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En découvrant un blond mal-réveillé avachi sur son scooter, je ne pouvais retenir ma surprise de le voir ici. Je pensais qu'il comptait passer sa matinée avec sa conquête d'hier soir vu que j'étais rentrée beaucoup plus tôt que lui.
Un long soupir s'évaporait de mes lèvres et c'était à reculons que je marchais jusqu'à Mathieu qui me regardait venir jusqu'à lui.
- Bonjour. disais-je simplement en mettant le casque sur ma tête.
Mathieu - Salut.
- T'es sobre pour prendre la route ou je risque de mourir ce matin ?
Mathieu - J'suis pas assez con pour te foutre en danger. maugréait-il en faisant craquer sa nuque. Et pourquoi tu m'as pas prévenu que t'étais parti hier ? me demandait-il.
- Je te trouvais pas, t'étais trop affairé entre les cuisses de cette meuf pour capter quoique ce soit. Et en plus, j'ai pas réellement apprécié tous tes vocaux où t'étais totalement bourré, me répétant de revenir. il soufflait en passant une main sur son visage. Ça y est, t'as assez décuvé, tu te rappelles d'hier soir ?
Mathieu - Je suis désolé Jade.
- Heureusement que Tsiry était là pour me ramener.
Mathieu - Tsiry ? Il s'intéresse à toi ?
- Mais qu'est-ce qu'on en a foutre Mathieu ! Je te parle de quelque chose et toi le seul truc que tu trouves à me redire c'est "est-ce qu'il s'intéresse à toi ?" ? Sérieusement ?
Mathieu - Je demandais juste c'est bon ! je pouffais de rire mauvaisement en secouant la tête. Wesh t'es sah, tu fais la gueule ?
- Évites de faire comme si t'étais tout blanc dans l'histoire. J'ai le droit d'être énerveé contre toi puisque tu m'as complétement oubliée hier, je me suis retrouvée toute seule au milieu de personnes que je ne connaissais pas.
Sans décolérer, je mettais mes mains sur les poignées latérales sans poser mes yeux sur le blondinet, le faisant soupirer longuement.
Mathieu - Oui bah désolé c'est bon, tu vas parler de ça encore combien de temps ?
- Excuses-moi ? je fronçais les sourcils en enlevant le casque pour regarder le polonais qui avait sa tête de tournée vers moi.
Mathieu - Je te jure que tu fous la haine quand t'es comme ça ! m'accusait-il.
- Ah parce-que moi je te fous la haine ?!
Mathieu - Ouais ! Là tu soûles, j'ai le droit de m'amuser moi aussi, j'suis aps ton chaperon !
