𝕁𝕖𝕟𝕠 | I ᴡᴀɴᴛ ʏᴏᴜ

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-Jeno-
La dernière fois que je t'ai vu c'était il y'a longtemps...Peut être 2ans ? Tout bien réfléchi peut être 6mois. Je t'avouerai que j'ai perdu la notion du temps depuis que l'on s'est séparé...
Tu me manque trop... mon cœur est serré, à deux doigts d'exploser. Ça me fait souffrir.
Et le temps...foutu temps ! On m'a toujours dit qu'avec le temps tout irait mieux, laisser faire le temps. Moi je ne l'aime pas ce temps qui passe car plus j'avance dans le temps plus tu me manques et plus j'ai mal...
Quelle erreur...pourquoi on est plus ensemble?!
Ça me fait tellement souffrir de ne plus être avec toi. Ton sourire, tes ronchonnement, tout me manque chez toi. Je me rappelle encore le son de ton rire, qui comme ta voix, nos réveilles à deux, disparaissent petit à petit de ma mémoire...

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Ce soir je suis invité à une fête d'un ami...ouais pourtant cette fête je la sens pas trop c'est pas comme si je n'était pas contraint de me rendre à sa soirée, évidemment ! Évidemment...
L'après-midi même on était allé acheter au supermarché du coins quelques trucs en plus comme de l'alcool et d'autre cochonnerie ou bien même quelque déco comme des ballons pour, selon mon pote, que ça soit plus accueillant, je suis pas très convaincu par cette argument mais qu'il en soit ainsi même s'il avait pas à ce justifier sur le fait qu'il voulait tout simplement des ballons sans trop de raison. Puis on a décoré et préparer la maison jusqu'à l'heure prévu de la fête avec l'aide d'un de nos amis qui a bien voulu nous prêter mains forte.

~23h~
Ça y est la soirée bat son pleins. La musique est très forte, on doit l'entendre de loins. Les invités se sont réparti dans toute la maison et tout le monde danse au rhythm de la musique même ceux dans la piscine qui s'amuse à se faire couler les uns et les autres. Tous étaient venus avec des bouteilles d'alcools aux bras pas besoins de préciser que sa empesté l'alcool à pleins nez et que la quasi-totalités des personnes présentes étaient complément ivres morts. Cette fête devait être incroyable pour ceux présent mais pour moi pas vraiment. Honnêtement j'ai pas très envie d'être ici. D'habitude j'aime les soirées mais cette fois-ci je ne suis pas le mood. De l'extérieur, je me dirige vers la cuisine traversant le salon en enjambant les quelques personnes au sol endormies avant d'ouvrir un simple paquet de chips. Je retourne dans le salon avant de me recevoir une énorme bouffée de cigarette en pleine figure qui me fit tousser.
« Excuse-moi Jeno je t'avais pas vu ! » dit-mon ami complètement défoncé par l'alcool et les joins. Je l'ignore, à quoi bon le sermonner alors qu'à la seconde d'après il aura déjà tout oublié. Je m'assoie sur le canapé à une place ou le canapé n'est pas encore salis par les snacks et les boissons qui avaient recouvert une bonne partie du canapé. Je pris mon téléphone en mains histoire de me divertir un minimum.
Vraiment je ne sais pas se qui me retient de partir. Quelques minutes plus tard je commence à être asphyxié par toutes les fumées présentes dans le salon alors je pars me réfugier à l'étage en espérant trouver un endroit calme. La première chambre fut un échec puisque j'ai surpris deux personnes entrain de faire leur ébat et après avoir fait toutes les pièces pas une seule étaient convenables. Désespéré, de nouveau dans les escaliers j'aperçois à travers la bée vitrée qu'à l'extérieur se trouve encore plus de monde qu'il y a cinq minutes. Je souffle d'exaspération.
Pourquoi ai-je cédé à mon pote sérieux...
Je me faufile dans la foule et part dans une partie de jardin où normalement il ne devrait pas avoir grand monde. Je passe le petit portillon qui sépare les deux jardins et m'avance vers le petit muret qui nous laisse apercevoir Séoul de nuit. Je m'adosse sur le petit muret et ferme les yeux profitant de l'air frais et du calme jusqu'à ce que le grincement du portillon me fit ouvrir les yeux. J'entends deux personnes discuter caché derrière la haie qui nous sépare, se sont deux filles mais l'une des voix me perturbe énormément.
Je connais cette voix mais qui est-ce !?
Je me redresse curieux et attiré par cette voix et m'avance doucement vers elle. Deux silhouettes apparaissent devant moi. Je crû tombé au sol de surprise. Je la vois devant moi tout aussi surprise et bouleversée que se voir en face à face. Son amie comprit immédiatement et partie aussi tôt nous laissant tout les deux seuls.
Mon ami m'aurait-il caché qu'elle allait venir ?
Nous restons là, planté debout comme des piquets face à face. Elle fuit mon regard tant dis que je cherche le siens, je veux voir ses yeux qui m'ont tant manqué. Nous avons tout les deux les larmes aux yeux et malheureusement elles glissèrent le long de nos joues. C'est douloureux de se revoir mais de la revoir me libère d'un poids considérable. Nos cœurs n'ont pas encore cicatrisés et saignent de nouveau, je le sais bien mais c'est plus fort que moi alors je m'avance et la prend dans mes bras tremblant.
Elle se crispa et voulu faire un mouvement de recul mais impossible, je renforce mon étreinte sur elle et enfouit la tête dans sa nuque. Il n'a fallu que quelques instants avant que l'on se mirent à pleurer à chaudes larmes.
«Pourquoi tu es la... » dit-elle entre deux sanglots, la voix tremblante.
« J'aurai jamais cru que tu serais ici alors pardonne moi » dis-je complètement déstabilisé.
Sa tête sur mon torse, ses bras autours de ma taille, elle me frappe le dos avec ses points tremblant, l'air douloureux.
« -De te voir maintenant n'arrange pas les choses, c'est si compliqué !!
-Et ça le sera encore plus quand on va devoir se séparer de nouveau...
-Je te hais Jeno !
-Et moi je t'aime encore de tout mon cœur...
-ARRÊTE !! C'est trop douloureux ! De plus tu connais l'avis de nos parents sur nous deux.
-C'est vrai...mais pourquoi on devrait arrêter de s'aimer juste parce que nos parents sont ennemis, c'est injuste de nous faire ça !
-Nous n'avons pas d'autorité face à nos parents...
-Et alors...je te veux moi et pour toujours, et voilà de nouveau devant moi, je veux plus de quitter, je veux plus revivre une séparation...Faisons le mur et ayons plus de courage que la fois précédente. Quand dis-tu ? Tu veux toujours de moi...?
-Évidemment, malgré les six mois qui nous on séparé je t'aime toujours Jeno...
-Et tu prête à me refaire confiance comme avant ?
-Je...j'ai envie d'y croire mais j'ai peur...
-Moi aussi j'ai peur mais on est ensemble n'est-ce pas ?
-Oui... »
On se décolla légèrement et l'on se regarda dans les yeux, rouges et humide dû aux larmes versées. Je baissa mon regard sur ses lèvres et d'une pulsion incontrôlable je lia nos lèvres ensemble et c'est finalement essoufflé que l'on dû se séparer à contre cœur.

« À présent ce n'est que toi et moi et pour toujours. Je te veux et à jamais... »

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-𝐈𝐦𝐚𝐠𝐢𝐧𝐞 ; ᶰᶜᵗOù les histoires vivent. Découvrez maintenant