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𝐔𝐍 𝐏𝐄𝐔 𝐃'𝐀𝐌𝐎𝐔𝐑
= 𝐉𝐚𝐝𝐞 𝐌𝐨𝐧𝐭𝐢-𝐂𝐚𝐫𝐥𝐢𝐧𝐨

D'un pas rapide, je réunissais le maximum d'affaires possible en tentant de garder mon calme

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D'un pas rapide, je réunissais le maximum d'affaires possible en tentant de garder mon calme. Autour de moi, les autorités nous demandaient de nous dépêcher en passant dans les couloirs et une fois mon sac fini, je le fermais complétement en me redressant. J'étais encore dans la grande pièce principale où étaient disposés tous nos lits de campements et comme d'habitude, j'étais la dernière à en sortir.

Au moment où je m'élançais vers la porte, un énorme bruit me fit m'arrêter et avant que je ne bouge plus, une grosse planche en bois qui était au-dessus de la porte et qui servait d'office de panneau d'indication tombait devant moi et emportait au passage la poignée de la porte.

- Non, non. je m'approchais de la porte en bois après avoir dégagé la planche et ressentais de la peur quand je ne parvenais pas à ouvrir.

Tout autour de moi se mettait à bouger et je hurlais à la mort pour que quelqu'un m'entende. Mais ça aurait été trop beau si tous les agents de police étaient encore là pour venir m'aide. Je tapais sur le bois, tentais d'enfoncer la porte mais j'étais du mauvais côté de l'ouverture donc je ne pouvais rien faire.

Mon regard se portait vers les fenêtres et je secouais la tête en voyant qu'elles étaient barricadées, on avait fait ça deux jours auparavant quand on nous avait mis au courant qu'il y allait sûrement avoir un tremblement de terre près d'ici et que pour éviter les venues éventuelles de petits grains de terre, on devait bien clôturer les entrées d'air.

- À l'aide ! Help ! Je suis coincée ! I'm... I'm...

Les larmes me montaient aux yeux alors que je continuais à crier jusqu'à m'en faire mal à la voix. Je sentais les secousses sous mes pieds passer, ne faisant que renforcer mon sentiment d'insécurité. Ça pouvait pas se passer comme ça. Comme pour me donner un élan de courage, je serrais au creux de ma main la chaine de Mathieu qui était toujours autour de mon cou et m'égosiller de plus belle. Il fallait tout tenter.

Vanessa - Elle est là ! entendais-je au loin.

Mes yeux s'ouvraient d'eux-même et je ne perdais pas une seconde pour continuer à taper sur le bois de la porte.

Vanessa - Jade ! Jade on est là ! sa voix se rapprochait petit à petit de moi.

- Je suis dans la chambre principale ! La serrure est pétée, je peux pas sortir de l'intérieur !

Vanessa - D'accord, on a pas le temps, décale toi de la porte !

Je m'exécutais directement et en moins de trois secondes, un nouveau bruit me venait aux oreilles et je soupirais de soulagement en voyant enfin la sortie. Si la situation n'avait pas été d'une grande urgence, j'aurais sûrement sauté dans les bras de Giovanni et Vanessa pour être venus me chercher.

𝘶𝘯 𝘱𝘦𝘶 𝘥'𝘢𝘮𝘰𝘶𝘳Où les histoires vivent. Découvrez maintenant