Dabi x Reader

Une nuit agitée (Spécial Pdv Dabi)

Hey, juste, je vais posté 2 ou 3 chapitre sur le parcours de Dabi, hésitez pas à me dire si ça vous plait en commentaire  :) !

Dabi : Tss, f'chier... J'ai trop bu, et j'suis où ?

/2 jours plus tôt, pendant une nuit pluvieuse/

Dabi : En plus j'vois rien avec toute cette flotte...

Je tâta mes poches, espérant y trouver ma sobriété ou un semblant d'honneur.

Dabi : Attend un peu... !

Je recula de quelques pas et me retourna subitement en m'apercevant de l'absence de boîte à musique dans ma poche droite, ou elle y été, plus tôt dans la soirée.

Dabi : Merde, merde, merde ... !

Je dessaoula immédiatement, revînt sur mes pas en vitesse et me mis à genoux pour essayer de retrouver l'objet. Il me sembla toucher quelque chose mais je fus vite dessus par le caillou que je ramena dans la paume de ma main, la pluie n'aidant pas j'abandonna après plusieurs essais infructueux. Je me remis en route, déçu, et m'adossa très vite à un arbre pour attendre la fin de la tempête en priant pour ne pas attraper la mort.

Ce n'est que quand j'entendis la fameuse mélodie de la petite boîte un peu plus loin dans la nuit que j'accepta de courir sous la pluie. Il me sembla très vite que la mélodie était de plus en plus éloignée de ma position et je me ms à courir comme un fou par peur que celle-ci ne cesse.

Dabi : C'est pas vrai, elle bouge toute seule ou quoi ?!

J'arriva précipitamment vers un arrêt de bus faiblement éclairé par un vieux lampadaire sale et trempé, mes pas se perdirent dans le bruit des pneus de bus qui venait tout juste de s'arrêter devant une silhouette féminine, de dos, je vis la femme tenir ma précieuse boîte et je fonça vers elle pour la récupérer avant qu'elle ne se décide à avancer.

... : Pourquoi il rigole ce con ?

Dabi : Hum ?

Je leva les yeux et en effet le conducteur sembla bien amusé par la situation.

Conducteur : Je crois que la tempête vous a pas loupé mademoiselle !

... : Sans blague.

Dabi : Ah ? Y a du mauvais caractère ici...

La fille devant moi avança le pas et ma main partie toute seule se refermer sur son épaule.

Dabi : Ne monte pas.

... : Que- ??! Mais ça va pas !? T'es qui ?!

Son parfum me chatouilla les narines et je ne pus pas me retenir de sourire devant la confusion qui rayonna sur son visage quand elle se retourna brusquement vers moi en sursautant. Son regard bleu me percuta de plein fouet, ses sourcils se froncèrent à la seconde ou elle me vit et elle me fixa intensément, attendant surement que je parle le premier.

Dabi : Monte pas princesse c'est une mauvaise idée j'te dis.

... : Tu veux une raclée ou tu cherches juste que mon poing et ta figure face un date ?

Dabi : Si tu le prends comme ça.

Très agacé par son ton de voix je rigola jaune et projeta rapidement des flammes bleues à nos pieds, bien décidé à en finir avec cette insupportable fille.

Lorsqu'elle essaya de reculer et que je ne relâcha pas ma prise son regard devint glaçant, je compris clairement que je n'étais pas supposé la toucher comme ça, pour autant elle ne sembla pas avoir plus peur que ça. Sur un ton assez blasé elle lança :

... : Y a vraiment que des cinglés ici bordel !

Elle claqua des doigts.

... : aller ciao le chelou ! 10 minutes.

Sans que je comprenne, mes paupières se mirent à bruler et j'entra dans un tunnel éblouissant de blancheur, des images défilèrent puis mon esprit se mit à me jouer des tours et j'atterris comme sur un nuage.

... : Bon tout va bien, maintenant faut que j'me casse et vite, celui-là et bien atteint.

Dabi : La fille ? Qu'est-ce qu'elle m'a fait ? Attend il s'est passé quoi là !? Merde je crois que j'vais vomir p'tain !

Je m'éclata sur le sol et très vite je me mis à complétement vomir mon déjeuner sans trop comprendre pourquoi. 

Puis plus rien, le trou noir complet, le lendemain je cru d'abord à un rêve mais le hic c'est que mes poches étaient complétement vides à mon réveil, le peu d'argent avait disparu et que j'avais été laissé étalé au sol dans une ruelle froide et cachée derrière l'abris de bus.

Dabi : ça tu vas me le payer, crois-moi.