-𝐈𝐦𝐚𝐠𝐢𝐧𝐞 ; ᶰᶜᵗ

𝕁𝕚𝕤𝕦𝕟𝕘 | Bʀɪsᴇ́

Commande de une_blinkzen en espérant que ça va te plaire 🥰
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Seul le bruit des cris et des assiettes qui explosent au
sol résonnent dans la maison. Mes parents se disputent encore une fois...Pourquoi ne se séparent-ils pas plutôt de me faire subir leur engueulade ? Depuis quelques temps dans ma maison c'est le désordre total c'est presque tous les soirs que c'est ainsi ; des cris incessants provenant de mes parents traversant les murs jusqu'à moi. Ils essayent même pas de me faire croire que tout va bien, que ça va s'arranger ou même de me le cacher. Je ne peux pas dire que leurs disputes ne m'affecte pas...
En même temps ça serait trop demandé qu'ils se disputent autre part que devant mon nez en arrêtant de croire que les histoires de grands ne m'affecteront pas ?! Je pense bien que mes parents n'en ont plus rien à faire de moi, à croire qu'ils m'ont oublié. Évidemment rien de doit sortir des 4 murs de la maison, on doit faire croire au monde entier que l'on est la famille parfaite qui vit dans le plus beau des monde. Jusqu'à présent j'ai souri et je me suis tu, comme ignorante.
Mais ce soir ce fut trop dur...
J'ai délaissé mes écouteurs qui jusqu'à présent camouflaient en parti le vacarme de mes parents pour me blottir sous ma couette en pleurant à chaude larmes. C'est le soir de trop, la goutte d'eau qui fait déborder le vase. J'ai du trop longtemps camoufler toute la tristesse, la rancoeur que j'éprouve à l'égard de mes parents que j'avais réussi jusqu'à présent à dissimuler au plus profond de mon âme.
Sachez que tôt où tard tout va ressortir que vous le vouliez ou non et que tout ce que vous cachez au fond de vous, vous tue à petit feu.
Je sortis de mon lit et me regardai dans le miroir. J'ai de terrible cernes et des yeux gonflés et rouge, je crains que demain matin le maquillage ne puisse pas tout camoufler...
Il fallait que ça cesse.
J'essuyai les dernières larmes qui coulais le long de mon visage et je sortis de ma chambre et sur la pointe des pieds je m'avançai vers les escaliers qui donne sur la pièce à vivre, là où se trouvent mes parents. Au milieu des escaliers je m'arrêtai, mes jambes tremblaient au point même qu'elles menaçaient de s'écrouler. Je poussai un léger cri de surprise voyant le salon en dessus dessous et reculai instinctivement, montant de quelques marches, on ne me voyait plus de depuis le salon.

«-Maman: T/P c'est toi ?!
-Papa: ÉVIDEMMENT QUE C'EST ELLE QUI VEUT D'AUTRE QUE CE SOIT !!!
-M: la ferme. Viens il faut que l'on parle... »

Je descendis les escaliers sous les ordres de ma mère. En les voyant en face de moi ma peur cessa mais ma rancune me fit craquer.

« -M: comme tu as pu peut être remarqué, ton père et moi on ne s'entend plus-
-Tp: Noon vraiment ?! Comme si je l'avais remarqué !!!
-M: MAIS ENFIN QUEST-CE QUI TE PRENDS?!
-Tp: CE QUI ME PRENDS SÉRIEUSEMENT ?!
-P: C'EST QUOI CE TON ! TU VAS PARLER AUTREMENT OUI ?!
-Tp: NON JE NE VEUX PAS ! Sérieusement c'est que maintenant que vous osez me dire que ça va pas entre vous ?! Quoi vous n'ignorez vraiment que j'entends rien ?! Ça fait des mois que je vous entends le soir- <sanglote> et vous vous fermez les yeux sur ce que je pourrais ressentir... ok, vous avez le droit de ne plus vous entendre et de vous devoir vous séparez, c'est ok mais ne faites pas durer !
-P: DE QUEL DROIT TU PEUX NOUS DIRE ÇA ! PETITE INSOLENTE !
-Tp: JE SUIS VOTRE FILLE MÊME SI VOUS VOUS EN FICHEZ DE MOI J'AI LE DROIT DE DIRE QUAND RIEN DE VA DANS LA MAISON DANS LAQUELLE JE VIS!! »

Dans un élan de rage mon père fit virevolter tout ce qu'il y avait devant lui d'un coup de bras. Je poussai un cri et mis mes bras autour de ma tête pour me protéger du danger quelqu'il soit. Un ver explosa à mes pieds, des morceaux de ver réussirent à se planter dans la peau de mes pieds nus, depuis en sang.

