𝐔𝐍 𝐏𝐄𝐔 𝐃'𝐀𝐌𝐎𝐔𝐑
= 𝐉𝐚𝐝𝐞 𝐌𝐨𝐧𝐭𝐢-𝐂𝐚𝐫𝐥𝐢𝐧𝐨- Mathieu, arrêtes...
- Ils arrivent pas maintenant, bébé...
Je gloussais doucement en sentant les baisers de mon copain dans mon cou alors que j'essayais par tous les moyens de le repousser. Enfin, "repousser" c'était un bien grand mot vu comment mes mains avaient du mal à l'empêcher de m'embrasser la peau. On recevait aujourd'hui des amis à nous pour un petit déjeuner et là tout de suite, rien n'était prêt.
Même pas Mathieu, qui avait toujours sa chemise d'ouverte.
- Tu veux pas que je la boutonne. se moquait-il tandis que je tentais de cacher son torse nu. T'es sexy dans cette tenue MC.
- Le rôti n'est toujours pas cuit et je- Putain espèce de baccalà ! m'exclamais-je quand cet abruti se saisissait de l'arrière de mes cuisses pour me faire asseoir sur notre nouveau plan de travail. Tu fais chier
- Parle-moi italien, j'adore.
Mes yeux se révulsaient dans leurs orbites alors que je finissais par réellement pousser Mathieu en arrière, qui se mettait à rire en passant une main sur ses lèvres humides. J'avais beau le détester pour n'être encore qu'un enfant, je devais avouer que j'aimais ce côté de sa personnalité, on rigolait bien.
Sauf que là, l'heure n'était plus à la rigolade et je recommençais à angoisser devant la montagne de choses qu'il me restait à faire. Mettre la table, finir de me maquiller, sortir le rôti du four, amener les boissons de la cave en haut, je croulais sous le travail. Et ce n'était certainement pas mon éternel colocataire qui allait m'aider.
- Pas de chien sur le canapé. je rappelais à l'ordre Mathieu lorsque, en déboulant dans le salon avec les assiettes propres, je le voyais caresser son canin sur le sofa.
- Elle kiffe trop, c'est pas de sa faute.
- Oui mais ça laisse plein de poils et c'est toujours moi qui dois passer derrière pour nettoyer.
- Elle est chiante maman, hein. il tournait la tête vers sa chienne dont il lui caressait le ventre. Tu peux lui dire qu'elle nous emmerde.
- Ferme-la. Et je ne suis pas sa mère.
- Pourtant, vous vous ressemblez.
En un éclair, je reposais la pile d'assiettes sur la table avant de littéralement sauter sur Mathieu qui explosait de rire, visiblement satisfait de m'avoir faite craquer. Très vite, il saisissait mes poignets pour m'empêcher de le griffer alors que je le surplombais, allongée sur son corps à moitié dévêtu.
Entre mes insultes, je canalisais mes rires pour éviter de lui faire croire que je m'amusais, alors que c'était totalement le cas. Je ne pourrais pas vous donner notre âge mental, ça c'était mission impossible.
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𝘶𝘯 𝘱𝘦𝘶 𝘥'𝘢𝘮𝘰𝘶𝘳
Fanfiction𝗺𝗮𝘁𝗵𝗶𝗲𝘂 𝗽𝗿𝘂𝘀𝗸𝗶 "𝗽𝗹𝗸" • (face B) chaque femme contient un secret, un accent, un geste, un silence (19av2021/26sept2021) #1fanfic : 23-24/06/2021)