La voiture s'arrête devant un grand bâtiment mêlant blanc et bois. Nous sortons de la voiture, reprenons nos bagages et payons le chauffeur qui part. Je regarde plus attentivement le bâtiment.
«- The Ambrose Hotel., mumurais-je.
- J'ai voulu nous faire plaisir, même la veille de notre arrivée., me dit Florian en souriant. »Il part vite vers l'entrée de l'hôtel, pressé de découvrir la chambre.
Il passe la carte et ouvre la porte. Nous entrons. Je découvre une grande chambre, dans les tons clairs. Un grand lit occupe le milieu de la chambre, face à lui, une grande télévision occupe, elle, le mur. Un bureau est au fond de la pièce et une grande penderie est posé contre le mur face à la fenêtre. L'endroit est spacieux et les tons clairs donnent un air chaleureux. Je m'avance vers la grande porte-fenêtre et regarde la vue. On y voit Los Angeles de haut, c'est jolie. J'aperçois même la mer au loin. J'entends d'un coup un bruit sourd. Je me retourne et découvre Florian allongé sur le lit. Il a sauté sur ce dernier, je souris.«- T'es vraiment un gamin., dis-je.
- Laisse moi. »Je souris à nouveau. Jamais il n'arrêtera de sauter sur les lits des hôtels.
Cela fait une vingtaine de minutes que Florian et moi descendons Santa Monica Boulevard. Nos doigts entrelacés, nous profitons de la ville en nous dirigeant vers la plage. Florian caresse tendrement ma main. Mon cœur est réchauffé.
Nous venons d'arriver devant la plage. J'ôte mes chaussures et les mets dans mon sac. Florian fait de même. La plage est calme, il n'y a pas grand monde. Les pieds dans l'eau, nous marchons silencieusement en profitant de la mer californienne. La chaleur commence à tomber, tout comme le soleil.
La plage est de plus en plus prisée au fur et à mesure que nous nous approchons du Pacific Park et donc de la grande roue mythique de Santa Monica. Nous décidons de nous asseoir dans le sable, pour regarder le coucher de soleil. Je me blottie contre Florian. Il me sert contre lui puis dépose un léger baiser dans mes cheveux. Ici, à Los Angeles nous sommes tranquilles. Personne ne nous reconnaît, personne ne nous regarde insistement. Nous sommes comme tous les autres couples. Le soleil touche enfin l'océan.
«- On est bien là., mumure Florian. »
J'acquiesce en le serrant contre moi.
La nuit est tombée. Les lampadaires de la métropole américaine sont allumés et le monde de la nuit se réveille. Florian et moi sommes fatigués à cause du décalage horaire. Il est censé être huit heures en France, et nous n'avons pas dormi. C'est à vingt-trois heures passé que nous nous levons sous les derniers rayons pour faire un tour au Pacific Park. Nous y entrons. Il y a beaucoup de monde.
«- Viens on va tirer là bas !, dis-je. »
Je prend la main de Florian dans la mienne et fait en sorte que nous passions à travers la foule. Devant le tir à la carabine, je prend un fusil en souriant.
«- On dirait une psychopathe !, s'exclame Florian. T'as pris le pistolet avec un sourire !, dit-il en riant. »
Je le pointe rapidement vers lui en riant. Il fait style d'être apeuré.
«- Please don't point the gun at anyone ! (S'il vous plaît, ne pointez pas le pistolet sur quelqu'un !) »
Florian rigole pendant que je m'excuse au forain. Je paye l'homme et les ballons face à moi se mettent à voler. Je pointe le fusil face à un des ballons et essaie de viser, comme je peux... Je tire. Aucun ballon n'est touché.
«- T'es nulle. »
Je lance un regard noir à Florian. Je pointe à nouveau le fusil vers les ballons et tire. Quatre fois de plus. Je n'en touche aucun.
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Il Fait Mon Bonheur
Fanfiction/!\ Lire Il Comble Ce Vide (le premier tome) avant /!\ Cinq années se sont écoulées. Cinq années que j'ai démarré une nouvelle vie, drastiquement différente. Maintenant que je suis apaisée, la vie va-t-elle enfin me laisser tranquille ? Ou va-t-ell...