« -M: ESPÈCE DE TARÉ !!! TU AS VU CE QUE TU AS FAIT ?!
-P: QUOI ENCORE ?!
-Tp: MAIS VOUS ALLEZ ARRÊTER À LA FIN ?! »

Un silence s'en suit. La tension était présente. Il suffisait d'un rien pour que tout reprenne.

« -?: T/p ?! »

Mes parents et moi tournâmes nos têtes vers l'interlocuteur et il s'agissait de mon petit-ami Jisung. Il avait l'air choqué et très certainement inquiet par tout ce que qu'il voyait. Mais que fait-il ici ? Sur ses baskets se trouvaient des morceaux d'une assiette qui avait volé jusqu'à la porte d'entré à ses pieds.

« -Tp: J-jisung ? Que fais-tu ici ?
-P: Putain de m*rde»

De le voir devant moi, me soulageai d'un poids énorme. Il courut jusqu'à moi en évitant du mieux qu'il pouvrait les débris se trouvant au sol pour me prendre dans ses bras.

« -P: partez tout les deux sur le champ.
-J: désolé mais je ne contais pas vous la laissez monsieur que vous le vouliez ou non. »

Jisung me porta et parti de chez moi, aucun de nous deux osés parler. Lorsque nous étions devant le premier banc que l'on croisa, il me posa dessus avant de s'assoir à côté de moi.

« -T/p: merci...
-J: qu'est-ce qu'il s'est passé ?
-T/p: désolé de te l'avoir caché mais...enfaite mes parents se disputent presque tous les jours depuis un moment et ce soir j'en pouvais vraiment plus alors j'ai craqué et je suis descendu et tu sais ce qui c'est passé après...
-J: je t'en veux un peu de m'avoir rien dit sur ce qui se passait chez toi mais je m'en veux aussi de n'avoir rien remarqué...
-T/p: c'est pas grave c'était à moi de te le dire... dis moi pourquoi tu étais là ?
-J: oh je voulais te faire une surprise en t'amenant au parc d'attraction mais vu la situation actuelle...
-T/p: allons-y !
-J: Mais tes pieds ?! Tu es blessée !
-T/p: soignions mes petites blessures et allons-y...
-J: <soupir> très bien c'est d'accord...

Nous reprîmes la route vers chez lui et une fois arrivé sur les lieux sa mère m'aperçu et, inquiète, elle nous posa de multiples questions à n'en jamais finir.
Jisung a bien de la chance d'avoir une mère si protectrice et intentionnée. On me soigna et nous partîmes au parc d'attraction malgré tout.
Le lendemain avec Jisung nous sommes retournés chez moi pour prendre mes affaires pour que j'aille vivre chez Jisung et ses parents le temps que tout se remette d'aplomb chez moi.
À peine entré dans ma maison que l'on est sorti aussitôt. Mes parents avaient déjà préparer ma valise qu'ils avaient posé à l'entrée avec un mot que je ne pris que le temps de lire quelques jours après mon départ... Leurs mots étaient touchants mais il est mieux que je reste loins d'eux quelques temps pour mon propre bien comme l'avait recommandé ma mère.

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-J: à quoi tu penses mon cœur ?
-T/p: ah pardon...je pensais à ce qu'il se serait passé si ce jour là tu n'avais pas été là pour m'extraire de la dispute avec mes parents...
-J: ça fait longtemps cette histoire !
-Tp: oui je sais mais j'y repense parfois
-J: <petit rictus> aller viens t'allonger dans mes bras au chaud sous la couette devant ce bon film au lieu de penser à ça~
-Tp: j'arrive~

-Fin-