Chapitre 16: Ecoute-moi.

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ILIANA

Je n'y crois pas...

J'ai le souffle coupé avec un cœur en chute libre. Je cligne des yeux, plusieurs fois. Je ferme les yeux quelques secondes puis les ouvre.

Mais rien à changer, tout est là, je n'hallucine pas. La main sur le cœur, je tourne ma tête vers Ashton qui vient de rentrer dans la salle, les larmes aux yeux.

-Tu... Tu as tout gardé ?

Il semble désemparer, totalement figer alors que je détourne mon attention de lui pour touche le bois.

Sur le mur blanc, il a découper le bout de mur où il y avait nos graffitis pour le coller contre ce mur.

-Ne te fais pas d'illusion, j'ai détruit la maison hanté. Détruite, retiens ça.

Sa voix est plus basse que d'habitude et je sais que non, ce que je me fais ce ne sont pas des illusions, mais là propre vérité.

-Alors pourquoi n'a, tu pas détruit ce morceau ? dis je en pointant le graffiti du doigt. Ou cette fontaine.

Je m'approche de cette dernière, il y a encore des Shockobon remplie à ras bord, signifiant qu'il l'a remplis sûrement toujours.

-Je... j'avais oublié. C'était à une période où je ne te détestais pas encore totalement et... on va dire que j'ai jamais vraiment eu le temps de me débarrasser de tout ça.

Je pouffe de rire en me rapprochant lentement de lui. Arriver tout près de lui, je m'attends à ce qu'il recule, mais il ne bouge pas.

J'enroule mon doigt a sa chaîne qu'il porte autour du cou et tire dessus, pour attirer son visage tout prêt du mien.

Il tente de reculer, mais la pression que j'exerce sur sa chaîne l'en empêche. Je souris en approchant mes lèvres tout prêt des siennes, sans jamais l'es toucher.

-Je ne te crois pas.

Je lâche sa chaîne, le libérant, mais ne bouge tout de même pas. Et lui non plus. Il me fixe, droit dans les yeux et alors que ses yeux commencent à dévier vers mes lèvres, un raclement de gorge se fait attendre.

-Excusez-moi, monsieur Lake. Mais je voudrais passer la serpillière avant de partir.

Ashton se recule de deux grands pas, mettant de la distance entre nos deux corps, mais je ne me départis pas de mon sourire.

-Désole, madame. On s'en va de toute manière. je souris à la femme avant de sautiller vers la sortie

-Non mais la gamine... Soupire-t-il. Et déjà y pas d'on s'est TU vas partir.

-Non, tu viens, je dois te montrer quelques choses aussi. je souris

-Non. réponds t'il

Je me retourne vers lui, lui transmettant mon regard le plus méchant qui semble lui faire ni chaud ni froid.

-Si.

-Non.

-Si.

-Non.

-Bah okay, je prends les clés de ton Audi alors.

-Quoi ? Attends tu-

J'attrape la clé d'une de ses Audi sur la commode du couloir et court à l'extérieur. En deux trois mouvements, je suis dans ma voiture et je verrouille la porte à clé.

Sous nos ailesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant