Sous nos ailes

Chapitre 14: Souvenir

ASHTON

Deux semaines sont passé et je m'en suis sortie avec une angine de malade. Je vais bien que seulement depuis une semaine et j'ai passé ma deuxième semaine de 8h à 19h à m'entraîner.

Sans pause.

Ma mère ne fait que de m'appeler et de me hurler dessus en disant que je dois faire une pause. Preston lui, me met en garde et viens de temps en temps pour me soutenir. Mes frères se plaignent de pas assez me voir aussi, mais je dois bosser.

Je veux gagner.
J'ai soif de gagner.
La victoire m'anime.
Et c'est la seule chose qui m'excite et me change les idées.

C'est pour ça que Preston n'insiste pas trop pour que je ralentisse. Il sait comment je marche. Ils le savent tous les quatre.

Quand quelques choses ne va pas et que les souvenir remonte, je me réfugie dans la seule chose qui me fait oublier.

Le foot.

Preston fait la même chose quand le souvenir de Trent le consume.

Et malheureusement, aujourd'hui je ne peux pas vraiment m'y réfugier. Car ma mère m'a traîné jusqu'à chez Jefferson et sa femme, Iris.

Oui, c'est la maison à laquelle vous pensez. La maison où on y a passé 1 mois, avec notre chère Iliana et mes frères.

Et je suis dans cette cuisine alors qu'ils sont tous dehors, le regard fixer sur le plan de travail.

« -Mais... ah qu'est ce que tu fais ?! rit elle alors que j'empoigne ses fesses pour la poser sur le plan de travail

Je lui souris et m'introduis entre ses jambes. Elle rit en posant le paquet de Shokobon entre nos deux corps.

Forcément, c'est satané chocolat seront toujours entre nous.

Elle en ouvre un et me le met devant ma bouche, mais quand je l'ouvre elle décide de l'avaler.

-Connasse. je souris en lui pincant les hanche

Elle rigole et moi je l'admire.

Son sourire, sa joie, son rire... c'est ce que j'ai vu et jamais entendu de si beau de toute ma vie ».

-Tu ne viens pas ?

Je lève la tête vers l'une des jumelles d'Iris. Je crois que c'est Lise, car Nina est plus du genre à tous nous éviter nous les Lake.

Mon souvenir passe et je me rends compte qu'elle n'est plus là, que je suis tout seul face à ce plan de travail. Et c'est sa faute.

-Si, j'arrive... je soupire

***

-Madame Ackerman a dû être contente que tu passes autant de temps avec elle. Sourit Isa à sa nièce

-Oui... je n'avais rien de prévu et plus assez d'inspiration pour peindre. Alors je me suis dit que je pouvais l'aider au diner.

Je l'écoute d'une oreille attentive, elle ne s'en doute pas étant donné que je suis dos a elle, assis avec son cousin au rebord du ponton qui mène à lac.

Pied dans le vide, ni moi ni l'adolescent parlons. On regarde l'eau, tous les deux dans nos pensée une bière à la main.

La dernière fois que je suis venu ici, c'était plutôt avec sa cousine.

« Il fait nuit et on est gelé. Elle est entre mes jambes, une couverture entourer autour de nous et bien sûr, toujours ces schokobon à nos côtés.