Chapitre 22 - Alec

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Je passe toute l'après-midi à me torturer l'esprit.

Ai-je été assez clair avec ce playboy blond sur le fait qu'Allie n'est pas libre ? Il passe l'après-midi en tête à tête avec elle alors que je suis coincé là.

J'en deviens complètement dingue.

– Ok, je peux savoir ce qui t'arrive ? explose soudain Adrian.

– De quoi tu parles ?

– C'est déjà la deuxième corde que tu casses.

– Ouais, je sais, admets-je. Je suis énervé.

– Non sans blague ? raille-t-il. Qu'est-ce qui t'arrive à la fin ?

– Rien, ça va.

– Ton rendez-vous d'hier ça a été ? insiste-t-il.

– Oui, c'était parfait, soufflé-je. On s'est revu ce matin.

– C'est ça qui t'a énervé ?

– Non, tout était parfait dans les moindres détails. On a même failli s'embrasser après une bataille de peinture assez mémorable, m'amusé-je.

– Alors quoi ?

Je me tends.

Je sais qu'un rictus déforme mon visage.

Je suis jaloux et je déteste ça.

– Elle passe l'après-midi avec un bourgeois blond et moi je suis bloqué ici, explosé-je. Ça me rend dingue.

– Il sort d'où ce type ?

– C'est son proprio, réponds-je.

– Et ?

– C'est un putain de canon ce mec.

– Ok mais si vous avez failli vous embrasser, plaide-t-il. C'est que tu lui plais.

– Je me suis retenu toute la matinée. J'ai vécu un calvaire à essayer de me contenir et maintenant je le regrette. J'ai essayé d'y aller doucement, de lui laisser le temps. Ce type a toute l'après-midi pour me devancer.

– Qui te dit qu'elle l'intéresse ?

– Le fait qu'il ait faillit me sauter dessus lorsque je lui ai pris la main.

– Ah quand même !

– Et disons que... je l'ai provoqué, en embrassant Allie, avant de partir.

– Tu l'as embrassé alors ? sourit Adrian.

– Sur la joue, m'empresse-je de rajouter. Mais, je me suis arrangé pour qu'il pense que je l'embrassais sur les lèvres.

– Tu es un vrai démon, Alec.

– J'espère que ça suffira pour qu'il s'éloigne d'elle.

Je l'espère vraiment parce que dans le cas contraire, je ne donne pas cher de sa peau.

Je passe le reste de l'après-midi sur les nerfs.

Le concert a pour effet de me détendre. Cette ambiance m'apaise toujours. La scène c'est mon élément et la musique ma raison de vivre. J'aime jouer et chanter devant des milliers de personnes.

J'ai proposé à Allie de venir y assister mais elle a refusé.

Elle n'aime pas la foule. Elle préfère le calme et la discrétion. Tout le contraire de nos fans, je dois bien l'admettre.

Je clôture sur sa chanson en la lui dédiant sans la nommer. J'en ai besoin pour me sentir proche d'elle.

En sortant de scène, Andrew nous fait son sermon comme à chaque fin de concert mais moi tout ce que je veux, c'est la rejoindre.

Et plus si affinités... - Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant