𝘾𝙝𝙖𝙥𝙞𝙩𝙧𝙚 𝟭𝟭 : le guêpier.

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Elle émit un cri de terreur lorsqu'il la souleva, la portant sans difficulté sur son épaule

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Elle émit un cri de terreur lorsqu'il la souleva, la portant sans difficulté sur son épaule. L'enfer. Elle redoubla de protestations. Mais hélas ! Il avait déjà commencé à marcher dans le couloir baigné dans une clarté rouge : les pas rapides, le visage figé en une grimace de rancune, et il serrait ses jambes dans une poigne de fer, tandis que ses baskets étaient accrochées à sa ceinture.

— Non, non… descends-moi, cria-t-elle avec un mélange de haine et de peur qui frisait l'hystérie. 

Elle se débattit avec une incroyable violence, cherchant à se servir de ses deux mains pour le frapper sur son fessier musclé sans cesser de hurler désespérément au secours. Et dire qu'elle avait cherché refuge dans ses bras pour fuir le garde de Gabin. Elle ne savait pas que le vrai danger venait de lui ! De cet ange déchu ! De cet agglomérat de glace ! Le garde lui paraissait mille fois inoffensif en comparaison avec ce que ce mufle sans cœur lui faisait subir maintenant…

— Laisse-moi tranquille ! Descends-moi ! Je ne signerai jamais ton fichu contrat de Pacs. Tu peux te le mettre où je pense…

C'était la deuxième fois en une seule journée qu'on lui faisait un coup bas. Seigneur ! Elle était vraiment stupide. Pourquoi plaçait-elle sa confiance en des branquignoles qui ne le méritaient pas ? La perspective de devoir affronter le regard inquisiteur de sa mère convalescente dans cet accoutrement de salope l'effrayait au plus haut point. Ce scénario terrifiant ne pouvait, ne devait pas se produire ! 

— Tu aggraves ta situation, répondit-il, narquois. Moi, mon petit doigt me dit que tu viendras me supplier à genoux pour le signer. Tu veux parier ? 

Elle pesta.

— Même pas dans tes rêves ! 

— À ce propos, est-ce que tu as rêvé de ma grosse hampe te perforer ta petite minette depuis notre dernière fois ? 

Elle jugea préférable de ne pas engager ce genre de conversations piquantes avec lui. Déjà un frisson rétrospectif la secoua entièrement ! Et elle ne voulait pas se sentir de nouveau excitée…

— Je te méprise ! 

— Je n'éprouve pas non plus beaucoup de respect pour une femme qui a embrassé l'ex-amant de sa soi-disant amie…

Elle sentit tout son sang lui affluer avec abondance à la tête renversée. Ses doigts se refermèrent avec rage sur ses fesses rebondies, se cramponnant au tissu du sobre pantalon Dolce & Gabbana. Mais c'était sans compter sur la puissance de l'inconnu : ce dernier était beaucoup plus fort.

— Espèce de salaud français ! Espèce de brute… lâche-moi. Tu m'entends ? reprit-elle d'une voix menaçante. 

Il demeura sourd à ses cris d'indignation, insensible à son malheur. 

— Si tu ne me lâches pas, je te promets que je porte plainte contre toi !

Son souffle s'échappa de ses lèvres tremblantes en sanglots étouffés, et en ce moment, des nausées et des vertiges menacèrent de la gagner. Elle se laissa pleurer un torrent de larmes, les doigts tirant sur sa chemise, parvenant cette fois à accéder à la peau de son dos, lui causant miraculeusement une égratignure avec ses ongles coupés. Il poussa un cri sourd en chancelant. Il retrouva aussitôt son équilibre et quelques secondes après, alors qu'elle tentait de se libérer, il referma sa main puissante comme un étau de fer sur ses jambes, et lui donna une tape violente sur les fesses en punition de sa griffe, la faisant hurler à son tour de douleur. Une jeune gonzesse, suant à grandes gouttes et dont les seins étaient à moitié dissimulés par des caches-tétons noirs, apparut au bout du couloir, sexy en diable dans un mini-short rose pétard. Elle avança vers eux d'une démarche chaloupée, les mèches indomptables, et lança d'une voix mielleuse dans un anglais grasseyant : 

𝗥𝗘𝗗 𝗟𝗜𝗚𝗛𝗧 𝗗𝗜𝗦𝗧𝗥𝗜𝗖𝗧 || Vitrine 🄽 ° 7Où les histoires vivent. Découvrez maintenant