Je vous préviens, à partir de là le scénario n'a plus aucun sens ! Je vous expliquerai pourquoi à la toute fin mdrr.
POINT DE VUE DE RAVEN
- C'est vraiment beau cette vue, dis-je sans trop savoir quoi dire.
- Oui, c'est vrai, répondit le brun en passant son bras par-dessus mes épaules.
Je m'appuyai contre lui et poussai un profond soupir. Il rigola.
- Quoi ?
- Rien, sourit-il. C'est juste que j'arrive toujours pas à croire que t'es là, avec moi, devant ce joli coucher de soleil..
J'étouffai un rire et m'assis à califourchon sur lui avant d'entourer son cou de mes bras. Il me regarda les yeux pétillants et je l'embrassai doucement. Il se coucha sur le dos sans quitter mes lèvres. Mes mains se plaquèrent sur ses joues.
- Je t'aime, lâcha-t-il.
Je détournai le regard, gênée.
- Désolé, s'excusa-t-il.
- C'est pas grave. C'est juste que... je suis pas prête pour l'instant.
Il sembla déçu. Moi j'étais triste. Il n'était pas Nevra. Il ne sera jamais Nevra. Il ne m'offrirait jamais l'amour qu'il m'avait offert et je ne pourrais jamais lui donner tout l'amour que je donnais à Nevra. Je ne pourrais jamais l'aimer comme j'aimais mon vampire. C'était impossible.
Ezel et moi restions allongés dans l'herbe pendant un peu plus d'une heure, à discuter de tout et de rien. Il fut temps pour moi de rentrer au QG parce que la nuit était tombée.
Alors que je marchais dans le couloir de l'Ombre jusqu'à ma chambre, je fus tirée par le bras dans celle de ma voisine.
- Nevra, non mais ça va pas ?! Qu'est-ce qui te prends ?
- Il me prend que je ne supporte pas de te voir avec cet elfe de pacotille.
- Et moi il se trouve que j'ai envie de passer à autre chose. Ça fait plus d'un mois qu'on ne s'est pas parlé et tu me dis ça ?!
- Je n'aime pas du tout le ton que tu viens de prendre.
- Et moi je n'ai pas aimé le thon que tu as mis dans ton lit il y a quatre semaine. Pourtant, je fais avec. Je la croise tous les jours dans le QG pendant que mes copines me supplient de na pas la tuer.
- Je regrette chaque seconde qui passe mon erreur. Mais ne crois pas que j'ai tiré un trait sur toi.
- J'ai juste envie que tu me laisses tranquille.
- Si c'était vraiment ce que tu désirais, tu serais déjà partie.
- Alors je m'en vais maintenant.
Il passa son bras à ma taille pour m'empêcher de partir et en profita pour me rapprocher de lui. Cette proximité me pétrifia.
- Pourquoi tu m'embrasserais pas avant ?
- Peut-être parce qu'on est plus ensemble ? Tu crois que je vais te sauter dans les bras comme ça alors que ça fait des semaines qu'on ne s'est pas parlé ?
- T'en meurs d'envie...
- Non, dis-je fermement en reculant. Je veux juste tourner la page.
Je voulus m'en aller mais il resserra sa main sur mon haut. Quelque chose me percuta alors.
- T'as besoin de sang... , devinai-je.
