tout de suite arrivé par derrière.

Les yeux fermés il me prit dans ses bras et posa sa tête sur mon épaule à quelque centimètre de mon coup.

(T/p) : Héééé tu fou quoi sale teubé !?

Il ne me répondit pas, semblant dormir profondément.

(T/p) : Okayyyyy...

Je le déposa sur le canapé et le recouvra d'un lourd plaid blanc avant d'éteindre les lumières et de me diriger vers la chambre. 

 j'ouvris et découvrit une petite sale avec un énorme lit deux places entourés de cousins et de livres éparpillés, une commode en bois et un miroir, lui aussi encore une fois, fracturé

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j'ouvris et découvrit une petite sale avec un énorme lit deux places entourés de cousins et de livres éparpillés, une commode en bois et un miroir, lui aussi encore une fois, fracturé. J'ouvris le premier tiroir de la commode et tomba sur des pantalons, la plupart noir, le deuxième sur des t-shirts et des caleçons, et laissa tomber le troisième qui refuser fermement de s'ouvrir. Pour dormir je lui piquai un t-shirt et un caleçon avant d'aller fermez la porte à clef par sécurité. Je me glissa sous la couette moelleuse après avoir éteinte la lampe et m'endormit rapidement, bercée par une odeur douce et envoutante qui provenait des cousins autour de moi. 

Dabi x ReaderOù les histoires vivent. Découvrez maintenant