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septembre 2021
Une année complète était passée depuis la sortie d'ENNA et ça n'avait pas été la meilleure. Déjà pour commencer, au-delà du virus, j'avais eu pas mal de disputes avec Mathieu qui m'avait même conduites une fois à partir dormir chez Loreleï et Lilya. Heureusement, les tensions avaient finies par s'apaiser et par conséquent, on avait arrêté de s'embrouiller pour rien avec le blond. Ça m'avait fait du bien.
En ce moment, il était un peu occupé avec sa tournée des festivals, je m'étais rendue avec lui en Corse, on en avait profité pour se faire deux-trois jours rien que tous les deux là-bas avant qu'il ne retourne en France pour continuer ses scènes. Du coup moi, je restais à la maison, continuant de bosser pour obtenir mon Master.
Il ne me restait plus que deux ans avant de l'avoir, j'avais ma licence déjà en main et ça avait été un véritable soulagement puisque pour moi, j'avais complétement foiré mon année. Mais apparemment non donc tant mieux.
Anaïs - Tu peux me la prendre s'il te plaît ?
Je levais les yeux vers mon amie et hochais immédiatement de la tête quand elle me tendait sa petite fille dans ses bras. Énola avait été la raison pour laquelle Anaïs avait choisi de s'arrêter à la licence. Sa princesse était arrivée courant année dernière et ça avait été compliqué pour elle de jongler entre son boulot de maman et son boulot d'élève. C'était pourquoi elle n'avait pas poursuivi ses études de commerce.
Malgré tout, elle avait réussi à trouver un emploi stable et qui lui plaisait, c'était le principal déjà. Et moi de mon côté, ça me confortait un peu dans mon choix, j'avais raison de préférer attendre de terminer mon cursus pour tomber enceinte, je ne voulais pas que ça me bloque dans mon objectif professionnel.
Anaïs - Tu t'ennuies pas trop chez toi, toute seule ? me demandait-elle en mettant un petit pot au micro-ondes avant de revenir à mes côtés dans le salon.
- Non ça va, Snow me tient assez compagnie comme ça.
Snow, c'était un chat que j'avais adopté avec Mathieu et qui n'était pas du tout prévu. En fait, on était allé à la SPA un jour, peu après la levée du confinement pour y déposer trois bons gros sachets de croquettes canins que Gaïa ne mangeait plus. Genre, elle avait des goûts particuliers en matière de nourriture et elle n'appréciait plus ce qu'on lui donnait.
Et pendant que Mathieu parlait avec le dirigeant du centre sur deux-trois trucs perso vu qu'ils se connaissaient, j'en avais profité pour faire un tour afin de voir les animaux. Ça m'avait fendu le cœur à chaque fois que je croisais le regard abattu d'un chien qui couinait. À cause du confinement, beaucoup de bêtes avaient été abandonnés et rien que de penser à ça, ça m'avait foutu la bile.
