Kayla finissait de s'habiller lorsque trois coups furent frappés à la porte. Elle alla ouvrir en soupirant. À sa grande surprise, elle découvrit un jeune homme en uniforme, qui attendait sur le seuil. Une camionnette orange était garée en bas de l'immeuble.
— Bonjour, j'ai une livraison pour Mlle... Kayla, dit-il en vérifiant plusieurs fois le nom sur un des nombreux colis qu'il portait dans ses bras.
— C'est moi, fit-elle avec une petite hésitation. Mais vous faites peut-être erreur, car je n'ai rien commandé.
— Il n'y a pas d'erreur, répondit-il avec un sourire poli. C'est votre adresse. Quelqu'un vous fait peut-être un cadeau. Veuillez signer là, s'il vous plaît.
Kayla se raidit. Elle sut tout de suite que cela venait de Gabin : c'était la seule personne fortunée qui connaissait son adresse ! L'insolent ! Elle signa à contrecœur et le livreur s'en alla.
Peut-être se berçait-il encore de faux espoirs malgré tout ce qu'elle lui avait dit ? Que cherchait-il enfin ? Lui faire une démonstration de ténacité ?
Elle savait maintenant qu'elle ne sortirait pas indemne de leur arrangement.
Elle ne pouvait pas accepter son cadeau. Ça serait s'aventurer en terrain glissant...
Elle s'apprêtait à jeter le tout dans la poubelle, pressée à s'en débarrasser, quand Raya la rejoignit chez elle. Sans attendre sa permission, elle se mit à déballer précipitamment la demi-douzaine de cartons d'affaires de maquillage et de vêtements, plus ravissants les uns que les autres. Ils étaient de toutes les couleurs qu'elle appréciait : marron, gris, vert olive, rose poudre, carmin, violet... Raya lâcha un cri d'extase, comme si elle venait d'atteindre la jouissance, en passant sa main rêveuse sur les jolies robes de soirée de marques prestigieuses, les robes simples avec et sans bretelles, les tuniques cintrées, les jupes de différentes longueurs, les pull-overs en laine d'une grande qualité, les cols roulés en cachemire, les vestes en lin à la coupe parfaite, les manteaux, les pantalons de flanelle... Même la collection des chaussures était d'un chic incontestable. Il y avait également des sacs, des chapeaux, des écharpes, des strass... Cependant, aucun de ces articles ne portait une étiquette indiquant son prix. Mais pourquoi Gabin lui avait-il fait ce cadeau en ce moment ? S'il avait respecté son désir d'avoir une relation purement professionnelle avec lui, tout aurait été différent et surtout plus simple. Elle-même ne comptait plus les rebuffades qu'elle lui avait infligées depuis qu'il avait commencé à lui courir après. Mais cela ne faisait apparemment que le conforter dans sa détermination de la séduire. Cette garde robe était raffinée, élégante, et surtout à la mode. Si elle en avait eu les moyens, elle aurait acheté exactement la même chose, dut-elle admettre, furieuse de réaliser qu'il avait un si bon goût.
Elle ne put résister à l'envie d'ouvrir le vanity-case qui contenait les produits de beauté. Elle crut qu'elle rêvait : des fonds de teint fluides en accord parfait avec la texture satinée de sa peau, pots, tubes, flacons de crèmes, fards à paupières, crayons, rouges à lèvres, parfums... C'était en deux mots tout ce qu'elle aurait souhaité posséder un jour. Mais, malgré tout, quelque chose la dérangeait : elle ne voulait pas se sentir redevable envers Gabin, surtout en sachant qu'il était le genre d'homme qui ne donnait rien gratuitement.
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𝗥𝗘𝗗 𝗟𝗜𝗚𝗛𝗧 𝗗𝗜𝗦𝗧𝗥𝗜𝗖𝗧 || Vitrine 🄽 ° 7
Romance-♥-♡--^[ 𝗕𝗔𝗗 𝗕𝗢𝗬 𝗦𝗧𝗢𝗥𝗬 ]^--♡-♥- ╱╲╱╳╲╱╲ℙ𝕒𝕣𝕥𝕚𝕖 𝕀╱╲╱╳╲╱╲ ★彡🆁🅴́🆂🆄🅼🅴́彡★ ᴀxᴇʟ ʀɪᴠᴇʀᴇ est un homme très puissant, et ᴋᴀʏʟᴀ ᴊᴀᴄᴏʙs est la femme qu'il désire plus que tout. Quand cette dernière refuse ses avances, elle ne s'attend pas...